Test Blu-ray : Oro, la cité perdue

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Pour les cinéphiles ayant suivi avec attention la programmation du « Ciné-Club » de Nicolas Boukhrief entre 1997 et 1999, le nom d’Agustín Díaz Yanes n’est pas inconnu : il s’agit en effet du réalisateur de l’excellent Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes (1995). Et finalement, le cinéaste espagnol, peu prolifique, n’aura pas énormément étoffé sa filmographie depuis ce premier film : après Sans nouvelles de Dieu (2001) et Capitaine Alatriste (2006), il tournerait en 2008 Solo quiero caminar (« Je veux juste marcher »), la suite de son premier film, toujours avec Victoria Abril, et malheureusement toujours inédit en France à ce jour. Le compte est bon : Oro, la cité perdue n’est que son cinquième film en l’espace de… vingt-trois ans.

Test Blu-ray : Les dents, pipi et au lit

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Si l’on ne mettra pas en soute la sincérité d’Emmanuel Gillibert, qui semble porter le projet depuis fort longtemps dans son cœur, à l’heure où Les dents, pipi et au lit est débarqué sur les écrans français, il n’a finalement fait « que » s’ajouter à une longue, très longue liste de ce qu’on pourrait qualifier de « comédies de séparation » ; on pourrait même ajouter une sous-catégorie à ce nouveau genre : celui de la comédie de séparation « de garde alternée ». Papa ou maman, Tout pour être heureux, Daddy cool, Sous le même toit, Mon poussin, Les ex… Autant de comédies romantiques développant le même humour potache tendant vers le « trash familial » –avec un attachement tout particulier à faire rire avec des enfants– et dressant le même constat social concernant la régression de la gent masculine vers un état d’éternel adolescence. On notera d’ailleurs qu’en règle générale, l’évolution des personnages masculins dans ce genre de films se fait par le biais des enfants, qui, paradoxalement, amènent les hommes à « grandir ».

Test Blu-ray : Colonel Panics

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Dire que Colonel Panics est un film à la renommée confidentielle est un doux euphémisme : inédit dans la plupart des pays du monde, le film de Cho Jinseok ne compte à ce jour que dix notes sur le site de référence IMDb ! Mais ne dit-on pas que ce qui est rare est précieux ?

Test Blu-ray : Downrange

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Unanimement reconnu (par les personnes de bon goût) comme un des cinéastes les plus doués de sa génération, le japonais Ryūhei Kitamura tourne depuis quelques années avec parcimonie, sélectionnant ses projets avec soin et livrant d’une manière générale des bandes soignées et pour le moins jouissives. Si l’on n’a malheureusement pas eu l’occasion en France de découvrir la variation sur le personnage de Lupin III (« Edgar le roi de la cambriole ») qu’il a tourné en 2014, son film précédent, No one lives (2012), était l’exemple-type du film d’horreur réussi, généreux, barré, bourré d’excès en tous genres et porté par une réalisation virevoltante.

Test DVD : Animerama – Mille et une nuits + Cleopatra

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On regroupe sous le « label » Animerama (contraction de anime, cinerama et drama) une série éphémère de trois long-métrages d’animation japonais réalisés par Eiichi Yamamoto, produits par Osamu Tezuka et son studio Mushi Production entre 1969 et 1973. Mille et une nuits (1969), Cleopatra (1970) et Belladonna (1973) ont donc été mis en chantier en considérant que s’il était difficile à l’époque de faire de l'argent avec des programmes destinés aux enfants et à la famille, il serait peut-être plus lucratif de s’attaquer à une cible jusqu’ici inexploitée : le cinéma d’animation pour adultes. Malheureusement, l’expérience de Tezuka s’est soldée par un échec retentissant, Mushi Production faisant faillite en 1973.

Test DVD : La prière

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Pour s'immiscer dans la communauté intégrée par Thomas et pour suivre le parcours psychologique de ce dernier, Cédric Kahn a choisi de ne rien enjoliver, de ne pas glisser vers une émotion factice et facile

Test Blu-ray : Pacific rim – Uprising

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Une des caractéristiques les plus notables du blockbuster américain depuis le milieu des années 90 réside dans l’appropriation décomplexée des grands concepts, genres et autres éléments narratifs et visuels de l’animation japonaise. Petit à petit, le cinéma à grand spectacle américain a digéré les différents gimmicks des mangas et OAV de fantasy / science-fiction, jusqu’à trouver la bonne recette, le bon équilibre afin de faire prendre, entre autres, la fameuse recette du film de « super-héros » qui semble aujourd’hui indétrônable dans le monde du divertissement.

Test DVD : Tomb raider

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Les adaptations de jeux-vidéo au cinéma posent souvent la question de leur pertinence, de leur bien-fondé, entre deux arts qui ont en commun de reposer sur une image en mouvement. Les cinématiques (parties non jouées) des jeux forment de véritables intermèdes filmiques, et les jeux entiers eux-mêmes ont parfois pour ambition d’être « cinématographiques », comme si cela leur permettait d’accéder à un statut plus noble. Mais là où l’un utilise le montage pour raconter une histoire, forçant le spectateur à épouser le point de vue du réalisateur, l’autre repose sur l’interactivité entre le joueur, qui n’est plus simple spectateur, et l’environnement qui lui est présenté. Dans ce cas, quel intérêt d’adapter sur un grand écran un jeu sorti il y a moins de cinq ans (Tomb raider, de Crystal Dynamics, 2013) si c’est pour en rendre une copie quasi identique ?

Test Blu-ray : 3 films de Jess Franco chez Artus Films

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Avec 60 ans de carrière et plus de 200 films répertoriés sur le site de référence IMDb, Jess Franco est un des artisans du « bis » les plus prolifiques des années 60/70. Régulièrement traitée avec la condescendance traditionnellement réservée au cinéma d’exploitation de l’époque, la filmographie de Jess Franco contient pourtant une véritable série de petits chefs d’œuvres, qui transcendent littéralement la notion de cinéma « bis ». Les éditeurs vidéo semblent d’ailleurs en être parfaitement conscients : comme pour fêter les cinq ans de la disparition du cinéaste, 2018 sera l’année Franco ! Après la sortie au mois d’avril chez Gaumont des Blu-ray de Cartes sur tables et du Diabolique docteur Z et Cartes sur table, le cinéaste est désormais à l’honneur chez Artus Films, avec la sortie début juin de La fille de Dracula (1972), Les démons (1973) et Les expériences érotiques de Frankenstein (1973), également en Haute Définition. Et en juillet, ce sera au tour du Journal intime d'une nymphomane (1973) et des Possédées du diable (1974) de débarquer dans de superbes éditions Blu-ray sous les couleurs du Chat qui fume…

Test Blu-ray : Battleship Island

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Tenant autant d’un nécessaire devoir de mémoire que du règlement de comptes en bonne et due forme vis-à-vis du Japon, Battleship Island revient sur une période sombre de l’Histoire de la deuxième Guerre Mondiale : l'évasion de plusieurs centaines de travailleurs forcés coréens détenus sur l'île japonaise d'Hashima, un camp de travail décrit dans le film de Ryoo Seung-wan comme un véritable camp de concentration aux conditions de vie inhumaines. Si le film a naturellement créé la polémique au Pays du soleil levant, Battleship Island a néanmoins rencontré un succès phénoménal au box-office sud-coréen, avec plus de six millions d'entrées.

Test Blu-ray : Hostiles

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Pour réaliser Hostiles, Scott Cooper a travaillé de façon très sérieuse : il a adapté à sa façon la version préliminaire d’un manuscrit écrit par le scénariste Donald E. Stewart, en cherchant à lui donner un caractère universel ; il s’est entouré de spécialistes reconnus des amérindiens de façon à ce que soient fidèlement respectés le langage, les rituels et la gestuelle des indiens ; il a tenu à ce qu’une partie des dialogues se fasse dans la langue des Cheyennes et que les costumes soient le plus proche possible de ceux de l’époque. Pour trouver les grandioses grands espaces que le film traverse, il a suffi au réalisateur et au Directeur de la photographie de balader leur caméra dans le Nouveau-Mexique, l’Arizona et le Colorado, il y en a des « comme ça » à tous les coins de rue ! Concernant l’interprétation, il a repris Christian Bale qu’il avait déjà dirigé dans Les brasiers de la colère : il est grandiose ; il a fait le cadeau d’un rôle à « Oscar » à la comédienne britannique Rosamund Pike (En fait, elle n’a rien eu du tout et le film n’a même pas été sélectionné aux Oscars.

Test DVD : The devil’s candy

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Ce film imprégné de bonnes intentions, pétri d’un rythme énergique, a convaincu. C’est Hard Rock’n’Roll ! C’est métal ! C’est bien pensé tout simplement. LA bonne surprise certainement de ce 23ème Festival International du Film Fantastique de Gérardmer. Et à la fin de la représentation, on a bien le droit de prendre notre guitare, et de l’exploser contre le sol à de nombreuses reprises, sentiment ultime et final qu’un concert de rock s’est parfaitement déroulé !

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Les sorties du 24 décembre 2025

En ce jour du réveillon de Noël 2025, permettez-nous d’abord de vous souhaiter, à toutes et à tous, de bonnes fêtes de fin d’année ! Même si le cinéma n’est sans doute guère la priorité en ces temps de célébrations, de retrouvailles familiales et d’heures de bilan, les distributeurs français n’ont pas complètement rendu les armes en cette semaine de repos généralisé.