Test Blu-ray : Une journée de fous
Sorti en France quelques mois après Beetlejuice, Une journée de fous est tout de même parvenu à réunir près de 180.000 français dans les salles en 1989 : on est loin des 29 millions de dollars réunis par le film au box-office américain, mais cela représente, par exemple, trois fois plus d'entrées en France que Portrait craché d'une famille modèle.
Test Blu-ray : La Vie scolaire
Avec La vie scolaire, Grand Corps Malade et Mehdi Idir tentent de réinjecter, avec beaucoup d'humour et d'énergie, un peu d'espoir et d'humanité à un genre trop souvent tourné vers la provocation et le constat d'échec.
Test Blu-ray : Saturn 3
Dès son tout premier plan, qui voit défiler une série de silhouettes vêtues de tenues de cosmonautes défiler devant la caméra dans un étrange et fascinant ballet, Saturn 3 parvient à s'imposer comme un film de science-fiction très graphique.
Test Blu-ray : Ces garçons qui venaient du Brésil
Ambitieux, à la lisière de la science-fiction et du thriller ayant pour sujet la traque des anciens criminels nazis, Ces garçons qui venaient du Brésil est une brillante adaptation du roman éponyme signé Ira Levin, écrivain semblant fasciné par la « naissance » et l'enfance du Mal, puisque cette thématique apparaissait également dans ses romans Un bébé pour Rosemary et Le fils de Rosemary. C'est ici la [Attention SPOILERS] « résurrection » d'Adolf Hitler par le biais de plusieurs clones qui s'avère au centre du récit, le tout étant chapeauté par le tristement célèbre docteur Josef Mengele (Gregory Peck), dans l'optique de mettre sur pieds un « Quatrième Reich ». D'une façon assez paradoxale, si sur le papier l'intrigue du film peut paraître un brin fantaisiste, le traitement qu'en font Franklin J. Schaffner et son scénariste Heywood Gould s'avère, tout comme le livre dont il s'inspire, à 100% premier degré, et pour être honnête foutrement efficace.
Test Blu-ray : Waxwork
Tout le monde connaît, dans son entourage plus ou moins proche, des pères et des fils pratiquant le même métier, ou appartenant à la même boite. Cela existe dans tous les corps de métier du monde, et c’est bien la plupart du temps socialement accepté, même si bien-sûr, que cela soit justifié ou pas, le mot « piston » réapparaît inévitablement. Cette notion d’atavisme professionnel, qui se résume pourtant bien souvent à une simple idée de transmission, se retrouve également dans le monde du sport ou des Arts
Test Blu-ray : Game of Thrones – Saison 8
Série discrète, pour ne pas dire confidentielle, à la diffusion restreinte et encore bien peu connue en France malgré sa diffusion sur OCS depuis quelques années, Game of Thrones s’avère pourtant – et contre tout attente – une excellente surprise, que personne n’avait vraiment vu arriver.
Test Blu-ray : Nous sommes tous des assassins
Faisant partie du « cycle judiciaire » (1950-1955) de la carrière d’Andé Cayatte, Nous sommes tous des assassins est un réquisitoire contre la peine de mort d’une modernité impressionnante. S’il fallait juste un élément pour nous en convaincre, rappelons-nous que la peine capitale n’a été abolie en France qu’en 1981, soit presque trente ans après la sortie du film sur les écrans. « Au dessus du jury,des magistrats, qu'un seul homme puisse tout remettre en question… N'est-ce pas l'aveu qu'on est pas tellement sûr d'avoir bien jugé ? » demande ainsi le personnage incarné par Antoine Balpêtré à la veille de son exécution, alors qu'on évoque une hypothétique grâce présidentielle.
Test Blu-ray : Une hache pour la lune de miel
Si le giallo était le plus souvent conçu sur le modèle du whodunit, Une hache pour la lune de miel s’ouvre au contraire sur un double meurtre perpétré par le héros du film, et Bava ne fera pas le moindre mystère sur le fait qu’il soit effectivement coupable.
Test Blu-ray : Terror train – Le monstre du train
Révélée par le Halloween de John Carpenter en 1978, Jamie Lee Curtis avait en effet durant quelque temps suivi la voie de l’horreur, avec trois films en 1980 – Fog, Le bal de l’horreur et Le monstre du train – et deux en 1981 – Déviation mortelle et Halloween II.
Test Blu-ray : Nekrotronic
Découvert en ouverture de l'édition 2019 de l’Étrange Festival, Nekrotronic est le nouveau film imaginé et mis en scène par les frères Roache-Turner, frangins australiens qui nous avaient fait forte impression en 2015 avec leur premier film, Wyrmwood – Road of the Dead, film de zombies à la sauce Mad Max 2 qui nous avait bien fait marrer mais qui, surtout, marquait la naissance d'un duo de cinéastes à suivre. Après quelques tentatives – à ce jour infructueuses – pour développer à nouveau l'univers Wyrmwood au cœur d'un deuxième film ou d'une série TV, les frères Roache-Turner reviennent donc avec un projet original, à la croisée des genres et des influences, mais tellement sincère et fun qu'il s'avère une grande bouffée d'air frais en ces temps d’uniformisation du cinéma de genre.
Test Blu-ray : La Chute du président
En réunissant plus de 400 millions de dollars de recettes au box-office mondial, les deux premiers opus de la saga « Mike Banning » débutée en 2013 avec La Chute de la Maison Blanche a probablement dépassé toutes les espérances de ses producteurs en termes de succès.
Test Blu-ray : Inséparables
La comédie populaire française a souvent eu recours à la thématique des personnalités antagonistes obligées de coopérer. Depuis les années 50, les tandems de personnages que tout semble opposer mais qui finiront par se découvrir des points communs ont littéralement proliféré dans le cinéma français, avec plus ou moins de succès. Les exemples les plus connus demeurent les duos Bourvil / Louis de Funès (Le corniaud, La grande vadrouille), Lino Ventura / Jacques Brel (L'emmerdeur), Gérard Depardieu / Pierre Richard (La chèvre, Les fugitifs, Les compères) et bien sûr Jean Reno / Christian Clavier (L’opération corned beef, Les visiteurs, L’enquête corse). Malgré quelques tentatives ratées, et si l’on met de côté le duo d’Intouchables (qui n’utilisait pas tout à fait les mêmes ficelles comiques), les années 2010 n’étaient en revanche pas encore parvenues à recréer à l’écran la magie du duo mal assorti qui fonctionne, le dernier exemple nous passant en tête étant celui composé par Gérard Lanvin et Benoît Poelvoorde dans Le boulet (2002).