Test Blu-ray : Willie Boy

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Scénariste et réalisateur américain, Abraham Polonsky aura sans doute d'avantage marqué les mémoires pour avoir été victime du Maccarthysme (il fut inscrit durant de longues années sur la liste noire de Hollywood) que pour sa filmographie en tant que réalisateur, qui ne compte finalement que trois longs-métrages : L'enfer de la corruption (1948), Willie Boy (1969) et Le voleur de chevaux (1971). Entre ses deux premiers films, un creux de 21 ans l'ayant éloigné des plateaux et forcé à travailler sous pseudonyme sur des scénarios remarquables, tels que celui du Coup de l’escalier de Robert Wise.

30 films inédits en salles à redécouvrir pendant le #confinement

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Alors que l'on en a encore au minimum pour trois semaines de confinement, la devise est plus que jamais claire : #RestezChezVous – détendez-vous, faites l'amour, lisez, regardez des films. Pour ce qui nous concerne, regardez des films et lisez-nous, surtout. Depuis plus d'un mois maintenant, les cinémas sont fermés en France, alors c'est cinéma à la maison pour tout le monde.

Conseils cinéma pour un #confinement en famille

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Les vacances scolaires approchent à grands pas toutes zones confondues, et en cette période de relâche, rien de tel que de s'organiser une séance cinéma en famille et à la maison, puisque les cinémas sont fermés.

Test Blu-ray : Le scandale

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Tout au long de sa carrière, Claude Chabrol n'a eu de cesse de dresser un portrait bien peu reluisant de la bourgeoisie française, revenant sans cesse et à travers de très nombreux films sur l'hypocrisie et les faux-semblants cachés derrière le conformisme et la vertu de façade. Qu'il ait choisi de l'aborder sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, sa critique féroce de la haute bourgeoisie de province explosera véritablement avec le tournant des événements de 1968, comme si son cinéma se construisant en écho par rapport aux mouvements sociaux qui secouaient sérieusement la France à l'époque.

Test Blu-ray : Le lieu du crime

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Comme beaucoup de films d'André Téchiné, Le lieu du crime a donné naissance à énormément de « branlette » critique, d'interprétations foireuses et/ou salaces qui au final en révèlent sans doute bien plus sur la santé mentale et l'incapacité à dépasser le stade « anal » des critiques eux-mêmes que sur les intentions premières du cinéaste. Cela dit, si l'intrigue du film de 1986 appartient bel et bien au policier / polar, le peu d'intérêt de Téchiné pour les motifs et codes habituels du genre appellera forcément le spectateur soit à s'ennuyer copieux, soit à se livrer à une interprétation de tous les éléments narratifs du récit, qui seront perçus comme autant de symboles. Bien sûr, entre l'interprétation et la sur-interprétation, il n'y a qu'un pas...

Test Blu-ray : La main qui venge

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Le titre français de Dark city, le Film Noir mis en scène par William Dieterle en 1950, est assez étonnant : La main qui venge. Derrière ce titre aux limites de la parodie – difficile de ne pas penser à La main qui tue (1999), ou à dresser des passerelles avec des récits où des mains prennent leur « indépendance », à la façon de la chose dans La famille Addams (1991), de la main baladeuse au centre de J'ai perdu mon corps (2019), ou encore de la nouvelle de Clive Barker « Le corps politique », qui serait adaptée au cinéma par Mick Garris dans le film Quicksilver highway (1997). Or, comme vous vous en doutez, il n'y a absolument aucune dimension fantastique au cœur de La main qui venge, et le spectateur passera un bon tiers du film à se demander pourquoi diable les distributeurs français ont opté pour un titre aussi fantaisiste. S'agirait-il d'une « main » de poker dont on parle ici, les parties de cartes clandestines étant au centre de la première partie du film ?

Test Blu-ray : Rendez-vous

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Si quand on évoque les débuts d'actrice de Juliette Binoche, on se souvient le plus souvent de sa participation au très intrigant Mauvais sang de Leos Carax (1986), on en oublie de fait que l'actrice avait été révélée au grand public l'année précédente avec Rendez-vous. C'est d'autant plus important que s'il est vaguement oublié aujourd'hui, le film d'André Téchiné avait tout de même réuni 767.000 français dans les salles obscures... Soit un tiers de plus que le Carax, qui n'avait attiré au cinéma que 504.000 cinéphiles fascinés. La présence du film – et le prix de la mise en scène qu'il a obtenu – à Cannes ainsi que son intrigante affiche, stylisée dans le genre mystérieux et fantastique de celle des Prédateurs de Tony Scott (1983) et qui nous donnait à voir Lambert Wilson à la lumière de la lune, auront peut-être également contribué au succès du film dans les salles françaises.

Test Blu-ray : Hors normes

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Près de 37.000 familles sont touchées par l’autisme. Éric Toledano et Olivier Nakache suivent deux associations qui leur viennent en aide, palliant des pouvoirs publics déficients

Test Blu-ray : Beatrice Cenci – Liens d’amour et de sang

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Film historique fortement teinté de stupre et de violence, Beatrice Cenci est pourtant avant toute chose une pure « reconstitution », revenant à l'aide d'une narration volontairement éclatée sur le procès de la famille Cenci au XVIème Siècle – une affaire de meurtre extrêmement connue en Italie et dans le monde entier, ayant inspiré de nombreuses œuvres littéraires, musicales et dramaturgiques (Stendhal, Alexandre Dumas, Percy Shelley, Alberto Moravia, Antonin Artaud, Stefan Zweig, Frederic Prokosch, Alfred Nobel, Alberto Ginastera...). Les Cenci sont donc trois frères et sœurs nobles accusés du meurtre avec préméditation de leur père, Francesco Cenci, un homme violent ayant abusé de plusieurs d'entre eux. Après l'avoir empoisonné et littéralement massacré à coups de marteau, ils maquilleront leur crime sordide en accident, mais leur culpabilité sera rapidement mise à jour : ils seront reconnus coupables et condamnés à mort. Giacomo Cenci, 31 ans, eut la tête écrasée sur le billot d'un coup de maillet, puis il fut démembré et ses membres accrochés aux quatre coins de la place. Beatrice Cenci, 22 ans, et Lucrezia Petroni (seconde femme de Francesco) furent décapitées.

Test Blu-ray : Phase IV – Édition « Ultra Collector »

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Dans les années 70, et avant l’avènement de Star Wars, la science-fiction américaine n’avait de cesse de surprendre le spectateur. Destruction de la nature, guerres, dérives totalitaires ou scientifiques… Phase IV, dispo chez Carlotta Films.

Test Blu-ray : Les exterminateurs de l’an 3000

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Période de grandes mutations dans le petit monde du cinéma, la fin des années 70 a vu naître le succès international de Mad Max et New York 1997. Ces deux films ont ouvert la voie au film de Giuliano Carnimeo Les exterminateurs de l'an 3000.

Test Blu-ray : Atomic cyborg

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Si l'on en croit le site de référence IMDb, le film le plus célèbre de Sergio Martino est Atomic cyborg, sorti en 1986, qui se rattache donc à une époque durant laquelle le cinéma d'exploitation italien vivait ses derniers sursauts.

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Test Blu-ray : Freaky Friday 2 – Encore dans la peau de ma mère

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Vingt-deux ans après le premier échange de corps entre Tess et Anna Coleman, les héroïnes de Freaky Friday : Dans la peau de ma mère se retrouvent dans Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère. Jouant la carte du recyclage nostalgique, le film réalisé par Nisha Ganatra reprend l’idée du « body swapping »...

Critique Express : Jone Sometimes

Un très réussi premier long métrage de la jeune réalisatrice basque Sara Fantova, un film ancré dans le réel, tout en étant d'une grande sensibilité et d'une non moins grande pudeur dans sa façon de parler de l'amitié et de ce qui est, semble-t-il, un premier véritable amour.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Tucker – L’homme et son rêve

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Tucker – L’homme et son rêve ressemble à une grande parade automobile où les phares brillent autant que les illusions. Francis Ford Coppola, épaulé par George Lucas, transforme l’histoire de Preston Tucker en fable moderne sur l’utopie industrielle.

Los Angeles Film Critics 2026 : le palmarès

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Et de deux en cette période chargée en annonces de prix de cinéma outre-Atlantique avec celle des critiques de Los Angeles hier ! Ou plutôt de trois, puisque nous avons omis de relayer les trophées du National Board of Review la semaine dernière, qui ont généralement confirmé les premières tendances. Celles-ci sont en train d’adouber sans équivoque le dernier opus de Paul Thomas Anderson comme le (très) grand favori dans la catégorie suprême du Meilleur Film.

Critique : Lady Nazca

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"Lady Nazca" réunit toutes les qualités contribuant à en faire un excellent film de cinéma : une histoire passionnante, une image magnifique, une interprétation de grande qualité, une mise en scène et un montage qui ne font pas dans l'esbroufe.