Test Blu-ray : Channel Zero Saison 3 – Butcher’s block
C'est ce mois-ci donc que débarque la troisième saison de Channel Zero chez Elephant Films, entérinant plus que jamais le fait que le show créé par Nick Antosca s'avère une des créations horrifiques les plus réussies et les plus troublantes n'ayant jamais vu le jour à la télévision.
Test Blu-ray : Captive State
Captive State est un film déroutant. Au contraire de nombreux films Hollywoodiens évoluant dans le genre de la science-fiction (et du film « d'invasion »), le scénario de Erica Beeney et Rupert Wyatt s'avère suffisamment ambitieux pour développer des personnages complexes, aux motivations troubles – sinon floues – et dont on ne parvient pas réellement à déterminer de quel « côté », dans quel camp ils se situent. Le personnage de John Goodman est à ce titre – et encore plus que celui du héros incarné par Ashton Sanders – particulièrement tordu dans sa façon de raisonner et d'envisager ses relations aux autres, au point que l'on pourrait même se mettre à penser un temps que sa psychologie est « complexifiée » jusqu'à l'absurde. Un temps seulement, car les choses prendront tout leur sens au second visionnage, qui éclairera d'une façon assez lumineuse le cheminement machiavélique de sa pensée, déconstruisant son existence à la façon d'un joueur d'échecs ayant toujours un ou deux coups d'avance sur ses adversaires.
Test Blu-ray : Amour et mort dans le jardin des dieux
Étant donné qu’Amour et mort dans le jardin des dieux développe, dans son intrigue, une trouble relation incestueuse entre un frère et une sœur, il est amusant de noter que l’idée de « famille » et de fraternité se retrouve également derrière la caméra, du côté de ceux qui ont mis en boite cet étrange giallo inédit, que nous découvrons aujourd’hui grâce au Chat qui fume. Le film est donc écrit et réalisé par un certain Sauro Scavolini : ce dernier compte par ailleurs à son palmarès plusieurs scénarios de films très connus des amateurs de cinéma d’exploitation italien des années 70, puisqu’il a entre autres signé ou cosigné les scripts de La cité de la violence (Sergio Sollima, 1970), de La queue du scorpion (Sergio Martino, 1971), de Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (Sergio Martino, 1972), de Toutes les couleurs du vice (Sergio Martino), de Le cynique, l'infâme et le violent (Umberto Lenzi, 1977) ou de Mannaja, l’homme à la hache (Sergio Martino, 1977)… et même – plus surprenant – de La femme infidèle de Claude Chabrol !
Test Blu-ray : Kung Fu panda 3
En 2008, Dreamworks balançait un pavé dans la mare de l’animation internationale avec Kung Fu panda, un dessin animé absolument formidable, conçu comme un hommage aux films de kung-fu made in Hong Kong dans les années 70/80.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nikita
Après le succès du Grand Bleu, qui attira plus de neuf millions de français dans les salles obscures en 1988, Luc Besson a les coudées franches, et met à profit cette liberté créative afin d’écrire et de tourner Nikita, conçu comme un thriller d’action à l’américaine.
Test Blu-ray : L’Ambassadeur
Avec son personnage d’ambassadeur bien décidé à apporter la paix au Moyen-Orient par le seul biais de son charisme, L’Ambassadeur est un bien étrange film, prônant le dialogue et la paix tout en utilisant le rythme du cinéma d'action américain de l’époque.
Test Blu-ray : Special Effects
Sorti en VHS au milieu des années 80 chez Embassy Home Entertainment, Special Effects n'a malheureusement jamais connu les honneurs d'une sortie dans les salles obscures dans l'hexagone, mais débarque en Blu-ray chez Le Chat qui fume...
Test Blu-ray : L’Emprise du Démon
La principale originalité de L’Emprise du Démon est qu’il aborde un démon issu du folklore religieux juif, nommé Abyzou. Et il faut admettre qu’il est toujours sympa de découvrir des démons issus d’autres cultures, avec lesquels le spectateur sera peu familier.
Test Blu-ray : Enemy
Film de science-fiction aux allures de fable humaniste, Enemy est ouvertement un film à « message », prônant la tolérance et le respect de l'autre par le biais d'une histoire située non seulement dans le futur, mais sur une autre planète.
Test Blu-ray : Sunday in the country
C’est sous les couleurs d'Artus Films que l’on pourra aujourd’hui découvrir ou revoir Sunday in the country, qui fut un temps disponible en France en VHS, sous le titre Self defense.
Test Blu-ray : Black Journal
Si certaines actrices semblent éprouver des difficultés à supporter le poids des années et courent après la jeunesse éternelle à grands renforts d'injections et de modifications corporelles, d'autres au contraire ont su aborder leur vieillissement avec une certaine sérénité. Véritable sex symbol dans les années 40, Shelley Winters (1920-2006) a par exemple parfaitement su faire évoluer sa carrière en parallèle avec l'image qu'elle renvoyait d'elle-même. Ainsi, au tournant des années 70, l'actrice a su accepter l'altération naturelle de son physique et a fait le choix habile de composer avec sa carrure et ses traits de femme de 50 ans, ce qui pourra bien sûr ne pas être du goût de tout le monde, surtout en ces temps où l'on juge si aisément du physique des acteurs et surtout des actrices, dès qu'il ne rentre plus dans la « norme » imposée par les médias : on a ainsi pu récemment lire, de la part d'un journaliste sérieux et très réputé, que « son volume était à peu près du même calibre que celui de Gérard Depardieu aujourd'hui ». L'élégance à la Française... Si on est loin de faire dans le politiquement correct sur critique-film.fr, on avoue avoir été un peu surpris à la lecture de ce passage aux doux relents de « grossophobie » – qui n'a pas été écrit par Eric Zemmour mais par un critique ayant contribué aux grandes heures d'une revue culte des années 80. Ceci dit, on ne doute pas que ledit passage ne manquera pas d'être édité / censuré dans les prochains jours par le site l'ayant publié...
Test Blu-ray : Kinjite – Sujet tabou
Pour leur dernière collaboration, Charles Bronson et J. Lee Thompson y vont franco avec Kinjite : Sujet tabou, qui s’impose clairement comme le film le plus réac, le plus taré, le plus raciste et le plus homophobe qu’ils n’aient jamais tournés ensemble.