La Veine du vigneron

La Veine du vigneron

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La Veine du vigneron France, Nouvelle Zélande : 2009 Titre original : The Vintner's Luck Réalisateur : Niki Caro Scénario : Scénario Acteurs : Jérémie Renier, Gaspard Ulliel, Vera...

Arras 2018 : Une intime conviction

Le système judiciaire en France fonctionne-t-il ? Il faut croire que oui, puisque on n'en entend que rarement parler dans les médias, lors des initiatives gouvernementales qui cherchent à trop bousculer le statu quo ou bien quand telle ou telle affaire ayant défrayé la chronique arrive enfin devant les juges.

Critique : Dans les pas de Trisha Brown

Depuis quelques années, opéra et cinéma font bon ménage. Ce constat vise autant les retransmissions régulières de spectacles lyriques dans les salles, qui font le bonheur à la fois des spectateurs mélomanes et des exploitants, qu'un nombre croissant de documentaires prestigieux sur ce sujet, de La Danse Le Ballet de l'Opéra de Paris de Frederick Wiseman en 2009 jusqu'à L'Opéra de Jean-Stéphane Bron sorti en avril dernier.

Critique : Jeune femme

Lauréat de la Caméra d'or attribué au Meilleur Premier Film au dernier Festival de Cannes, Jeune femme est en effet le signe prometteur d'une personnalité forte de cinéma en la personne de la réalisatrice Léonor Serraille. Il s'agit surtout d'un portrait de femme à fleur de peau, chaotique voire parfois hystérique, précaire et en même temps touchant dans son attachement indéfectible au personnage principal : une paumée de la vie, qui résiste vaillamment à la conformité, jusqu'à nous subjuguer presque complètement.

Critique : Un homme charmant

Le cinéma latino-américain a le don de parler d’un malaise profond de la façon la plus conciliante imaginable. A en juger par l’échantillon qui parvient jusque sur les écrans français, des craintes enfouies sous-tendent une civilisation qui n’est en fin de compte pas si différente de la nôtre.

Critique : La Maison au toit rouge

D’un point de vue européen, les maîtres du cinéma japonais s’appellent Akira Kurosawa, Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi, Hayao Miyazaki, ainsi que – pourquoi pas – Takeshi Kitano et Nagisa Oshima. Trouver sur de telles listes officielles, établies à travers le prisme d’un regard étranger guère rompu aux particularités de la culture nippone, le nom de Yoji Yamada constituerait une (bonne) surprise. Pourtant, ce réalisateur désormais octogénaire peut s’enorgueillir d’une filmographie extrêmement prolifique et tout aussi exceptionnelle en termes de qualité, à en juger par le nombre très restreint de ses films qui a trouvé son chemin jusque sur les écrans de cinéma français. Car après notre premier coup de cœur en sa faveur, il y a presque dix ans, pour La Servante et le samouraï, voici une autre œuvre d’une finesse incroyable, qui prend un mélodrame romantique comme prétexte pour une très belle réflexion sur les notions de subjectivité et d’objectivité au fil d’une vie.

Critique : Ce qui nous lie

La saison des vendanges est encore loin, mais Cédric Klapisch nous invite déjà à faire un tour du côté des vignes françaises bien garnies par le biais de son douzième film. Ce qui nous lie conte une histoire parfaitement conforme à l'univers du réalisateur, où l'aspect humain de l'intrigue prime presque toujours sur des sursauts narratifs plus dramatiques. Il y est question de famille, d'identité, d'enracinement et de prise de responsabilité, avec une bonne dose de naturel dont Klapisch a le secret et sans que la gravité des poids affectifs et matériels qui pèsent sur les personnages ne prenne le dessus.

Critique : Fantasia (Wang Chao)

La Chine avec son milliard d’habitants, qui sont autant de vecteurs d’histoires sur le changement profond que leur culture vit en cette période de rattrapage économique effréné, est plutôt mal représentée sur les écrans de cinéma internationaux en général, et dans les salles françaises en particulier. Mis à part les maîtres incontestés du circuit art et essai comme Jia Zhang Ke et auparavant Zhang Yimou, ainsi que des réalisateurs encore plus confidentiels comme Wang Bing et le regard austère de ses documentaires, les rares surprises du cinéma chinois qui trouvent leur chemin jusque chez nous, comme le magnifique Black coal de Diao Yinan l’année dernière, restent malheureusement souvent sans suite.

Critique : Les Drapeaux de papier

Pendant des décennies, la référence en termes de jeune prodige du cinéma était Orson Welles, qui avait réalisé au tendre âge de 26 ans son chef-d'œuvre intemporel Citizen Kane. Pour les générations plus contemporaines, la relève a été en quelque sorte assurée par le réalisateur canadien Xavier Dolan, le protégé favori du Festival de Cannes, qui en est déjà à son septième long-métrage, alors qu'il n'a même pas encore trente ans.

Critique : Mercenaire

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Ecrire que le rugby est un sport rudement physique relève de l’évidence. Dans cette discipline, élevée au rang de fierté nationale aux côtés du foot, les joueurs s’affrontent dans des combats musclés, à l’ancienne et donc sans les protections de mise dans l’équivalent américain. Or, ces corps qui s’entrechoquent violemment dans la boue ne sont guère prisés par le cinéma, peut-être refroidi par les différentes phases de jeu qui imposent sur le terrain une certaine immobilité paradoxale.

Albi 2018 : Les Invisibles (Louis-Julien Petit)

La misère sociale n'a ni solution, ni structure. Elle est juste là, à nous regarder au quotidien de près ou, de préférence, de loin. A nous alors de prendre en considération les personnes qui en souffrent ou bien – la réaction instinctive qui en dit long sur l'hypocrisie de la nature humaine – de détourner le regard et de nous pincer le nez, en espérant que pareille dégringolade ne nous arrivera pas un jour.

Cannes 2018 : Los silencios

Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, ce film brésilien opère tout en nuances. La création d'une atmosphère étrange, pas tout à fait contemplative, mais pas non plus excessivement redevable au cinéma fantastique, compte en effet parmi les qualités principales de Los silencios.

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Test DVD : Daffy et Porky sauvent le monde

Daffy et Porky sauvent le monde est un long-métrage produit par le studio Warner Bros. Animation. Comme son titre français l’indique, le film met en scène Daffy Duck et Porky Pig, et il est disponible en DVD - pas chez Warner, mais chez Le Pacte.

Test DVD : Dis-moi juste que tu m’aimes

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Bien mis en scène et sans temps mort, "Dis-moi juste que tu m'aimes" est un film auquel on peut juste reprocher une ou deux scènes qui manquent un peu de crédibilité, sans que cela, loin de là, soit rédhibitoire pour autant !

Top chansons de Mireille Mathieu que vous n’avez pas entendues

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Il est presque impossible de parler de la chanson française sans penser aux voix qui l’ont façonnée. Depuis les années 1960, cette grande dame...

Test Blu-ray : Le Travail c’est la liberté

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Si le nom de Louis Grospierre est malheureusement un peu retombé dans l’oubli au fil des années, au moment où il s’attelait à la mise en scène de son premier film, Le Travail c’est la liberté, il était encore auréolé, dans le petit monde cinéphile de la fin des années 50, du prix Jean Vigo 1958

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