Albi 2024 : Jane Austen a gâché ma vie

L'amour, l'amour, l'amour toujours ! Peu de thématiques ont à ce point exercé leur influence sur le cinéma que les tribulations romantiques. Et avant l'avènement du Septième art, les romans à l'eau de rose dominaient les cœurs du public, notamment grâce à l'autrice Jane Austen, l'une de ses représentantes les plus sophistiquées.

Arras 2024 : Vingt dieux

Un jeune paumé dans un univers rural, abandonné à lui-même, contraint pour exister de s'imposer dans une discipline qui n'est à première vue pas la sienne. Les deux films que l'on a vus plus ou moins au début et à la fin de notre couverture de l'Arras Film Festival se renvoient curieusement la balle.

Arras 2024 : L’Attachement

En termes de drames familiaux, le fil est ténu entre notre appréciation à leur égard ou au contraire leur rejet catégorique. Difficile de trouver le ton juste, celui qui nous fait adhérer à ces tranches de vie, tout en aménageant des espaces de singularité qui vibrent à leur propre rythme.

Arras 2024 : Leurs enfants après eux

De quelle partie des années 1990 pourrait-on bien être nostalgique ? De notre jeunesse, peut-être, mais pas sûr, puisque l'on se sent quand même bien plus serein à l'heure actuelle que lors de nos errements divers et variés de la vingtaine. D'une certaine insouciance qui bordait parfois à la naïveté donc.

Arras 2024 : Sarah Bernhardt La divine

Il y a plus de cent ans, pour quelle raison précise Sarah Bernhardt était-elle célèbre ? En tant qu'actrice d'exception qui fascinait les spectateurs du monde entier avec son jeu expressif ou bien, de manière plus prosaïque, parce qu'elle était la première célébrité de l'âge moderne, capable de médiatiser et de monnayer son statut comme personne d'autre avant elle ?

Arras 2024 : Ollie

Le cinéma et le skate font rarement bon ménage. Tout juste Paranoid Park de Gus Van Sant nous vient-il à l'esprit en tant qu'œuvre cinématographique plutôt ambitieuse qui tente de refléter sur grand écran les codes de cette culture se tenant volontairement à l'écart.

Sarlat 2024 : Mon gâteau préféré

Alors que le régime des mollahs exerce fermement son contrôle sur le cinéma iranien, de temps à autre, il y a quand même des films ayant osé défier cette chape de plomb qui arrivent jusque sur les écrans de nos salles obscures.

Sarlat 2024 : Limonov La ballade

Ni un dissident, ni un apparatchik, Édouard Limonov était sans doute l'un des électrons libres les plus chaotiques de l'Union soviétique. C'était surtout quelqu'un d'éminemment narcissique, ne reculant devant aucune mise en scène de sa propre personne.

Sarlat 2024 : Je suis toujours là

Comme tous les pays latinoaméricains ou presque, le Brésil a dû passer par une dictature militaire à un moment assez récent de sa longue histoire mouvementée. Ce fut pendant plus de vingt ans, entre 1964 et 1985. Une période qui a certainement laissé des traces, mais qui aura également permis aux Brésiliens contemporains d'être particulièrement attachés aux bienfaits de leur jeune démocratie.

Sarlat 2024 : Ernest Cole photographe

En ce jour si particulier pour l'avenir des États-Unis d'Amérique, ce n'est peut-être pas un hasard que notre chemin de festivalier nous a mis devant les yeux un documentaire plus amer que doux à l'égard du pays des opportunités soi-disant illimitées.

Sarlat 2024 : Black Dog

Partout où il passe, ce film chinois enthousiasme les jurys et le public. Que ce soit au Festival de Cannes ou bien auprès du comité des Gotham Awards, Black Dog remporte le genre d'adhésion unanime, qui nous laisse généralement circonspects. Or, après l'avoir découvert au Festival de Sarlat, nous ne pouvons que partager pareil engouement.

La Roche-sur-Yon 2024 : Les Feux sauvages

Dans son nouveau film, présenté d'abord en compétition au Festival de Cannes, puis dans la section Continuités au Festival de La Roche-sur-Yon, Jia Zhang Ke fait essentiellement ce qu'il fait de mieux. C'est-à-dire de conter sur la base esthétique d'une beauté plastique à couper le souffle l'histoire aussi abstraite que collective du peuple chinois.

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Les sorties du 31 décembre 2025

En ce dernier jour de l’année 2025, l’heure est forcément au bilan des 365 jours écoulés et aux attentes exprimées par rapport aux 365 jours à venir. En termes de cinéma, 2025 nous a certes réservé de belles surprises, mais globalement, l’engouement et l’enthousiasme n’y étaient guère présents sur la durée, comme le prouvent indirectement les chiffres de la fréquentation de nos chères salles obscures, tristement en berne.

Critique : Father Mother Sister Brother

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On sort de ce film tout à la fois tendre et drôle en se posant des questions sur les relations que l'on entretient ou qu'on a entretenues avec sa propre famille.

Comment le cinéma sublime-t-il les récits grâce aux instruments du monde ?

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Le septième art puise dans les sonorités du globe pour offrir une identité sonore unique. Les réalisateurs utilisent des objets mélodiques rares afin de...

The Actor Awards 2026 : Harrison Ford prix honorifique

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Parmi les nouvelles de prix de cinéma américains tombées sans discontinuer avant les fêtes, il y en a au moins une qui vaut la peine d’être rattrapée. Et non, il ne s’agit pas du changement de nom des Screen Actors Guild Awards, qui s’appelleront donc à partir de 2026 The Actor Awards. Cette modification avait d’ores et déjà été communiquée le 14 novembre dernier.

Festival de Gérardmer 2026 : Les 9 films de la rétrospective consacrée aux Masques

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