Tobias Dunschen
Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite
Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.
Cannes 2018 : Sauvage
La sauvagerie n'est pas vraiment là où on pourrait l'attendre dans ce premier film poignant, présenté dans le cadre de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes. Dans Sauvage, ce sont moins les rencontres sordides qui choquent que les sentiments à fleur de peau, cette naïveté affective par laquelle se distingue le protagoniste en quête perpétuelle d'amour.
Cannes 2018 : Leto
Les stars du rock vivent dangereusement. Leur style de vie et la passion radicale avec laquelle elles exercent leur art les conduisent la plupart du temps vers une fin précoce. La mention du récent Nico 1988 de Susanna Nicchiarelli, sorti par le même distributeur, devrait suffire pour prouver cette tendance icarienne.
Cannes 2018 : Donbass
Dans le climat géopolitique actuel, entre la détente nord-coréenne et un nouveau round dans l'affrontement États-Unis – Iran, le conflit aussi long que lent dans l'est ukrainien ne figure pratiquement plus sur la liste des priorités de la communauté internationale. Pourtant, les gens y vivent dans tout sauf un état de paix, puisque aucun leader des anciens blocs idéologiques ne semble avoir d'intérêt à envenimer ou au contraire à apaiser définitivement la situation.
Cannes 2018 : Everybody Knows
Ça y est, la 71ème édition du Festival de Cannes a commencé pour de vrai, avec un film d'ouverture qui remplit à peu près toutes les cases nécessaires pour pouvoir prétendre à ce rôle de produit d'appel. Un fournisseur d'acteurs célèbres qui garantissent une montée des marches séduisante et une œuvre dont le prestige artistique est en théorie à la hauteur des ambitions inscrites dans les gènes du festival : Everybody Knows répond sans aucun doute à ces deux exigences primordiales.
Les sorties du 9 mai 2018
A l'heure que nous écrivons ces lignes, certains attendent avec impatience l'ouverture du 71ème Festival de Cannes en campant en bas des célèbres marches...
Décès du réalisateur Ermanno Olmi
Le réalisateur italien Ermanno Olmi est décédé hier à Asiago dans le nord de l'Italie. Il était âgé de 86 ans. L'un des réalisateurs européens majeurs de sa génération, Olmi faisait en quelque sorte office de conscience morale de son pays.
Le box-office de la semaine du 25 avril 2018
Moins un rouleau compresseur qu'une formidable locomotive, la dernière épopée Marvel tire le box-office français de cette semaine 17, allant du 25 avril au 1er mai, vers des sommets vertigineux ! En effet, ce n'est pas depuis la sortie du dernier Dany Boon il y a deux mois que les chiffres de fréquentation étaient aussi excellents, cumulant à environ 6 175 000 de tickets vendus, soit un chouia en dessous du record hebdomadaire de l'année fin février.
Les sorties du 2 mai 2018
Derrière son air de décharge de titres pas vraiment porteurs, surtout du côté des films américains, le programme de cette semaine vous réserve quand même quelques bonnes surprises. Ces dernières seront une fois de plus à chercher du côté du cinéma asiatique – au sens large – puisque ce sont notamment les deux drames d'enfance, le chinois Les Anges portent du blanc de Vivian Qu et le japonais Takara La Nuit où j'ai nagé de Damien Manivel et Kohei Igarashi, que nous vous conseillons chaudement.
Décès du réalisateur Michael Anderson
Le réalisateur anglais Michael Anderson est décédé le 25 avril à Vancouver d'une insuffisance cardiaque. Il était âgé de 98 ans. Un réalisateur chevronné de films de genres britanniques dans les années 1950, Anderson avait également pu s'imposer un temps à Hollywood, où il avait tourné entre autres Le Tour du monde en 80 jours et L'Âge de cristal.
Critique : Rampage Hors de contrôle
Treize ans après avoir flirté une première fois avec les adaptations de jeux vidéos au cinéma, Dwayne Johnson tente encore sa chance. Et quoi de plus logique après tout, puisque son film précédent, Jumanji Bienvenue dans la jungle de Jake Kasdan et sa forme d'immersion particulièrement enjouée dans un monde interactif, avait confirmé avec panache son statut durement acquis de vedette mondiale.
Critique : Avengers Infinity War
Ils sont venus, ils sont tous là ! Le troisième film officiel de l'équipe suprême de super-héros – parce qu'il y a eu des drôles de cas de tromperie sur la marchandise dans le passé, n'est-ce pas Captain America … – respecte une fois de plus la règle de la surenchère des personnages, réunis de gré ou de force pour combattre le mal absolu.












