Test DVD : iZombie – Saison 1

1
1283

iZombie – Saison 1

 
 
États-Unis : 2015
Titre original : –
Créé par : Diane Ruggiero, Rob Thomas
Acteurs : Rose McIver, Malcolm Goodwin, Rahul Kohli
Éditeur : Warner bros.
Durée : 9h environ
Genre : Série TV, Horreur
Date de sortie DVD : 6 avril 2016

 

 

Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d’une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu’avec l’aide du détective Clive Babineaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent…

 

 

La saison

[4/5]

Suite au succès planétaire des comics et de la série TV Walking dead, les zombies sont revenus sur le devant de la scène depuis quelques années. Films, séries, jeux vidéo, tous les pans de la pop culture semblent contaminés par la « mode » zombie, au point que l’on se demande maintenant quelle sera la prochaine étape de l’infection : bientôt des morts-vivants assoiffés de sang dans Plus belle la vie ?

En attendant ce jour, les séries mettant en scène des zombies se suivent mais ne se ressemblent pas forcément, comme en atteste le nouveau show créé par Diane Ruggiero et Rob Thomas (Veronica Mars), le bien nommé iZombie. Librement adapté d’une série de comics signée Chris Roberson (scénario) et Michael Allred (dessin) et publiée chez Vertigo (filiale de DC Comics) entre 2010 et 2012, iZombie est avant tout une série policière mettant en scène des personnages et événements paranormaux : chaque épisode suit et se concentre sur la résolution d’une enquête précise et unique. Sauf bien sûr que les enquêtes se font par le biais d’Olivia « Liv » Moore (Rose McIver), médecin légiste qui se trouve être une morte vivante depuis plusieurs mois – le fait d’ingérer les cerveaux des défunts lui permet de calmer sa faim et les voix dans sa tête. Cependant, le fait de manger le cerveau d’un cadavre fait qu’elle hérite des souvenirs de la personne décédée ; Olivia aide donc le lieutenant détective Clive Babineaux à résoudre des affaires criminelles, en se faisant passer pour une médium.

Vous l’aurez compris, si iZombie lorgne vers une série en particulier, c’est bien d’avantage du côté de Medium que de Walking dead ou Z-Nation. Le fait que son personnage principal soit une morte-vivante est bien d’avantage un élément narratif qu’une fin en soi, et le long des treize épisodes de la première saison, on suivra les aventures d’Olivia pour attraper les criminels autant que ses déboires sentimentaux avec son ex-fiancé, le beau Major (Robert Buckley). Rythmé et éminemment sympathique, la série reprend souvent les mêmes éléments narratifs au cours des enquêtes –vision, fausse piste, nouvelle vision, découverte du criminel– mais renouvelle suffisamment son background en étoffant les personnages secondaires (Ravi, Blaine DeBeers, Babineaux) pour ne jamais créer d’ennui ou de sensation de « répétition ».

Conçue comme une série de divertissement axée thriller / fantastique, iZombie est une série « procédurale », c’est-à-dire composée d’épisodes « indépendants » qui ne nécessitent pas forcément de voir tous les épisodes précédents du show pour en apprécier un à sa juste valeur. Malgré quelques débordements dans le « gore », il ne s’agit pas non plus d’une série horrifique, et pourra s’apprécier en famille (avec des enfants d’environ 10 ans tout de même, hein !) à la façon de séries policières plus « traditionnelles » telles que Les experts, NCIS ou Esprits criminels. Une bonne surprise, qui apporte un peu de fraicheur au genre !

 

 

Le coffret DVD

[4,5/5]

C’est Warner bros. qui édite aujourd’hui la première saison de iZombie en vidéo, et l’éditeur a fait le choix de ne la proposer que sur support DVD, dans un coffret de trois disques proposant l’intégralité des treize premiers épisodes du show. Et malgré la présence occasionnelle d’un bruit vidéo un peu trop envahissant dans les scènes en basse lumière (un écueil cela dit inhérent aux limites techniques d’un encodage DVD), on est en présence d’un master flambant neuf, à la définition précise et aux couleurs bien restituées : du beau travail. Côté son, comme toujours chez l’éditeur, la VO est proposée dans un mixage Dolby Digital 5.1 dynamique et bien spatialisé, tandis que la version française devra se contenter d’un encodage Dolby Digital 2.0 en stéréo d’origine, aux voix claires et bien placées.

Du coté des bonus, l’éditeur nous propose de découvrir une poignée de scènes coupées sur plusieurs épisodes (probablement rejetées pour des questions de durée plus que de rythme), ainsi que le traditionnel panel du Comic Con 2014, durant lequel l’équipe discutait avec le public du show à venir.

 

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici