Test Blu-ray : Backdraft 2

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Backdraft 2

 
États-Unis : 2019
Titre original : Backdraft II
Réalisation : Gonzalo López-Gallego
Scénario : Gregory Widen
Acteurs : Donald Sutherland, Joe Anderson, William Baldwin
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 1h41
Genre : Thriller
Date de sortie DVD/BR : 24 juillet 2019

 

Sean McCaffrey, le fils de Stephen, est désormais pompier à la 17ème caserne de Chicago, sous les ordres de son oncle Brian. Avec sa partenaire Maggie, il est chargé d’enquêter sur un incendie mortel. Mais très vite ils s’aperçoivent que ce crime est relié à un groupe terroriste international…

 


 

Le film

[3/5]

Courant 2016, on a vu apparaître une série de DTV (« Direct To Video ») faisant suite aux cartons du box-office réalisés par Universal Pictures dans les années 90/2000 : Chasse à l’homme, Un flic à la maternelle, Un flic et demi, Tremors, American girls, Méchant menteur, Death race, Le roi scorpion… Ces trois / quatre dernières années, tous ces films ont vu naître des suites / reboots tardifs. Sans avoir de don de clairvoyance, on avait donc pu prévoir dès 2016 que Backdraft aurait sans doute eu également droit à sa suite, et cela vient juste de se produire avec Backdraft 2, réalisé rien de moins que 28 ans après le film original !

Gros carton en 1991, Backdraft avait réuni plus d’un million de français dans les salles obscures, et engrangé plus de 152 millions de dollars de recettes au box-office international. Disposant d’un budget très confortable, le film affichait un casting quatre étoiles (Robert De Niro, Kurt Russell, William Baldwin, Scott Glenn, Donald Sutherland) et valait surtout le coup d’œil pour les nombreuses et très spectaculaires scènes d’explosions et d’incendies qui émaillaient le film. Disposant d’un budget très inférieur au film original, le réalisateur Gonzalo López-Gallego ne pourra quant à lui s’offrir dans Backdraft 2 qu’une maigre série d’explosions et de scènes de « feu », qui plus est intégralement créées en numérique. Conscient des limites de ses scènes d’incendies, Gonzalo López-Gallego se rattrapera en resserrant habilement son intrigue autour d’un pompier spécialisé dans la résolution des incendies criminels, et proposant donc un point de vue assez original par rapport au tout-venant du thriller. Et surtout, Backdraft 2 risque bien d’étonner le spectateur grâce à ses qualités purement visuelles et aux compositions de plans qui lui sont régulièrement offertes : la photographie de José David Montero, collaborateur régulier du cinéaste, nous propose en effet un large panel de plans absolument superbes, mettant en valeur les décors et affichant des sublimes nuances de couleurs.

Evoluant par conséquent dans un registre tout à fait différent de son modèle, Backdraft 2 mérite donc notre attention, malgré ses quelques inévitables défauts – liés à un mode de production où le mot d’ordre est de travailler vite et pas cher. Du côté du casting, les amoureux du film original de Ron Howard seront probablement contents de retrouver William Baldwin et surtout Donald Sutherland, qui cabotine ici comme une vieille baderne en roue libre, et semble pour le coup plutôt s’amuser (et nous avec).

Parmi les probabilités de suites / remakes / reboots des « vieux » succès de Universal, on se dit maintenant que l’on pourrait envisager des suites à La rivière sauvage, Mort subiteTimecop ou encore Daylight. Du côté des comédies, on pense à La mort vous va si bien, Fais comme chez toiLa famille Pierrafeu ou Casper. Mais ceux que l’on aimerait vraiment revoir renaître de leurs cendres sont Waterworld, The shadow et Barb Wire… qui, s’ils ont fait des « flops » dans les salles obscures à l’époque de leurs sorties respectives, s’étaient ensuite rattrapés avec leur exploitation en vidéo. On croise les doigts !

 

 

Le Blu-ray

[4/5]

Comme toujours avec les Blu-ray édités par Universal Pictures, l’éditeur nous livre sur cette galette Haute-Définition de Backdraft 2 un travail irréprochable sur l’image et le son. Tout est tout simplement irréprochable. La définition nous permet de savourer chaque couleur et chaque détail, de s’ébahir devant les fulgurances visuelles que nous livrent Gonzalo López-Gallego et son directeur photo José David Montero. Côté son, En route s’offre un mixage V.O en DTS-HD Master Audio 5.1 tenant toutes ses promesses en termes de vivacité et de spatialisation, tandis que le la version française encodée en DTS 5.1 nous propose une immersion sonore de belle facture, avec comme chez sa grande sœur un tourbillon d’effets qui filent d’un canal à l’autre avec aisance, mais naturellement un peu moins de puissance et de finesse. Pas de suppléments.

 

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