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Test Blu-ray : La prophétie de l’horloge

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Après une longue série de projets tournés vers différentes facettes de l'horreur et du cinéma d'exploitation, Eli Roth a surpris tout le monde en prenant à bras le corps l'année dernière l'adaptation de « La pendule d'Halloween », premier roman de la série « Kévin et les magiciens » de John Bellairs, série de romans destinés à la jeunesse mettant en scène le jeune apprenti magicien Lewis Barnavelt, devenu Kévin Barnavelt dans les traductions françaises. Encore relativement peu connu en France, la série a été entamée par son auteur en 1973 : on pourra dès lors aisément comprendre que par certains aspects, le récit initiatique adapté par Eli Roth et son coscénariste Eric Kripke – sous le titre La prophétie de l'horloge – puisse, peut-être, un peu manquer d'originalité. En effet, les univers créés par John Bellairs, décédé en 1991, ont depuis assez largement été pillés par des auteurs tels que R.L. Stine (Chair de poule), Lemony Snicket (Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire) ou même J.K. Rowling (Harry Potter), ce qui pourrait malheureusement un peu amoindrir l'impact de cet univers foisonnant, baroque et ô combien attachant.

Test Blu-ray : Halloween (2018)

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Laurie Strode - alias Jamie Lee Curtis - est de retour pour un affrontement final avec Michael Myers, le personnage masqué qui la hante depuis qu’elle a échappé de justesse à sa folie meurtrière le soir d’Halloween 40 ans plus tôt...

Test Blu-ray : First man – Le premier homme sur la...

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Le quatrième long-métrage de Damien Chazelle met son accent humain exclusif sur la vie conjugale tendue de Neil Armstrong. Formellement proche du cinéma indépendant américain et donc en opposition assez nette aux séquences de vol plus succinctement efficaces, ce théâtre d’action secondaire se garde soigneusement de prendre quelque position que ce soit, en dehors de son exploration du rôle paternel de plus en plus négligé par le personnage principal.

Test Blu-ray : Breaking in

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Plus de trente ans après les déboires de Bruce Willis au Nakatomi Plaza, les temps ont changé, mais la recette Die Hard fonctionne toujours, comme le prouve ce très efficace Breaking in, réalisé par James McTeigue, révélé en 2006 avec V pour Vendetta. En lieu et place du building high-tech du film de McTiernan, on trouvera ici une villa érigée en véritable forteresse ultra-sécurisée, et dans le rôle du John McClane de service, on trouvera Shaun Russell, incarnée par Gabrielle Union, actrice de 46 ans quasi-inconnue en France, mais ayant sa petite renommée de l’autre côté de l’Atlantique. Signe des temps, c’est donc une femme, et qui plus est noire, qui endossera pendant une heure et demi la défroque du dur à cuire que personne n’attendait, mais qui s’avère bien déterminé à se débarrasser des truands qui menacent sa famille.

Test Blu-ray : Upgrade

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S’il est déjà passé derrière la caméra afin de réaliser le troisième opus de la franchise Insidious, Leigh Whannell s’est enfin décidé à livrer un véritable premier projet « solo », avec Upgrade, récit de science-fiction pure et dure

Test Blu-ray : Mandy

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Le nom de Panos Cosmatos ne vous sera pas nécessairement inconnu : vous aviez en effet peut-être découvert le cinéma du film de George P. Cosmatos lors de l'édition 2011 de l’Étrange Festival, où le public présent dans la salle avait pu découvrir, médusé, son premier film Beyond the black rainbow, gros délire hardcore de science-fiction, aussi fascinant que réellement abstrus, mais qui laissait apparaître une réelle personnalité derrière la caméra. Depuis ces premiers pas dans la cour des « grands », les spectateurs qui avaient été charmés par son premier film, tout autant que ceux qui avaient été déroutés par ce dernier, attendaient la suite, attendaient de voir ce que ce jeune prodige, comparable par exemple à un Ben Wheatley, allait nous proposer au cœur de son deuxième film. Sauf que voilà, Ben Wheatley, découvert à peu près au même moment (et dont le cinéma sera, lui aussi, loin de mettre tout le monde d'accord), a signé cinq films entre Kill list (2011) et l'année dernière, auxquels on pourra ajouter plusieurs téléfilms, courts-métrages et épisodes de série TV.

Test DVD : Contrôle parental

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Alors que Judd Apatow semble actuellement d’avantage porté sur les projets télévisuels que sur sa carrière de cinéaste, la « famille » d’acteurs et de collaborateurs qu’il a contribué à mettre sur le devant de la scène depuis le tournant des années 2000 continue quant à elle année après année de développer des films perpétuant le ton à la fois tendre et trash de son œuvre. Ainsi, Seth Rogen et Evan Goldberg produisent régulièrement depuis 2011 d’efficaces comédies « à la Apatow », ouvertement tournées vers la famille américaine, par le biais de leur compagnie Point Grey Pictures.

Test Blu-ray : BlacKkKlansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan

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BlacKkKlansman est probablement l'œuvre la plus aboutie de Spike Lee depuis des années, puisque ses derniers coups d’éclat, La 25ème heure et Inside man - L’homme de l’intérieur, faisaient largement l’impasse sur la question raciale.

Test Blu-ray : Future world

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Contre toute attente, le premier « Direct To Video » édité par Universal Pictures en 2019 ne sera signé ni Roel Reiné ni Don Michael Paul… mais James Franco, dont la carrière en tant que réalisateur semble plus que jamais jouer la carte de la diversité. En effet, après les documentaires, les adaptations de William Faulkner ou Cormac McCarthy, l’acteur / réalisateur s’attaque aujourd’hui à la grosse série B avec Future World, film de science-fiction post-apocalyptique, ouvertement fauché et volontiers bourrin – dans la plus droite lignée de cinéastes comme Albert Pyun par exemple.

Test Blu-ray : Skyscraper

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Selon la génération à laquelle vous appartenez, vous rapprocherez ce film-ci, entièrement dépourvu d’originalité, soit de La tour infernale de John Guillermin, soit de Piège de cristal de John McTiernan. Du premier, Skyscraper a vaguement hérité le frisson du feu qui se fraie sans ménagement son chemin à travers les hautes sphères de la mégalomanie humaine, au détail près que le travail exemplaire des pompiers mis en valeur dans le film catastrophe des années 1970 est supplanté ici par la toute-puissance informatique, à la fois l’enjeu de toutes les convoitises et en mesure d’éteindre le brasier infernal en à peine quelques secondes. Du deuxième, on retrouve les grandes lignes dramatiques de la guerre des nerfs et des armes improvisées dans un immeuble désert, mais là encore sans la moindre verve scénaristique ou formelle, susceptible de conférer un minimum de personnalité à ce spectacle fâcheusement aseptisé. La mécanique de la menace qui est censée monter crescendo s’enraye en effet très vite, faute de méchant charismatique dans l’équilibre ennuyeusement manichéen de l’intrigue. Et les prouesses physiques du héros, capable de toujours s’accrocher in extremis à la bonne ligne de vie, ne font qu’ajouter à la longue à l’impression d’esbroufe bancale qui se dégage de l’ensemble du film.

Test DVD : Pur-sang

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Film indépendant littéralement sorti de nulle-part, Pur-sang a pourtant, de façon très étonnante, été distribué en France par Universal courant juin. Sorti, oui, mais au cœur d’un circuit extrêmement réduit, puisque le film n’a été visible que dans UNE SEULE SALLE parisienne, réunissant la bagatelle de 302 spectateurs sur une semaine d’exploitation. Il faut donc croire que la présence d’une intrigue tournant autour des chevaux et la présence au générique du phénomène Anya Taylor-Joy, révélée par un certain nombre de films fantastiques ces dernières années, n’auront pas suffi à Universal pour trouver une façon de « vendre » ce film bizarre navigant entre les genres sans jamais réellement se fixer sur l’un d’entre eux.

Test Blu-ray : Section 99 – Quartier de Haute Sécurité

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Deux ans après Bone Tomahawk, western mâtiné d’horreur qui explosait littéralement avec son final-choc absolument répugnant, S.Craig Zahler revient avec dans sa besace un autre film de genre dégénéré et absolument fou. On vous prévient donc d’entrée de jeu : le film a beau naviguer dans un genre absolument différent du premier (le film de prison en l’occurrence), Section 99 - Quartier de Haute Sécurité n’en est pas moins à nouveau un film complètement taré, dissimulé derrière un sérieux de façade durant ses deux premiers tiers et nous proposant dans son dernier acte un véritable déchainement d’ultra-violence et de brutalité extrême à ne pas mettre devant tous les yeux. Bien sûr, la décontraction avec laquelle le cinéaste enchaine les horreurs dans la dernière partie du film a un côté vraiment surréaliste et cartoonesque (certains plans, tels que celui du visage à la peau complètement arrachée, semblent tout droit sortis de la série animée Happy tree friends), mais beaucoup de spectateurs risquent cependant aussi d’être choqués, voire même de ne pas réussir à aller au bout du long-métrage.