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Le guitariste de Metallica Kirk Hammett a accepté de dresser un « Top 10 » des films d'horreur à (re)découvrir à l’occasion d’Halloween.

Après la parenthèse des fêtes de fin d'année, la saison des prix de cinéma américains reprend sa vitesse de croisière, avec un week-end particulièrement chargé, entre l'annonce du palmarès de la dernière importante association de critiques, la National Society of Film Critics ce jour et la cérémonie des Golden Globes dans la nuit de dimanche à lundi, heure de Paris.

L’acteur John Krasinski passe derrière la caméra avec Sans un bruit, thriller horrifique dont il partage l’affiche avec son épouse dans la vie, Emily Blunt. Il sait créer un climat oppressant, soulignant comment le moindre relâchement peut avoir de terribles conséquences. On tremble avec ses parents et leurs enfants, l’attente d’un accouchement ou un clou créant un suspense fort.

Il y a beaucoup de choses à écrire sur les chiffres globaux du box-office français de cette semaine 27, allant du 4 au 11 juillet. Et comme ce fut hélas le cas ces derniers mois, rien de bien positif n'y est à signaler ! A commencer par le résultat final de la Fête du cinéma 2018, qui courait donc jusqu'au mercredi 4 juillet, le seul jour à afficher un regain de fréquentation par rapport à l'édition 2017.

La Fête du cinéma n'est plus ce qu'elle était ! Autrefois, elle donnait un coup de fouet substantiel à la fréquentation, histoire de bien conditionner le public français pour la saison estivale. En 2018, pour sa 34ème édition, cet événement promotionnel a tout juste permis à la semaine 25, allant du 27 juin au 3 juillet, d'inverser mollement la tendance et de retrouver le niveau très moyen d'il y a deux semaines.

Les semaines se suivent et se ressemblent. Le problème de taille, c'est que leur point commun est la faiblesse généralisée des entrées, plus que jamais à vérifier en cette semaine 25, allant du 20 au 26 juin. Tandis que les chiffres hebdomadaires précédents n'invitaient déjà guère à l'euphorie, on pourrait désormais presque sonner le glas de l'industrie du cinéma ou tout au moins de son canal de diffusion dans les salles obscures.

Le cinéma se met une fois de plus en retrait cette semaine, laissant à peu de choses près le champ libre au dieu football et accessoirement à la Fête de la musique. C'est donc seulement une petite dizaine de nouveautés qui cherchera son public dès ce mercredi, une tâche qui devrait se montrer difficile pour la plupart d'entre elles.

Après avoir délaissé le box-office français pendant quinze jours, passage intense à Cannes oblige, nous le retrouvons en cette semaine 19, allant du 9 au 15 mai, à peu près au même niveau que la semaine dernière, c'est-à-dire redescendu de ses sommets de blockbuster hors saison estivale pour plafonner à un niveau plutôt respectable.

Moins un rouleau compresseur qu'une formidable locomotive, la dernière épopée Marvel tire le box-office français de cette semaine 17, allant du 25 avril au 1er mai, vers des sommets vertigineux ! En effet, ce n'est pas depuis la sortie du dernier Dany Boon il y a deux mois que les chiffres de fréquentation étaient aussi excellents, cumulant à environ 6 175 000 de tickets vendus, soit un chouia en dessous du record hebdomadaire de l'année fin février.

Une semaine dont la description n'a guère besoin de superlatifs, c'est ainsi que se présente le numéro 16, allant du 18 au 24 avril. Le calme avant la tempête Marvel se traduit en effet par une baisse généralisée, à la fois du côté du recul conséquent des films en continuation que de celui des nouveautés, plus nombreuses qu'économiquement sensationnelles.

Un petit coup de booster et le box-office français repart en cette semaine 15, allant du 11 au 17 avril ! Grâce à la performance vrombissante de la nouveauté Taxi 5 de Franck Gastambide, un million de spectateurs supplémentaires se sont installés dans les fauteuils plus ou moins confortables des multiplexes et autres salles historiques de notre cher pays.

Si la semaine 14, allant du 4 au 10 avril, a de quoi impressionner par sa rigueur et sa régularité, on se joindrait volontairement aux exploitants qui doivent espérer que des périodes comme celle-là, il n'y en a pas trop souvent pendant l'année. Face au cumul hebdomadaire toujours au dessus des trois millions de spectateurs et de quatre nouveautés placées de manière dispersée dans le Top 10, on a effectivement aussi droit au revers de la médaille