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Test Blu-ray : Le Bar du téléphone

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En partie centré sur le fossé qui séparait les truands de l’ancienne génération des chiens fous de la jeune garde, Le Bar du téléphone s’inscrit dans le genre du néo-polar à la française, mais semble encore ancré dans la tradition du policier français de la vieille école.

Test Blu-ray : Les Ripoux

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Au-delà de la jolie galerie de portraits mettant en scène des personnages tous aussi tristes et solitaires les uns que les autres, Les Ripoux parvient tout de même à soulever quelques questions concernant le système.

Test Blu-ray : La raison du plus fou

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Les captations des prestations des grands artistes de music-hall des années 50/60 (Line Renaud, Annie Cordy, Johnny Hallyday, etc) sont extrêmement rares, et tendront forcément à disparaitre avec le temps. Les enregistrements musicaux demeurent néanmoins, et l’on pourra certes occasionnellement retrouver certains « numéros » au cœur de films tournés à l’époque, ce qui permettra à ceux-ci d’atteindre une certaine forme d’immortalité. Dans le cas des artistes spécialisés dans l’humour, certains sketchs ont eu la chance d’être enregistrés pour la télévision, et pourront être retrouvés dans les archives de l’INA. On retrouvera également Fernand Raynaud dans un peu plus d’une quinzaine de films au cœur desquels il recycle le personnage de candide qu’il avait créé pour la scène. Dans le cas d’un artiste tel que Raymond Devos, les choses se compliquent un peu : peu de captations existent, si l’on excepte une série d’enregistrements sonores de ses spectacles, se concentrant naturellement sur l’Art de l’humoriste à jouer avec les mots, d’une façon assez inimitable d’ailleurs. Quelques recueils de sketches sont également facilement dénichables dans toutes les bonnes bouquineries. Mais cela serait une erreur de limiter l’artiste à son seul plaisir à s’amuser avec la langue française : il était également mime, musicien, jongleur, équilibriste, prestidigitateur…

Test Blu-ray : Adieu poulet

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Si le film est mis en scène par Pierre Granier-Deferre, que l’on connaît surtout aujourd’hui pour ses adaptations de Simenon, Adieu poulet porte surtout la marque de son scénariste, Francis Veber. Celui qu’on connaît aujourd’hui comme un scénariste / réalisateur de talent, à qui l’on doit une série de perles incontournables de la comédie des années 70/80 était en effet à l’époque un « simple » scénariste évoluant, à l’image d’un Jean-Marie Poiré, dans l’ombre de Georges Lautner et du producteur Alain Poiré. Tout comme Jean-Marie Poiré, il avait acquis en travaillant auprès de Lautner une efficacité certaine, livrant des scripts riches en « punchlines » souvent très drôles, et dégraissant suffisamment ses intrigues pour aller à l’essentiel (On aura tout vu, La valise, Il était une fois un flic…). Ainsi, on ne pourra se voiler la face : une bonne partie de l’énergie d’Adieu poulet repose non pas sur la réalisation du film, fonctionnelle, sans génie, mais bel et bien sur le scénario de Veber, qui nous livre avec régularité des répliques qui « claquent » et parvient à insuffler à ce polar typique des 70’s une personnalité très attachante.

Test Blu-ray : Inspecteur la bavure

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Inspecteur la bavure est un film ayant acquis, au fil des ans et au fur et à mesure de ses passages télé, une solide petite réputation dans le domaine de la comédie franchouillarde sans prétention. La réalisation de Claude Zidi, fonctionnelle, fait le job sans génie, mais parvient tout de même à orchestrer et à mener à bien les rares séquences n'étant pas uniquement portées par le talent comique de Coluche ou de Gérard Depardieu (telle que la fameuse scène de la poupée gonflable).

Test Blu-ray : Un chien dans un jeu de quilles

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Contrairement aux grands acteurs s'étant affirmé dans des drames tout au long des années 70, et dont l'aura brille encore quarante ans plus tard (Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...), on constate malheureusement que les stars du rire au cinéma apparaissent comme autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur. Aussi pourra-t-il paraître surprenant aujourd’hui de réaliser qu'en janvier 1983, quand Un chien dans un jeu de quilles sortait sur les écrans français, Pierre Richard était au top de sa popularité : encore auréolé de l'énorme succès rencontré par La chèvre en 1981, il tournait énormément, et pouvait à peu près tout se permettre. Le film de Bernard Guillou terminera sa course dans les salles obscures à un peu moins d'un million d'entrées, dépassé la même année par le fracassant carton des Compères, qui réunirait 4,8 millions de français hilares dans les salles.