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Contrairement au cinéma français qui a tant bien que mal récupéré de la crise sanitaire, le cinéma italien traverse une crise économique profonde en ce moment. Avec une chute de la fréquentation des salles obscures transalpines de plus de 50 % entre le monde d'avant et le monde d'après et sans aucune production locale ayant atteint la barre du million d'entrées en 2022, l'industrie du cinéma italien n'a pas vraiment de quoi célébrer.

Avec sa voix off légèrement manipulatrice et ironique, le second long métrage des frères D’Innocenzo débute sous des auspices laissant croire au retour de la comédie féroce à l’italienne.

"Je voulais me cacher est un biopic particulier", le réalisateur ayant beaucoup joué sur la forme pour montrer la personnalité hors normes de son personnage.

Ça y est, la longue saison des prix de cinéma pour l'année 2020 si particulière, plus ou moins atrophiée par la crise sanitaire mondiale, est désormais derrière nous ! Il restent certes encore les prix du cinéma allemand, prévus pour le 1er octobre.

Comme ses pendants français et espagnols, le cinéma italien fait de la résistance. Alors que les salles obscures de nos voisins du sud-est subissent de plein fouet la crise sanitaire et économique, l'Académie du cinéma italien fait ce qu'elle peut pour soutenir une filière dans la tourmente.

En ce mois de novembre 2020, l'Europe toute entière se bat contre l'épidémie du coronavirus, avec plus ou moins d'adresse politique et d'efficacité sanitaire selon les pays. Dans un tel contexte tendu sur l'ensemble du continent, il aurait sans doute été impensable de tenir la cérémonie des European Film Awards comme prévu à Reykjavik.

Face à ce film bien réalisé, bien interprété et qui s'avère très riche dans sa thématique, on regrette juste que le réalisateur et ses scénaristes donnent l'impression d'avoir eu du mal à accoucher de la conclusion.

La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil permet donc à Joann Sfar de remettre le pied à l'étrier côté mise en scène, tout en débarquant là où on ne l'attendait pas forcément. Le cinéaste, venu de la bande dessinée, a en effet choisi d'opter pour cette œuvre de commande afin de prouver, aux autres autant qu'à lui-même, ses capacités à mettre en images un récit

Les films de la compétition : Birdman d'Alejandro González Inárritu (Etats-Unis) en ouverture (bande-annonce et affiche) The Cut de Fatih Akin, avec Tahar Rahim (Allemagne) A Pigeon...