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Depuis deux jours, l'heure n'est plus tellement à la fête du côté de Los Angeles. Mardi, un feu de forêt s'y était déclaré dans le quartier huppé de Pacific Palisades, décimant depuis par dizaines les villas et autres demeures des riches.

En mai, le cinéma ne fait pas tant ce qui lui plaît. Plutôt, il se met comme à son habitude à l'heure cannoise. Cette année, ce constat s'avère toujours si vrai, puisque le programme des ressorties reste presque rachitique face à la déferlante à venir des films sélectionnés en festival.

Demain, le rideau se lèvera sur la 78ème édition du Festival de Cannes. Ainsi, un nouveau cycle annuel de prix s'ouvrira. Un constat d'autant plus vrai que la dernière Palme d'or, Anora de Sean Baker, avait fini par décrocher également l'Oscar du Meilleur Film.

Sous le sapin de Noël des amateurs de films de patrimoine en salles, on demande une sélection de ce que le cinéma européen d'hier et d'avant-hier a de mieux à offrir ! Ce tour continental fera de longues escales au Royaume-Uni et en Italie, mais il s'aventurera également dans des contrées cinématographiques plus lointaines, comme en Russie et en Lituanie.

Le printemps, c'est pour bientôt. Dans cette optique de remontée des températures et de retour à la vie, les distributeurs de films de patrimoine ont dû se dire que vous aurez probablement mieux à faire en ce mois de mars 2025 que de vous replonger dans l'Histoire riche et foisonnante du cinéma.

Le tournoi de ping-pong médiatique entre les grands festivals européens nous a fourni un autre match caricatural hier. En effet, en l'espace de moins de douze heures, chacun des bureaux de presse des Festivals de Venise, Berlin et Cannes le pensait utile et opportun de faire une annonce plus ou moins majeure.

Le réalisateur américain James Foley est décédé le 6 mai à Los Angeles d'un cancer du cerveau. Il était âgé de 71 ans. Connu auprès d'un public contemporain pour avoir réalisé les deux derniers volets de la saga Cinquante nuances, Foley avait auparavant travaillé sur des clips musicaux de Madonna et quelques films noirs dans les années '90.

Même un double acte de sabotage samedi matin ayant entrainé d'importantes coupures d'électricité dans la région n'a pas eu raison de la dernière journée du Festival de Cannes. Et c'est donc sans encombre, ni surprise majeure que la 78ème édition s'est terminée avant-hier soir avec l'annonce de son palmarès.

Ce n'est sans doute pas dans une harmonie parfaite, quoique dans une symétrie étonnante qu'a eu lieu avant-hier outre-Atlantique le vote des derniers prix de critiques importants. En effet, la vénérable National Society of Film Critics a attribué deux prix ou citations chacuns à pas moins de cinq œuvres.

Alors que le Festival de Cannes 2025 entame les derniers cycles de rattrapage hors de ses murs cette semaine, celui de Venise prend de plus en plus forme. Ainsi, on connaît depuis avant-hier le nom de la deuxième lauréate du Lion d'or d'honneur, qui recevra ce prix prestigieux aux côtés du réalisateur allemand Werner Herzog à la fin de l'été.