Critique Express : Maoussi
Dans "Maoussi", on a le sourire aux lèvres la plupart du temps, et il n'y a aucune lourdeur dans tout ce qui peut être présenté comme un drame
Critique Express : La voix de Hind Rajab
L'histoire de Hind Rajab fait aujourd'hui partie de l'histoire. Vous en connaissez peut-être la fin. Si vous ne la connaissez pas, vous la découvrirez en allant voir ce film magnifique, ce film déchirant, ce film indispensable.
Critique Express : Vie privée
La déception que l'on ressent à la vision du film est à la hauteur des espoirs qu'on avait pu y placer au vu de la distribution.
Critique : L’Étranger (François Ozon)
« L’Étranger » d’Albert Camus compte parmi ces chefs-d’œuvre de la littérature qu’il aurait peut-être mieux valu ne jamais porter à l’écran. Puisque c’est chose faite depuis près de soixante ans à travers la version de Luchino Visconti avec Marcello Mastroianni, on ne va pas non plus reprocher à François Ozon d’avoir également tenté sa chance. Et d’avoir échoué … ?
Albi 2025 : Enzo (Deuxième avis)
Les films testaments, ces œuvres tragiques, conçues par les uns, terminées par les autres, constituent un cas à part dans l’Histoire du cinéma. Ces carrefours malheureux entre l’envie de faire des films et l’impossibilité de vivre mènent souvent nulle part. Dans le cas d’Enzo, cette histoire d’un adolescent à cran que Laurent Cantet n’a pas eu le temps de voir devenir une réalité, notre verdict est plutôt positif, voire par moments enthousiaste.
Albi 2025 : La Condition
Grâce à la prise de conscience générale déclenchée par le mouvement #MeToo et aux innombrables luttes féministes qui l’ont précédé, osons espérer que la place des femmes change dans la société. Ce qui change en même temps, c’est la représentation véhiculée par les personnages féminins d’une époque, où leur place était invariablement à la cuisine ou aux côtés de leur mari, de préférence dociles et effacés.
Critique : Deux pianos
Sans vouloir nous enorgueillir d’être des spécialistes de sa filmographie, nous avons toujours perçu Arnaud Desplechin comme un cinéaste des états d’âme. Avec son quatorzième long-métrage de fiction, le réalisateur prend hélas un virage fâcheux vers des tourments irrémédiablement tortueux. Car au lieu d’être une œuvre âpre sur un virtuose musical en crise, Deux pianos devient bien trop vite une pénible histoire d’amour.
Arras 2025 : L’Étrangère
Alors que l’on compte les réfugiés dans le monde par dizaines de millions, les films sur ces déplacés par la guerre ou la misère ont hélas la cote. Il n’y a pas un mois où les distributeurs français ne nous sortent pas une histoire touchante sur des femmes, des hommes et des enfants, partis de la Syrie, d’Ukraine, de la Palestine, du continent africain ou d’Amérique latine pour tenter leur chance en Europe ou aux États-Unis.
Arras 2025 : Le Mage du Kremlin
Et si nous, en Occident, de concert avec nos politiciens et nos médias, nous n’avions jamais vraiment abordé le mythe Vladimir Poutine dans le bon sens ? Si notre optique européenne, largement formatée par l’influence diplomatique, économique et culturelle des États-Unis, nous empêchait de concevoir le président russe de longue date autrement que dans une dichotomie manichéenne ?
Arras 2025 : Coutures
Comme le faisait remarquer un confrère à la sortie de la projection presse à l’Arras Film Festival, ce n’est déjà pas si mal de créer un film intéressant sur le thème de la Fashion Week. En effet, Coutures est certainement intéressant. Surtout, parce que le cinquième long-métrage de Alice Winocour dit tout et son contraire. A la fois âpre et clinquant, le récit constitue un mélange fascinant de contradictions.
Critique Express : On vous croit
"On vous croit" est un grand film qui ne peut que bouleverser les spectateurs les plus endurcis.
Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien
A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.



















