Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde

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Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.

Cannes 2018 : Diamantino

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Une source inépuisable de découvertes, la Semaine de la Critique du Festival de Cannes n'a pas eu froid aux yeux en sélectionnant ce premier long-métrage portugais. Diamantino est un véritable objet filmique difficilement classable, à qui il manque cependant une petite surdose de folie. Son histoire abracadabrante sur une icône du foot pas trop futée, qui tombe doublement victime de l'amour et d'un plan fasciste machiavélique, est certes fort amusante.

Critique : Bienvenue en Sicile

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Digne de la comédie italienne de la grande époque, "Bienvenue en Sicile" est une comédie douce-amère savoureuse, à la drôlerie souvent acide qui vient se greffer sur un fond historique bien documenté.

Critique : Mon XXe siècle

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Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.

Critique : The Disaster Artist

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Quand on pense au terme « film culte », on peut penser à des succès adoubés dès leur sortie par les critiques et le public – Chantons sous la pluie par exemple. Le plus souvent cependant, le terme « culte » est associé à ces films qui sont passés presque inaperçus à leur sortie, et qui se sont construits une réputation au fil des années: Blade Runner par exemple, dont l’aura n’a cessé de grandir depuis sa sortie (et ses multiples versions). The Room, de Tommy Wiseau, ne partage rien de ces films « respectables » hormis le statut, justement, de film culte. Considéré comme un turbo-nanar dès sa sortie, il est devenu un de ces objets filmiques non identifiés, allant jusqu’à acquérir le titre, abusif bien entendu, de « pire film de tous les temps ». Un titre qu’il dispute avec un autre nanar culte, Plan 9 from outer space, lui aussi érigé en « pire film de tous les temps », et issu d’un personnage tout aussi haut en couleur que le papa de The Room : Ed Wood. Et comme ce dernier, Tommy Wiseau a maintenant droit à son propre film, érigé à sa gloire : The Disaster Artist.

Critique : Oh Lucy !

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Il paraît que le 20 janvier est la journée mondiale des câlins. Cette information a priori nullement essentielle, glanée au cours des bavardages insipides dans lesquels les animateurs de radio excellent le matin, a cependant toute son importance dans le contexte de cette comédie douce-amère, présentée à la Semaine de la Critique cannoise l'année dernière.

Critique : The Greatest Showman

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La comédie musicale est de retour ! C'est Hugh Jackman, l'ambassadeur officieux à Hollywood de ce genre quelque peu désuet, qui l'a dit. Le hic, c'est que cette citation ne date pas vraiment d'hier, puisque elle faisait partie de la prestation de l'acteur en tant que maître de cérémonie des Oscars il y a neuf ans déjà.

Critique : The Florida Project

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Les sujets que traite "The Florida project" sont des sujets sérieux, mais le choix qu'a fait le réalisateur de les aborder au travers de la perception qu'en a un enfant de 6 ans l'oblige à rester à la surface des choses et on peut le regretter !

Critique : L’usine de rien

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Malgré sa longueur, "L'usine de rien" est un film libre et créatif, un film d'une grande vitalité, un film utile qui fait du bien.

Albi 2017 : Les Grands esprits

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La France et ses banlieues : ces zones de non-droit ont une réputation tellement peu flatteuse que le cinéma n'ose s'y aventurer que pour se lamenter bruyamment sur tant d'injustice sociale. En somme, c'est une thématique casse-gueule, puisqu'en près d'un demi-siècle que ces cités ghettos existent, aucun politicien n'a trouvé ni la volonté, ni le courage de changer la donne dans cet environnement de vie pour le moins précaire.

Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)

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Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.

Critique : Tout mais pas ça !

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"Tout mais pas ça !" nous gratifie de moments vraiment très drôles, mais c'est au milieu de scènes beaucoup moins réussies : moins drôles, plus convenues, parfois ennuyeuses.

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Décès de l’actrice Diane Ladd

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L’actrice américaine Diane Ladd est décédée avant-hier à Ojai en Californie. Elle était âgée de 89 ans. En tant qu’actrice de seconds rôles hautement fiable, Ladd s’était imposée dès les années 1970 grâce à son apparition dans Alice n’est plus ici de Martin Scorsese. Sa carrière avait connu un nouveau coup de pouce quinze ans plus tard par le biais de Sailor et Lula de David Lynch, Palme d’or au Festival de Cannes en 1990.

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On a un peu honte d’entamer ce papier avec un tel lieu commun concernant ce film, mais le fait est que Liquid Sky ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir au cinéma, et c’est précisément ce qui le rend indispensable.