Test Blu-ray : Batman contre le fantôme masqué
Film d'animation dérivé de la série Batman créée en 1992 par Bruce Timm et Paul Dini, Batman contre le fantôme masqué est sorti sur les écrans américains à l'hiver 1993, et sera largement distribué en vidéo à travers le monde durant l'année suivante. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il occupe vraiment une place à part dans l'univers de Batman. Avec 82 à 88 % de critiques positives sur le site Rotten Tomatoes (selon qu'on se base sur la critique ou le public) et une note de 7,9/10 sur IMDb, le film est en effet souvent considéré comme le meilleur film « d'animation » sur Batman, et parfois même carrément comme le meilleur film « tout court » sur le Chevalier Noir. Les célèbres critiques US Gene Siskel et Roger Ebert exprimeront d'ailleurs leur regret de n'avoir vu le film que lors de sa sortie vidéo.
Disponible en VOD : The human surge
Les cinéphiles qui aiment être surpris par des choix audacieux pourront trouver leur compte dans ce film atypique.
L’actualité DVD et bluray : sorties juillet 2016
Retrouvez ici les tests des principaux DVD et bluray sortis en mai 2016 chroniqués par nos rédacteurs Mickael Lanoye et Jean-Jacques Corrio qui nous...
Test Blu-ray : Ash vs Evil Dead – Saison 2
On ne va pas faire durer le suspense plus longtemps ; vous avez vu la note accordée par l'auteur de ces lignes à la deuxième saison du show créé par Sam Raimi et sa clique – Ash vs. Evil Dead est probablement la meilleure série ayant débarqué sur nos écrans ces dernières années, une réussite inespérée qui, chose vraiment étonnante, est même parvenue à encore s'améliorer d'une saison à l'autre, en renouvelant le show avec une inventivité de tous les instants qui tient vraiment de l'état de grâce, s'il ne s'agit pas, tout simplement, de génie pur et simple. En effet, après une première saison qui avait littéralement réussi l'impossible en restant fidèle à l'esprit des trois films de la saga Evil Dead tout en apportant des nouveautés enthousiasmantes auxquelles même les fans de la première heure n'auraient pas osé rêver, la deuxième saison du show confirme tout le bien que l'on pensait de la série, et dépasse même toutes nos attentes avec dix épisodes extraordinaires.
Test Blu-ray : November criminals
Si le film n’a pas eu l’honneur de sortir dans les salles françaises, on se souvient avoir récemment découvert la bande-annonce de November criminals sur les DVD et Blu-ray édités par Sony Pictures ; cette dernière « vendait » le film comme un thriller de machination, rappelant par exemple le cinéma d’Alan J. Pakula dans les années 90. Quelle ne fut pas dès lors notre surprise à la découverte du film, qui s’avère radicalement différent de ce à quoi on s’attendait…
Test DVD : Destination planète Hydra
La carrière de Pietro Francisci, peu prolifique par rapport à beaucoup d'artisans italiens du bis des années 50-60, fut essentiellement placée sous le signe du péplum. On lui doit notamment quelques bons petits représentants du genre, comme La reine de Saba ou quelques aventures d'Hercule avec Steve Reeves et photographiées par Mario Bava. Sous l'influence de La planète des vampires du même Mario Bava (1965), Francisci s'est néanmoins laissé tenter par la science-fiction en 1966, avec Destination planète Hydra, petit délice de sucrerie bis autant influencée par le serial que par la bande dessinée.
Test Blu-ray : Au service du diable
Atmosphérique, étrange et fort réussi, Au service du Diable est une solide petite œuvre tournée vers le « Bis », dont la particularité est d’être une coproduction en provenance de Belgique, réalisée par un cinéaste originaire du Plat Pays, Jean Brismée – dont il s’agira d’ailleurs du seul et unique long-métrage. Curieusement, malgré sa maigre expérience derrière la caméra, le film se démarquera sans peine du « gros » de la production de l’époque par le grand soin apporté à sa mise en scène, qui impose un découpage précis, beaucoup de style et un rythme habilement contrôlé. La photographie est par ailleurs absolument excellente, tout est mis en œuvre avec talent pour mettre en valeur le décor du château et ses intérieurs, surtout quand ils sont plongés dans l’obscurité ou la semi-obscurité. Ainsi, certains cadres et séquences s’avèrent réellement de toute beauté : on pense par exemple aux plans d’ensemble dans le salon, durant lesquels un lent travelling latéral nous permet de découvrir l’un après l’autre chaque groupe de personnages, ou encore à ceux prenant place dans le laboratoire du baron. Le souci du moindre détail se retrouve réellement à l’écran, ce qui pourra sembler très étonnant au cœur de ce genre de productions où le mot d’ordre semblait généralement être de tourner rapidement, au détriment parfois de la technique pure.
Test DVD : Dounia – Le grand pays blanc
Dounia – Le grand pays blanc commence là où s’arrêtait le film précédent : avec ses grands-parents, Dounia habite désormais au Canada, où elle va devoir s’adapter à une nouvelle culture, ainsi qu’à un climat beaucoup plus rude que dans son pays d’origine.
Test DVD : Powers – Saison 1
Les séries TV mettant en scène des super-héros sont très à la mode depuis quelque temps. Si l'on met de côté les français de chez Hero Corp., on pourra suivre les aventures d'Arrow et Flash, issus de l'univers DC Comics, mais également de Daredevil ou des Agents of SHIELD, qui viennent quant à eux de l'écurie Marvel. Créée par Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming, la série de comics Powers fut publiée aux alentours des années 2000 chez Image puis Icon Comics. Traduite en français depuis 2002, Powers est un comic-book fort et attachant, mélangeant de façon très intéressante le polar traditionnel et un univers peuplé de super-héros, un peu à la façon de Gotham Central ou Alias par la suite, Alias étant également une série créée par Brian Michael Bendis et se greffant à l'univers Marvel, et plus particulièrement à celui de la série Daredevil.
Test DVD : Les nuits de Lucrèce Borgia
Si le genre est aujourd’hui malheureusement tombé en désuétude, le film de cape et d’épées a donc à son actif des dizaines de grands succès populaires tournés pendant les années 50/60 ; Les nuits de Lucrèce Borgia fait partie de cette mouvance, et en constitue même le parfait petit représentant, malgré un titre un peu racoleur fleurant bon la romance érotique dont nous régaleraient régulièrement les italiens durant les années 70. Réalisé en 1959 par Sergio Grieco, fier artisan ayant œuvré dans à peu près tous les genres du bis (Jules César contre les pirates, L’agent Gordon se déchaîne, Superman contre les robots, Ultime violence…), le film met en scène des acteurs en provenance de toute l’Europe : la cruelle Lucrèce est incarnée par la britannique Belinda Lee, le héros sans peur et sans reproche par le bondissant Jacques Sernas, tandis que l’objet de son amour pur et désintéressé prend les traits de Michèle Mercier, connue pour son interprétation d’Angélique, marquise des anges. L’Italie sera également à l’honneur avec des méchants impitoyables interprétés par Arnoldo Foà et Franco Fabrizi, tandis que le sympathique valet du héros sera incarné par Mario Tulli.
Test DVD : Cannabis – Saison 1
Alors que depuis de nombreuses années on ne compte plus les films et/ou séries TV s’étant fait un point d’honneur à proposer une vision « naturaliste » du boulot de flic ou de représentant de l’ordre, personne pour l’instant ne semblait s’être attaché à représenter de façon « réaliste » les petites mains qui s’agitent, de l’autre côté de la barrière de la loi, autour du trafic de stupéfiants. Question de morale sans doute – qu’il s’agisse de petit ou gros trafic de drogue, la représentation que l’on en a généralement dans la fiction est soit complètement diabolisée, soit au contraire montrée sous le jour excessivement flatteur et assez ridicule popularisé par le « Gangsta Rap », sous-entendant presque qu’il suffit de claquer des doigts pour se monter un business viable et amasser le cash, les guns, filles faciles et autres grosses bagnoles.
Test Blu-ray : Coffy, la panthère noire de Harlem
S’il n’est ni le premier ni le meilleur film de Blaxploitation ayant vu le jour dans les années 70, Coffy, la panthère noire de Harlem s’impose en revanche comme l’un de ses représentants les plus célèbres. Néanmoins, les raisons du succès du film auprès du public, malgré les années qui nous séparent de sa sortie, sont nombreuses. Déjà, il faut noter que le personnage-titre, la redoutable Coffy, est interprétée par Pam Grier, véritable icône du genre, et chouchou des fanboys depuis 1997 puisqu’elle fut également l’héroïne de Jackie Brown, le troisième film de Quentin Tarantino. Sorti juste avant l’explosion du format DVD, le film de Tarantino a probablement largement contribué à remettre en lumière la Blaxploitation en France, que les jeunes cinéphiles d'alors ont découvert par le biais de Pam Grier, et de Coffy, la panthère noire de Harlem naturellement.