Test Blu-ray : Hors de portée

0
Avec son récit mettant en scène, au cœur du désert des Mojaves (son paysage dévasté et son cagnard de tous les diables), un cruel jeu du chat et de la souris entre un vieux psychopathe au sang froid redoutable et un jeune blanc-bec aux ressources insoupçonnées, Hors de portée fait forcément beaucoup penser à un autre film utilisant grosso merdo

Test Blu-ray : Embrasse-moi vampire

0
Malgré les apparences, Embrasse-moi vampire n’est pas réellement un film fantastique. Bien sûr, l’intrigue du film imaginée par Joseph Minion recycle des éléments du mythe du vampire, et utilise des codes formels typiques du cinéma d’épouvante...

Test Blu-ray : L’horrible invasion

0
L’horrible invasion, c’est le titre français d’un petit classique du fantastique US avec William Shatner et de grosses n’araignées pleines de pattes poilues, longtemps invisible chez nous, au point d’en être même peut-être plus connu dans l’hexagone sous son titre original, Kingdom of the spiders.

Test Blu-ray : La Chute de Londres

0
La chute de Londres réintègre les survivants du premier film pour un nouveau baroud d’honneur, placé cette fois, événements récents obligent, sous le signe du « terrorisme global ». Intense, viril, jouissif et vraiment décomplexé !

Test Blu-ray : Phantasm III – IV – V – Coffret « Intégrale »

0
Retour sur les trois derniers épisodes de la saga Phantasm, qui sont arrivés il y a quelques jours sur les linéaires de vos revendeurs de Blu-ray / DVD préférés au sein d’un coffret réunissant l’intégralité de la saga créée en 1979 par Don Coscarelli....

Test Blu-ray : Laurin

0
Quand Laurin sort sur les écrans allemands en 1989, son réalisateur Robert Sigl n’a que 27 ans, et il ignorait probablement à l’époque qu’il tournerait assurément là le film de sa vie. Diamant noir et romantique, visuellement époustouflant, le film préfigure même une partie des délires visuels d’Hélène Cattet et Bruno Forzani sur Amer, qui serait pourtant tourné rien que vingt ans plus tard.

Test Blu-ray : Razorback

0
Au contraire d’un gars comme Peter Hyams, honnête artisan de la série B qui a toujours su privilégier l’efficacité aux artifices techniques et aux effets stroboscopiques, Russell Mulcahy n’est jamais vraiment parvenu à se trouver un style hors des clips « plus 80’s tu meurs » qui l’ont fait connaitre, et qu’il a mis en boite pour de fiers représentants de la décennie spandex fluo, tels que Duran Duran ou Billy Joel. D’où une carrière en dents de scie oscillant le plus souvent entre le mauvais et le très mauvais, allant d’un Highlander ô combien surestimé à une flopée de téléfilms qui feraient passer le cinéma d’Uwe Boll pour du Kubrick.

Test Blu-ray : En route pour la gloire

0
Pour ceux qui l’ignoreraient, En route pour la gloire est l’adaptation cinématographique de l’autobiographie de Woody Guthrie, légende de la folk américaine. En réalité, le film de Hal Ashby ne retrace que quatre ans de la vie de Guthrie, mais il s’agit d’années décisives qui le mènent de Pampa, sa petite ville du Texas, à la Californie de la Grande Dépression, celle des Raisins de la colère de John Steinbeck puis de John Ford, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. C’est au cours de cet itinéraire imprévu et pour le moins rugueux que Guthrie affirmera son attachement aux laissés pour compte de la société US, à ceux qui luttent pour leur survie quotidienne, victimes des retombées d’un système corrompu. A sa façon bien sûr, En route pour la gloire est également, à travers le personnage de Woody Guthrie, une apologie du légendaire « individualisme » américain, mais d’un individualisme toujours confronté à une idée de « fraternité sociale ». Et par-delà le personnage de Guthrie, c’est tout un pan du peuple américain qui se révèle, oublié dans la représentation Hollywoodienne traditionnelle – même si bien sûr, le film de Hal Ashby doit beaucoup à son décor social, qui s’avère lui-même un reflet du cinéma Hollywoodien des années de la Grande Dépression, qui a largement contribué à ancrer cette période dans la mémoire collective des cinéphiles.

Test Blu-ray : Le BGG – Le Bon Gros Géant

0
Le BGG - Le Bon Gros Géant marque les retrouvailles entre Steven Spielberg (réalisation) et Melissa Mathison (scénario) plus de trente ans après E.T. l’extra-terrestre. Même si bien sûr, le récit en lui-même est « vampirisé » par la patte de Roald Dahl.

Test Blu-ray : Blood Drive – L’intégrale

0
En l’espace d’une dizaine d’années environ, le petit monde des séries TV s’est vu profondément métamorphosé. Si avant 2010, des séries telles que Heroes ou Lost avaient déchainé les passions du public à travers le monde, ces dernières restaient avant tout des séries « familiales », destinées au plus grand nombre et donc encore relativement consensuelles dans leur ton, leur sujet ou leur public cible. L’engouement généralisé des téléspectateurs autour de ces séries ambitieuses a néanmoins créé un véritable « déclic » du côté des producteurs et des chaines de télé, qui mènerait à peine quelques années plus tard à la création des « grandes » séries TV contemporaines, les Game of thrones, Walking dead et autres Breaking bad que tout le monde a vu et adoré, et qui sont en seulement quelques saisons devenus des classiques incontournables de la culture populaire, et qui ont contribué à prouver que le fait de s’adresser à un public adulte n’était pas forcément incompatible avec celui de générer des profits importants. Inévitablement, on a peu à peu commencé à voir émerger des séries orientées vers le fantastique et l’horreur, plus ambitieuses d’un point de vue narratif, mais bénéficiant également de budgets et d’effets spéciaux nettement plus impressionnants. Et puisqu’il convient d’aller de plus en plus loin, et d’oser de plus en plus de choses, Syfy s’est engouffré dans le giron de HBO en injectant des fonds dans Z Nation, une série horrifique absolument folle et décalée s’amusant de ses propres outrances, et qui présentait la particularité de repousser les limites de la connivence entre showrunners et spectateurs.

Test Blu-ray : Coffret – Intégrale Jane Campion

0
Cinéaste incontournable, Jane Campion, a bâti l'ensemble de son œuvre sur des portraits de femmes fortes, bien déterminées à se libérer des carcans et des normes qu'une société dominée par les hommes veulent leur imposer.

Test Blu-ray : Comme un chien enragé – Édition Prestige limitée

0
Un peu plus de trente ans après sa sortie dans les salles françaises, la redécouverte de Comme un chien enragé provoquera à coup sûr une interrogation dans l’esprit du spectateur contemporain : mais qu’est-il donc arrivé à James Foley ?

Derniers articles

Critique : Martha

Célébré à juste titre pour ses plus de vingt longs-métrages de cinéma, tournés à un rythme endiablé en l'espace de treize ans, Rainer Werner Fassbinder excellait tout autant dans son travail pour la télévision allemande. Les mini-séries « Huit heures ne font pas un jour » et « Berlin Alexanderplatz » en témoignent brillamment.

Critique Express : Germaine Acogny, l’essence de la danse

Appelée Maman Germaine lorsqu'elle est à l'École des Sables qu'elle a créée près de Dakar, Germaine Acogny possède d'autres titres de gloire très importants, par exemple l'obtention d'un Lion d'or de la danse lors de la Biennale de Venise de 2021, par exemple l'obtention du Grand Prix de l'Académie des Beaux-Arts en chorégraphie en octobre 2023.

Les sorties du 2 juillet 2025

Après la Fête du cinéma et les cycles de rattrapage cannois, que reste-t-il à espérer de cet été 2025 ? Pas grand-chose, pourrait-on avoir tort d'écrire. Car en dehors du mastodonte hollywoodien de la semaine qui s'offre le luxe un peu futile d'une sortie décalée, il y a quand même de quoi étancher votre soif de cinéma !

Critique : 13 jours 13 nuits

Les événements contés avec une efficacité certaine dans 13 jours 13 nuits ont beau n'avoir eu lieu qu'il y a quatre ans, tant de choses se sont passées dans le monde depuis, qu'on court le risque d'oublier le triste sort de la population afghane, lâchement abandonnée à son destin entre les mains intégristes des talibans.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Subway

0
Très représentatif de la frénésie clippesque des débuts de MTV, qui commençait à envahir le cinéma dans le monde entier, Subway est une œuvre étrange, pleine de musique, de fumée, de lumières et de fantaisies capillaires.