Test Blu-ray : Au hasard Balthazar + Mouchette
Petit à petit, l’œuvre de Robert Bresson s’étoffe un peu plus au format Haute-Définition. Jusqu’à ce jour cependant, deux œuvres majeures de sa filmographie manquaient encore à l’appel, au grand dam de ses admirateurs les plus acharnés : il s’agissait du diptyque composé par Au hasard Balthazar (1966) et Mouchette (1967). Deux films comptant parmi les plus célèbres et les plus appréciés au sein de la carrière de Bresson, et qui avaient d’ailleurs profondément marqué les mémoires lors de leurs sorties respectives. Grâce à Potemkine Films, le spectateur va pouvoir (re)découvrir ces deux films essentiels en Blu-ray…
Test Blu-ray : La vie est belle
Affichant une note de 8,6/10 sur le site de référence IMDb, calculée sur la base de plus de 376.000 spectateurs, La vie est belle semble unanimement considéré comme un chef d’œuvre, au point de s’offrir sur ledit site une meilleure note que Citizen Kane.
Test Blu-ray : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards...
Si Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages constitue la première expérience de Michel Audiard en tant que réalisateur, en 1968, le « style Audiard » était déjà parfaitement rôdé, entre le polar et le cartoon.
Test Blu-ray : Wedding nightmare
Si l’affiche française de Wedding nightmare a indéniablement bénéficié d’un soin tout particulier, et du travail sans doute acharné d’un graphiste de talent, elle n'en reflète pas pour autant tout à fait l'esprit du film.
Test Blu-ray : Queens
Pour son arrivée en France, le thriller de Lorene Scafaria intitulé Hustlers a été retitré par un autre mot anglais : Queens. Au Québec, le film s’est offert un titre francisé, mais que certain(e)s pourront sans doute trouver réducteur : Arnaque en talons. La volonté des distributeurs semble cependant être la même dans les deux cas : il fallait trouver un titre capable de placer directement le film dans l’esprit du spectateur comme faisant partie de cette nouvelle vague de films portés par un casting – et parfois même une équipe technique – quasi-uniquement composé de femmes. S.O.S. Fantômes, Wonder Woman, Ocean’s 8, Birds of prey sont ainsi autant de blockbusters qui s’affichaient comme des films 100% Girl Power, que les hommes pourront, selon leur sensibilité, trouver profondément « excluants » ou pas (ne riez pas, on en connaît). Si cette « mode » aux allures violemment revendicatrices prendra sans doute fin d’ici quelques années pour laisser la place à une autre, elle permet néanmoins à des actrices dont la carrière est en perte de vitesse de s’affirmer de nouveau fièrement à Hollywood, levant le poing et/ou tendant le majeur pour protester contre un système toujours prompt à se débarrasser des actrices de plus de 35 ans.
Test Blu-ray : L’Étudiante
Grand classique populaire de la comédie romantique niaise made in France, L'Étudiante a remporté, avec 1.583.067 entrées, un grand succès dans les salles en 1988, confirmant l’histoire d’amour des français de l’époque avec la jeune Sophie Marceau.
Test Blu-ray : Les damnés
Réalisé en Europe par un Joseph Losey fuyant la chasse aux sorcières du Maccarthysme, Les damnés (également connu sous le titre The damned ou These are the damned) s’avère une production Hammer Films extrêmement singulière, détonnant avec clairement avec les autres films mis en boite par le studio britannique à la même époque.
Test Blu-ray : Les cadavres ne portent pas de costard
La collaboration entre Steve Martin (acteur) et Carl Reiner (réalisateur) a donné naissance à trois chefs d’œuvres de la comédie américaine entre 1979 et 1983 : Un vrai schnock, Les cadavres ne portent pas de costard et L'homme aux deux cerveaux.
Test Blu-ray : Les Maléfices de la momie
Profondément typique du soin apporté par la Hammer à ses productions, même les plus modestes, tout au long des années 60, Les maléfices de la momie remet, comme son titre l’indique clairement, le personnage de « la momie » sur le devant de la scène.
Test Blu-ray : Maléfique 2 – Le pouvoir du mal
Les films produits par Disney se suivent et ne se ressemblent pas : après le carton international du Roi lion en 2019 (1,65 milliard de dollars de recettes, 9,7 millions d’entrées en France), qui précédait de peu l’autre carton constitué par La reine des neiges II (1,43 milliard de dollars de recettes, 7,4 millions d’entrées en France), on avait vu débarquer sur les écrans Maléfique 2 : Le pouvoir du Mal, une nouvelle aventure d’Angelina Jolie dans la peau de la sorcière la plus iconique de la maison Disney – une fausse méchante qui, on le rappelle, avait sorti elle-même la Belle au bois dormant de son sommeil forcé dans le film de 2014. Maléfique en 2014, c’était 760 millions de dollars de recettes (830 après l’exploitation du film en vidéo), et deux millions de spectateurs en France. En 2019, Maléfique 2 : Le pouvoir du Mal n’a quant à lui cumulé « que » 477 millions de dollars, et réuni 2,6 millions de français dans les salles. Les adeptes hexagonaux augmentent, mais paradoxalement, le film a rapporté moitié moins que l’original aux Etats-Unis. Les chiffres sont déjà fracassants, mais on suppose qu’avec l’habitude des recettes dépassant régulièrement le milliard, la boite à Mickey doit franchement tirer la gueule à moins de 300% de rentabilité de nos jours. Dans les bureaux de Disney, des têtes vont tomber !
Test Blu-ray : Une baraque à tout casser
Trop occupés à se lamenter sur leur âge grandissant et le fait d’être passés du statut très convoité de « jeune » à celui, plus infamant, de « ieuv », les cinéphiles nés, grosso modo, entre 1970 et 1985 – et donc âgés aujourd’hui de 35 à 50 ans – ne mesurent qu’en de très rares occasions la chance qu’ils ont eue de découvrir durant leur enfance ou leur adolescence les trésors de la comédie américaine des années 80. Si beaucoup de ces comédies ont certes mal vieilli, la nostalgie reste, et surtout, les ieuv d’aujourd’hui peuvent se targuer d’avoir connu, en leur temps, des acteurs aujourd’hui complètement oubliés (Dudley Moore, John Candy, John Belushi) ou en passe de le devenir (Steve Martin, Chevy Chase, Dan Aykroyd, Eddie Murphy). Mieux encore : ils sont les mieux placés pour avoir pu assister au changement de registre complet d’une petite poignée d’acteurs, passés du jour au lendemain et sans réel signe avant-coureur de la pignolade et des interprétations ouvertement comiques à des rôles plus sérieux – on pense par exemple à Bruce Willis, Michael Keaton ou bien sûr à Tom Hanks, qui nous intéresse aujourd’hui.
Test Blu-ray : Le Temps du châtiment
Cela peut paraître étonnant étant donné la maîtrise formelle déployée par le cinéaste, mais Le temps du châtiment n’est que le deuxième long-métrage de cinéma de John Frankenheimer.