Tobias Dunschen
Albi 2017 : palmarès & bilan
La 21ème édition des Œillades, le Festival du Film francophone d'Albi, s'est terminée hier soir avec l'annonce du prix du public. Le public justement était au rendez-vous lors de cet événement cinématographique en province, dans le Tarn, qui a pu battre son record de fréquentation, grâce à une hausse d'environ 30 % du nombre de spectateurs !
Décès du chef opérateur Matthieu Poirot-Delpech
Le chef-opérateur français Matthieu Poirot-Delpech est décédé hier. Il était âgé de 58 ans. Responsable de l'aspect visuel d'une vingtaine de longs-métrages de cinéma, d'une dizaine de téléfilms et d'autant de courts-métrages, il avait souvent collaboré avec le tandem de réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau.
Albi 2017 : compétition de courts-métrages
Changement de format en ce début de notre deuxième journée au 21ème Festival d'Albi, grâce à la compétition de courts-métrages, assemblée sous la supervision de l'association Cinéforum et en collaboration de pas moins de cinq collèges de la région. La présence du public scolaire s'est par ailleurs une fois de plus fait ressentir dans la salle bondée du Cinémovida, où a eu lieu la projection des huit courts annoncés, ainsi qu'en bonus celle d'un neuvième, hors compétition, Mlle Chocolat de Philippe Etienne.
Le box-office de la semaine du 15 novembre 2017
Le box-office français est loin d'avoir retrouvé son tonus en cette semaine 46, allant du 15 au 21 novembre 2017 ! Les entrées cumulées des sept jours passés perdent en effet environ cent mille spectateurs par rapport à la semaine précédente. Elles demeurent donc à un niveau à peine satisfaisant, à un peu moins de 3 300 000 entrées en tout et pour tout.
Albi 2017 : La Douleur
Marguerite Duras, rien qu'à l'évocation de ce nom, les uns fuient et les autres s'extasient. Ce monument de la culture française n'est certainement pas fait pour tout le monde, grâce ou plutôt à cause de son exigence littéraire et de son style de vie, qui aurait de quoi faire rouspéter de nos jours, où le tabagisme et sa représentation au cinéma font débat de façon plus ou moins sensée.
Albi 2017 : Les Grands esprits
La France et ses banlieues : ces zones de non-droit ont une réputation tellement peu flatteuse que le cinéma n'ose s'y aventurer que pour se lamenter bruyamment sur tant d'injustice sociale. En somme, c'est une thématique casse-gueule, puisqu'en près d'un demi-siècle que ces cités ghettos existent, aucun politicien n'a trouvé ni la volonté, ni le courage de changer la donne dans cet environnement de vie pour le moins précaire.
Albi 2017 : Plonger
Rarement, un film a si bien porté son nom ! Trêve de (mauvaise) plaisanterie, il nous aura fallu du temps pour remonter des profondeurs abyssales de la prétention cinématographique, vers lesquelles nous emmène Mélanie Laurent dans son troisième long-métrage de fiction. Plonger, c'est d'abord comme regarder, impuissant, une bande-annonce qui dure des plombes, puis être propulsé dans un univers moins dépaysant que franchement affligeant.
Albi 2017 : Carré 35
Chaque famille a son histoire. Ce roman d'une vie, démultiplié à travers le prisme des frères et sœurs, des parents et grands-parents, des oncles et tantes, ne concerne en général qu'un cercle restreint de personnes, conformément à la règle de pudeur largement répandue dans notre civilisation, qui veut que le linge sale se lave en interne, sans importuner les autres, ni s'exposer à leur jugement.
Les sorties du 22 novembre 2017
Du programme assez hétéroclite de cette semaine de cinéma, aucune tendance claire n'a l'air de se dégager. Et aucun film vraiment incontournable non plus, à première vue. C'est par conséquent une fois de plus un peu par défaut que nous vous conseillons en priorité une œuvre, qui court le risque de passer inaperçue dans le déluge ininterrompu des sorties hebdomadaires, en l'occurrence Western de Valeska Grisebach.
Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)
Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.
Critique : Closet monster
Si, dans des cas exceptionnels, l'adolescence n'est qu'un long fleuve tranquille, pareille absence d'une mise en question virulente des schémas de vie proposés par les générations précédentes se vengera tôt ou tard par une infantilisation, qui peut durer jusqu'à un âge avancé. Mieux vaut donc crever l'abcès, quitte à passer des moments franchement désagréables, en conflit ouvert avec la terre entière, mais en ayant en perspective au bout du tunnel de ces années de galère existentielle une affirmation de soi digne d'un adulte bien dans sa peau.
Arras 2017 : palmarès & bilan
La 18ème édition de l'Arras Film Festival s'est terminée dimanche dernier, le 12 novembre, avec l'annonce du palmarès des trois jurys et du prix du public au Casino d'Arras.