Arras 2017 : palmarès & bilan

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La 18ème édition de l’Arras Film Festival s’est terminée dimanche dernier, le 12 novembre, avec l’annonce du palmarès des trois jurys et du prix du public au Casino d’Arras.

Atlas d’or – Grand prix du jury
The Line (Slovaquie) de Peter Bebjak
Dotation de 12 000 € offerte par la Communauté Urbaine d’Arras à la société prenant en charge la distribution de films en salles en France dans les douze mois de l’attribution du prix

Atlas d’argent – Prix de la mise en scène
Zagros (Turquie) de Sahim Omar Kalifa
Dotation de 5 000 € offerte par la Région Hauts-de-France au réalisateur du film primé

Mention spéciale du jury à Aleksandr Yatsenko pour son interprétation dans Arrhythmia de Boris Khlebnikov


Prix de la critique
En partenariat avec le Syndicat Français de la Critique de Cinéma
Arrhythmia (Russie) de Boris Khlebnikov


Prix du public
Zagros (Turquie) de Sahim Omar Kalifa
Dotation de 5 000 € offerte par le Département du Pas-de-Calais à la société prenant en charge la distribution de films en salles en France dans les douze mois de l’attribution du prix


Prix Regards jeunes – Région Hauts-de-France
The Line (Slovaquie) de Peter Bebjak
Dotation de 2 000 € offerte par BNP Paribas au réalisateur du film primé

Les films primés seront repris à Paris, au Christine 21, le mercredi 6 décembre. Ils feront également une tournée régionale pendant le mois de décembre.

Trop, c’est trop ! Trop de films, trop de rencontres, une ambiance trop sympa et des plats trop succulents : on l’aime trop ce « petit » festival de province, qui a tous les avantages d’un grand, les inconvénients en moins ! Ma découverte pendant trois jours de l’Arras Film Festival a en effet été des plus plaisantes. Fatigante aussi, à force d’enchaîner les films à un rythme tout de même raisonnable et d’en tenir compte à peu près en direct. Mais l’esprit festivalier était définitivement présent dans cette zone rapprochée, où le cinéma était roi. Comparé à d’autres festivals de taille semblable, celui d’Arras surprend d’emblée par la proximité des lieux, les quelques mètres à parcourir entre mon hôtel et le cinéma Cinémovida, avec en face la tente appelée affectueusement le Village en guise de quartier général, permettant une circulation aussi rapide qu’à l’abri des arcades, en cas d’intempéries de saison, heureusement très passagères cette année. Et même pour se dégourdir les jambes entre deux films, il était facile de déambuler sur les deux belles places emblématiques de la ville, la Grand’Place et celle des Héros, quasiment côte à côte, plutôt que de piétiner dans la file d’attente joyeusement chaotique du complexe, où j’ai vu la grande majorité de mon programme personnel.

L’immense avantage d’être en festival, au lieu de piocher quelques films par ci, par là, dans l’offre écrasante à Paris, alors que la vie de tous les jours continue à côté, je l’ai à nouveau senti vivement pendant mon court séjour arrageois : participer activement à l’effervescence de l’événement, ainsi qu’à sa remarquable convivialité, tout en faisant des rencontres professionnelles des plus décontractées, loin de la hiérarchie propre au snobisme de la capitale. Impossible donc de tout voir et d’assister à tout pendant ce semi-marathon passionnant – à se demander comment faisait le public majoritairement âgé qui remplissait sans discontinuer les salles jusqu’à la dernière place, au détriment d’une assiduité scolaire sans regrets moins marquée ? –, mais rien qu’en feuilletant le catalogue digne d’un festival majeur, qu’en me remémorant ces formules du jour exquises servies au Village, grâce auxquelles je n’ai même pas pu explorer une partie substantielle des pas moins de dix-huit (!) restaurants partenaires, sans oublier les cocktails servis pour l’apéro dans la lounge des invités, et surtout, la raison sine qua non de ma présence à Arras, l’accueil chaleureux de l’adorable attachée de presse toujours très disponible, j’ai d’ores et déjà hâte d’y retourner !

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
Gaspard va au mariage de Antony Cordier (Avant-premières) (critique)
Handle with care de Aril Andresen (Compétition européenne) (critique)
M de Sara Forestier (Avant-premières) (critique)
Marie Curie de Marie Noëlle (Découvertes européennes) (critique)
Marvin ou la belle éducation de Anne Fontaine (Avant-premières) (critique)
The Miner de Hana Slak (Compétition européenne) (critique)
Une part d’ombre de Samuel Tilman (Compétition européenne) (critique)

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