Test Blu-ray : Green room – Édition director’s cut non censurée

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Green room – Édition director’s cut non censurée

 
États-Unis : 2015
Titre original : –
Réalisateur : Jeremy Saulnier
Scénario : Jeremy Saulnier
Acteurs : Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart
Éditeur : M6 Vidéo
Durée : 1h36
Genre : Thriller, Horreur
Date de sortie cinéma : 27 avril 2016
Date de sortie DVD/BR : 7 septembre 2016

 

 

Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires, plus que jamais déterminés à éliminer tout témoin gênant…

 

 

Le film

[3/5]

« Deux ans après Blue Ruin présenté dans cette même section, la Quinzaine des Réalisateurs nous redonnait déjà des nouvelles de son réalisateur Jeremy Saulnier avec Green room lors de l’édition 2015 du Festival de Cannes. (…)

Ce film avec des séquences gore troublantes (une main luttant pour garder une porte fermée, l’emploi de chiens à dents acérées) a permis au réalisateur de rendre hommage à son attachement à la musique punk avec humour mais sans ironie, les séquences musicales étant plutôt efficaces. Le contexte néo-nazi plonge les quatre amis dans une ambiance « Blues Brothers dans un bar country » mais avec une issue moins positive, pour eux comme pour leurs ennemis d’une nuit. Le film s’inscrit dans la continuité d’un genre efficace pour le suspense, le film dit « de siège » autant les plus prestigieux exemples que furent Assaut de Carpenter ou La Nuit des morts vivants de Romero que dans des séries B plus méconnues telles que le sobrement titré canadien Siège de Paul Donovan et Maura O’Connell dans les années 80. L’on pourrait citer d’autres titres, oui, l’on pourrait, mais l’on ne fera pas (j’ai un doute sur cette phrase). Le réalisateur en maîtrise les codes, sait les détourner, accélère de façon très pertinente le rythme dans les tentatives illusoires des otages de croire qu’ils pourront fuir en forçant le passage même s’il se laisse parfois piéger par des rebondissements attendus qui atténuent la portée finale de l’œuvre moins audacieuse qu’elle n’aurait pu l’être. (…)

Inégal dans certains de ses rebondissements mais franchement réjouissant dans l’ensemble (en particulier dans le cadre d’un festival riche en drames feutrés – mais pas que, attention), Green Room fait preuve d’une grande qualité formelle et de caractérisation suffisamment convaincante de ses personnages. Sans atteindre la force de son précédent opus, Jeremy Saulnier confirme un sens du cinéma de genre, à l’égal, au moins potentiellement, d’un Jim Mickle, nouvel habitué, comme lui, de la quinzaine, se révélant parfois très surprenant. »

Extrait de la critique de Pascal Le Duff. Découvrez-la en intégralité en cliquant sur ce lien.

 

 

Le Blu-ray

[4/5]

Le Blu-ray du film édité par M6 Vidéo nous propose de découvrir Green room non pas dans sa version exploitée dans les salles françaises, qui fut, on le rappelle pour les plus distraits, censurée de quelques secondes parmi les plus craspec pour éviter une interdiction aux moins de 16 ans, mais dans sa version « director’s cut non censurée ». Le master du film s’avère d’une belle précision, et malgré sa photo un peu sombre tendant à réduire un peu le piqué général et le punch des couleurs, le nouveau film de Jeremy Saulnier s’offre une présentation tout à fait enthousiasmante en haute définition. Les contrastes sont au taquet, permettant une parfaite lisibilité, même durant les scènes les plus sombres (et il y en a), et l’ensemble nous offre un rendu visuel assez bluffant. Côté audio, l’éditeur nous offre, comme à son habitude, à la fois la VF et la VO en DTS-HD Master Audio 5.1. Si le rendu est sans doute plus pêchu en VO, les deux mixages s’avèrent parfaitement enveloppants et immersifs, avec une spatialisation très fine durant les scènes d’enfermement et littéralement tonitruante sur les scènes d’action. On notera cependant un mixage un peu « bas » côté volume, qui vous forcera peut-être à jouer un peu avec la molette de votre ampli durant les premières minutes du film.

En guise de bonus, et pour consolider l’expérience « cinéma », M6 Vidéo nous propose juste une série de bandes-annonces en avant-programme (Braqueurs, High-rise), ainsi que celle de Green room.

 

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