Test DVD : Futurama – Saison 8

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Futurama – Saison 8


 
États-Unis : 2013
Titre original : Futurama
Créateurs : David X. Cohen, Matt Groening
Acteurs (VO) : Billy West, John DiMaggio, Katey Sagal
Éditeur : 20th Century Fox
Durée : 4h46 environ
Genre : Série TV, Animation
Date de sortie DVD : 4 mars 2015

 

 

Vous ! Oui… Vous, simple terrien ! Vous êtes maintenant sous l’emprise de Futurama, la série animée extra-terrestre créée par Matt Groening. Dans ces nouveaux épisodes toujours aussi futuristes, vous verrez Fry se lier d’amitié avec un jeune monstre, le professeur Farnsworth rejoindre un gang de punks, ou encore Bender préparer une compétition de claquettes ! Ces épisodes, vous allez les regarder, vous allez les aimer, et surtout : vous allez rire…

 

 

La saison

[5/5]

Depuis une vingtaine d’années, on ne cesse de s’émerveiller devant la vivacité déployée par les auteurs de séries d’animation dans le but de faire rire le public. Des Simpson à South Park en passant par les créations de Seth McFarlane ou Genndy Tartakovsky, la créativité ne se dément jamais quand il s’agit de faire fonctionner nos zygomatiques. La huitième saison de Futurama, la série animée créée par David X. Cohen et Matt Groening, ne viendra pas contredire cet état de fait : en seulement treize épisodes, Fry, Leela et surtout l’impayable robot Bender vous offriront plus de francs éclats de rire qu’une saison entière d’émissions de Nicolas Canteloup.

Créée en 1999 et interrompue en 2003, Futurama renait de ses cendres à la demande populaire en 2010. Depuis cette date, ce n’est que bonheur et plaisir pour les auteurs de la série, qui se régalent à nous offrir des intrigues toujours plus farfelues, de celles qu’ils ne pouvaient accoucher sur papier qu’une seule fois par an sur Les Simpson, à l’occasion des épisodes spéciaux « Halloween ». Pas de limites narratives avec Futurama : tous les délires sont permis, toutes les expérimentations sont de rigueur, étant donné que la série n’est pas limitée par le carcan de la satire sociale mais se déroule dans un univers de science-fiction, on y va gaiement dans toutes les directions possibles et imaginables.

Riche de certains délires complètement barrés (l’épisode « hommage » à Scooby-Doo, Charlotte aux fraises et G.I. Joe), dotée de punchlines énormissimes provoquant des crises de rire incontrôlables (« You were in a zoo ! »), cette huitième saison de Futurama nous réserve donc presque cinq heures de bonne grosse rigolade. Il est à noter qu’officiellement, cette saison distribuée comme la huitième est en réalité la deuxième partie de la septième saison, étalée sur deux ans de diffusion aux États-Unis, entre 2012 et 2013. On attend la prochaine avec impatience !

 

 

Les DVD

[5/5]

Pas assez populaire en France pour bénéficier d’une édition sur support Blu-ray, la huitième saison de Futurama nous arrive donc dans un coffret composé de 2 DVD. Qu’à cela ne tienne, l’image proposée sur support SD est tout de même superbe : l’animation somme tout « simples » essentiellement composée de traits clairs et de couleurs vives sied parfaitement au support. La profondeur de champ ou certains passages un peu plus fouillés sont certes un peu moins resplendissants, mais l’éditeur sait parfaitement composer avec les limites d’un encodage en DVD, et la série reste un vrai bonheur à regarder. Côté son, VO et VF sont encodées en Dolby Digital 2.0 ; les dialogues sont clairs, l’ensemble est dynamique, dans les deux langues : c’est parfait.

Dans la section suppléments, on notera déjà la présence d’un commentaire audio sur chaque épisode de la saison. Le reste des bonus est concentré sur le deuxième disque, avec un peu plus d’un quart d’heure de scènes coupées, finalisées ou toujours à l’état de brouillon. Certains gags s’avèrent hilarants. Le module intitulé L’université de Futurama revient, de façon claire et concise (une vingtaine de minutes en tout) sur trois éléments clés de la réussite de la série : le design des personnages (notamment la transformation de Leela en poulpe), la colorisation (un processus bien plus complexe et important qu’il n’y paraît) et enfin, la modélisation 3D, avec un retour sur certaines scènes précises. Enfin, le module sur le travail des scénaristes mélange l’humour et les informations réelles, et se termine sur la fabrication d’un petit Bender en plastique, qui sera immédiatement signé par Matt Groening pour le vendre une fortune sur eBay. Bref, tout est très intéressant, beau travail éditorial.

 

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