Dunham is back ! Après une saison 2 pleine de rebondissements, la saison 3 hyper dynamique et toujours plus surprenante. Nouvelles dimensions, nouveaux personnages, amour, haine et trahison… les scénaristes se sont complètement lâchés, peut-être même un peu trop.
Attention, spoil les amis !
Souvenez-vous, la saison 2 de Fringe était captivante : Olivia se retrouve coincée dans l’autre monde pendant que son double « Fauxlivia » se fait passer pour elle auprès de Walter, Peter et compagnie. La saison 3, contrairement aux deux premières, est beaucoup plus axée sur l’histoire du trio Olivia-Peter-Walter. On en apprend plus sur leurs origines, ce qui les rend plus attachants, et l’intrigue se recentre lentement vers « la guerre des dimensions parallèles » (les 3/4 des épisodes de la saison sont centrés sur ce thème). Les idées sont intéressantes : on jongle d’un épisode à l’autre avec les différentes dimensions et il est amusant de suivre les enquêtes dans le monde parallèle avec des personnages que l’on connaît physiquement mais aux profils bien différents. Le problème est qu’on se lasse rapidement et au bout du compte on regrette les saisons précédentes.
Les histoires paranormales qui nous faisaient vibrer dans la 1ere saison tendent donc à s’effacer et les débuts d’épisodes, qui étaient toujours réussis (voire flippants), disparaissent petit à petit. Un peu dommage, ou pas puisque l’histoire est désormais focalisée sur les personnages principaux et la future guerre. L’ennui, c’est que cette gue-guerre n’arrive jamais. On attend, on attend et les scénaristes font tout pour nous faire patienter : Peter et Olivia s’avouent enfin leur amour lorsqu’une une rivale de taille débarque pour tout saboter, tout ceci ressemble un peu à un soap et nous éloigne de la dimension originale de Fringe (comme si Mulder et Scully s’étaient avoué leur amour au bout de 3 saisons…). Ça passe très bien quand on est accro, mais dans les rares moments de lucidité que j’ai eu, j’ai trouvé ça quand même tiré par les cheveux. Bon, ça reste quand même très captivant et on est loin d’une série comme Lost qui traiiine en longueur, mais je crains que la saison 4 ne me fasse décrocher.
Nouveaux mondes, voyages dans le temps… à chaque univers son générique et sa musique. Bonne idée de la part des créateurs de la série, on retient particulièrement le générique old school lorsque l’épisode est centré sur Walter dans les années 70 (ou 80 ?).
Coté DVD, le packaging est très joli. On a droit à 6 DVD dans le coffret, chacun étant introduit par un personnage en particulier. Un beau produit pour les fans. Le hic : il y a quelques fautes d’orthographe dans les sous-titres…
