Critique Express : Les damnés

Des soldats qui ne savent pas pourquoi ils sont là, des anti-héros qui s'ennuient, qui doutent, qui s'avèrent découragés, face à un ennemi qu'on leur a désigné mais qu'ils ne voient pas. Y a-t-il moyen plus fort de montrer le caractère inhumain des guerres et la "connerie" qu'elle représente,  comme l'a écrit Jacques Prévert ?

Critique Express : Le dernier souffle

Belle réflexion sur la fin de vie, "Le dernier souffle" apporte un regard émouvant, un regard apaisé et apaisant sur un moment qui fait partie de la vie, car, comme le dit le docteur Masset, dans fin de vie, il y a vie.

Critique : Mémoires d’un escargot

Décidément, Adam Elliot ne fait pas des films d'animation pour enfants. En dépit de sa thématique familiale, biologique, d'adoption ou bien de substitution, Mémoires d'un escargot mériterait presqu'une interdiction aux plus jeunes spectateurs ou tout au moins un avertissement, mettant en garde des parents qui, par erreur, auraient voulu emmener leurs bambins le voir.

Critique : Wicked

Après une demi-heure de métrage, je me suis rendu compte que Wicked n’avait aucune prétention à me prouver son intelligence. Il célébrait même sa naïveté confondante dans des sommets d’humour qui déclenche une chanson quand on ouvre une porte, et puis une autre en fermant la fenêtre, une autre en se lavant les mains etc.

Critique : Au cœur des volcans

La terre hostile, où une personne avant tout attaché à son petit confort et à sa sécurité ne s'aventurerait jamais, est en quelque sorte l'habitat naturel de Werner Herzog. Plus l'endroit est reculé et imperméable à l'influence humaine, plus le réalisateur allemand semble adorer y prendre ses quartiers.

Critique : Companion

Rien n'est ce qu'il paraît être dans ce premier film bien plus proche du genre du thriller à tiroirs multiples que de celui de l'horreur à proprement parler. Sans vouloir trop vous en dévoiler, on peut considérer Companion comme une œuvre entièrement dans l'air du temps, qui réussit simultanément à se moquer des travers de notre époque.

Critique : La Clepsydre

Parfois, les films les plus envoûtants sont ceux auxquels on ne comprend pas forcément grand-chose. Tel est le cas de La Clepsydre, un objet filmique inclassable, créé en pleine guerre froide de l'autre côté du rideau de fer, en Pologne. Ce cauchemar éveillé – à moins qu'il ne s'agisse d'un drôle de fantasme –, le réalisateur Wojciech J. Has l'orchestre de main de maître.

Critique Express : Mon gâteau préféré (Deuxième avis)

Commencé par un gag, "Mon gâteau préféré" se termine par un événement tragique.

Critique Express : Un monde violent

Un premier long métrage prometteur.

Critique : La pie voleuse

Un film seulement moyen de Robert Guédiguian a toujours plus d'intérêt que la plupart des autres films qui sortent au même moment.

Critique : Fenêtre sur cour

Fenêtre sur cour USA - 1955Réalisateur: Alfred HitchcockScénariste: John Michael HayesCasting: James Stewart ; Grace KellyDistributeur: Carlotta FilmsGenre : ThrillerDurée : 1h52 minA la Cinematek...

Critique Express : La mer et ses vagues

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"La mer et ses vagues" est un film dont on peut dire qu'il se mérite tout en donnant une belle satisfaction à celles et ceux qui auront accepté de faire l'effort nécessaire. 

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Test Blu-ray : I Love Peru

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I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

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Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.