Test Blu-ray : Jumanji – Bienvenue dans la jungle

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A l’apparition il y a quelques mois des premières photos de la suite de Jumanji, on s’était dit « tiens, des photos de Voyage au centre de la Terre 2 ». Et puis il s’avérait finalement qu’en fait, non, c’était bien des photos de la suite de Jumanji, qui mettait également en scène Dwayne « The rock » Johnson dans la jungle, en aventurier aguerri entouré de personnages folkloriques.

Test DVD : A ghost story

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« Très beau moment de cinéma, A ghost story repose sur une vision unique de David Lowery (Peter et Elliott le dragon). La construction évanescente du récit et l’inventivité de la mise en scène, avec plans lents et cadre particulier de l’image, possèdent une originalité précieuse. Le réalisateur retrouve le couple de son premier film, Les amants du Texas pour cette variation sur le film de maison hantée. Sa force émotionnelle se transmet à travers un drap expressif, un petit mot laissé dans l’embrasure d’un mur et nos propres souvenirs pour combler les ellipses. Casey Affleck disparaît très vite de l’image et pourtant on ressent le poids de son absence sur Rooney Mara, au jeu minimaliste sublimé dans la scène de la tarte à l’effet madeleine garanti.

Test DVD : Very bad dads 2

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Quoiqu’en disent certains esthètes adeptes d’un cinéma de la forme dont les plans sont pensés au millimètre près, l’Art ne s’embarrasse généralement pas de considérations mathématiques. On en veut pour preuve que la multiplication d’éléments négatifs ne produit que rarement de résultat positif à l’écran ; dans le sens inverse, l’addition d’éléments positifs au cœur d’un seul et même film ne produit pas systématiquement, au final, un film dont la valeur réelle représente la somme des talents mis dans la balance. On avait déjà souligné cet état de fait à la sortie en France de Very bad dads en 2015 (lire notre article) : le film était très attendu car il représentait la rencontre à l’écran de l’équipe du diptyque Comment tuer son boss et du duo Will Ferrell / Mark Wahlberg, et ne pouvait en toute logique que lessiver nos zygomatiques et rougir nos cuisses à force de se les claquer dans l’hilarité générale. Contre toute attente, Very bad dads s’était avéré une bonne « petite » comédie, mais bien éloignée du monument tant espéré.

Test Blu-ray : Capitaine de Castille

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Tourné au Mexique et tentant, autant que faire se peut, de privilégier les lieux « réels » où s’étaient déroulés les faits relatés durant le film, Capitaine de Castille s’avère un film d'aventures très ambitieux, au budget énorme, mettant Tyrone Power sur le devant de la scène alors que se dessine, en arrière-plan, tout un pan de la conquête du Nouveau Monde. Derrière la caméra, on trouve bien entendu le mythique Henry King, collaborateur régulier de l’acteur ; à eux deux, ils représentent une certaine idée du « grand » cinéma Hollywoodien des années 40, épique et spectaculaire mais ne sacrifiant cependant jamais ses personnages sur l'autel du grand spectacle.

Test Blu-ray : Le bonhomme de neige

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Avec son style direct et un peu « bourrin », le romancier norvégien Jo Nesbø s’est créé une place à part dans le petit monde glacial et distancié du polar nordique. Si son approche du roman policier demeure relativement proche de celle proposée par ses confrères écrivains d’Europe du Nord (on est certes loin des provocations en tous genres pratiquées par l’irlandais Sam Millar par exemple), sa « patte » est tout de même reconnaissable par un attachement certain pour l’outrance, notamment dans la description des errances misanthropes de son personnage fétiche, l’inspecteur Harry Hole, qui permet à Nesbø de revisiter l’image classique du flic seul contre tous, accro à la clope et la boisson mais doué pour résoudre les enquêtes. Sous la plume de l’auteur, Hole deviendra une espèce d’enquêteur semi-clodo, que l’on retrouvera à ce jour dans un peu plus de dix romans, certes inégaux mais développant un certain goût du « malsain ».

Test Blu-ray : Man on the moon

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Parmi les nombreuses personnalités ayant émergé du melting-pot de talents que représentait le Saturday Night Live aux États-Unis dans les années 70/80, beaucoup ont rayonné largement au dehors du pays de l’oncle Sam, et sont devenus des acteurs comiques cultes bien au-delà de toutes les frontières. Dan Aykroyd, John Belushi, Chevy Chase, Bill Murray, Eddie Murphy, Steve Martin, Martin Short, Joan Cusack, Robert Downey Jr, Mike Myers, Dana Carvey, Adam Sandler, Rob Schneider, Will Ferrell, Maya Rudolph ou encore Kate McKinnon sont donc autant de personnalités (parmi d’autres) ayant réussi à percer auprès du public international, grâce à leur passage par la case « cinéma ».

Test Blu-ray : Ali Baba et les quarante voleurs

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Dans les années 40, le film d’aventures américain était très fortement teinté d’exotisme : qu’il s’agisse d’explorer les territoires plus ou moins vierges des îles du Pacifique, de découvrir des civilisations « perdues » au cœur de la jungle amazonienne ou de se perdre dans les étendues désertiques du Moyen-Orient, tout était bon pour s’évader gentiment sur le mode gentiment décomplexé du « sérial » des années 20.

Test DVD : Les 3 mousquetaires

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Débarquant en DVD sous les couleurs d’Arte Éditions une douzaine d’années après sa sortie dans les salles françaises, Les 3 mousquetaires est un film d’animation réalisé par Janis Cimermanis pour le Studio AB ou Studio Animācijas Brigāde, spécialisé depuis 1966 dans la production de films d’animation en stop-motion. Pour nos lecteurs qui n’auraient pas encore lu notre article consacré aux merveilles animées produites et réalisées depuis de nombreuses années par ce studio basé en Lettonie, c’est par ici que ça se passe !

Test Blu-ray : Ferdinand

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Les créateurs de L’âge de glace et Rio adaptent Ferdinand, le conte pour enfants de Munro Leaf publié en 1936, déjà mis en images par Disney deux ans plus tard dans un court-métrage de belle facture. La passion numéro uno des Espagnols, la corrida, en prend pour son grade dans cette charge piquante, même si le sujet est en réalité l’aspiration à assumer sa propre personnalité malgré les pressions de ceux qui veulent vous pousser à vous conformer aux attentes extérieures.

Test DVD : Trésors de l’animation : Le meilleur du Studio AB

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Pour la plupart des cinéphiles français, le Studio AB évoque surtout les séries pour ados à l’eau de rose produites par Jean-Luc Azoulay dans les années 90, largement vendues durant quelques années autour de la personnalité de Dorothée, figure emblématique des programmes jeunesse de TF1 à l’époque ; les férus d’animation en revanche savent pertinemment qu’il s’agit en réalité du nom d’un studio spécialisé dans la production de films d’animation en stop-motion et installé dans la ville de Riga, en Lettonie. Il est d’ailleurs possible que cette confusion entre le Studio AB et AB Productions ait pu un temps nuire au Studio Animācijas Brigāde, fondé en 1966 par Arnolds Burovs, et comptant à ce jour près de 140 films à son actif...

Test Blu-ray : Le crime de l’Orient-Express

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Avec l’un des romans les plus connus d’Agatha Christie, Kenneth Branagh se retrouve devant et derrière la caméra, offrant au célèbre Hercule Poirot une incarnation très personnelle, dénuée de tout académisme. (...) Le prologue du Crime de l'Orient Express donne déjà une idée claire de la personnalité du nouveau Poirot, fidèle à ce que l’on en connaît mais plus complexe. Cette ouverture enjouée et précise souligne son tempérament quasi-maniaque, son esprit de déduction inégalé mais aussi ses nouvelles bacchantes, assez magistrales. Il est dépeint comme un être bienveillant qui voit le monde tel qu’il devrait être et en repère les imperfections pour les corriger. Son code moral est rigide, il désapprouve le meurtre sous toutes ses formes et ne tolère aucune exception. Farouchement attaché à la notion de bien et de mal, il devra pourtant revoir ses certitudes. Le récit s’ancre d’ailleurs plus sur la psychologie de Poirot et de ses proies que sur la résolution d’un assassinat. Ici, il est un homme avant tout porté par une forme de mélancolie sourde devant faire face au plus grand dilemme de sa carrière.

Test Blu-ray : 12 jours

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En totale cohérence avec le reste de la (longue) carrière de Raymond Depardon, 12 jours se situe à la croisée des chemins entre deux thématiques importantes de son œuvre : la justice d’un côté, et la psychiatrie de l’autre. Reprenant le dispositif technique d’un film tel que Délits flagrants (1994), en y ajoutant une certaine idée de « proximité » via l’utilisation de champs/contrechamps, 12 jours aborde donc la problématique de l’hospitalisation contrainte par le biais de la parole. Sans stigmatiser ni caricaturer, Depardon met en lumière dix « cas » précis, en prenant le temps de laisser s’installer le dialogue entre le juge et le patient. Souvent fascinant, toujours passionnant, le film se laisse également quelques plages de « repos » entre chaque cas clinique, sur une musique douce signée Alexandre Desplat, comme pour mieux laisser le spectateur s’’imprégner de ce qui a été dit.

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Critique Express : Valeur sentimentale

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