Bergamo Film Meeting 2017 : palmarès & bilan

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La 35ème édition du Festival de Bergame s’est terminée dimanche dernier, le 19 mars, après la soirée de remise de prix la veille. Le public, en charge du vote, a été visiblement très francophile cette année, puisque deux des trois prix attribués aux longs-métrages de fiction ont été remportés par des productions françaises !

Premier prix du Bergamo Film Meeting, doté de 5000 € par la Banca Popolare de Bergame
Toril (France) de Laurent Teyssier

Deuxième prix du Bergamo Film Meeting
The Giant (Suède) de Johannes Nyholm

Troisième prix du Bergamo Film Meeting
Voir du pays (France) de Delphine et Muriel Coulin

Prix du Meilleur documentaire CGIL, doté de 2000 € (ex aequo)
El charro de Toluquilla (Mexique) de José Villalobos Romero
et
Als Paul über das Meer kam (Allemagne) de Jakob Preuss

J’ai eu le privilège d’assister au moins temporairement au festival, pour en fin de compte seulement deux jours complets, le voyage en train étant tout de même assez long depuis Paris, malgré quelques très jolis paysages alpins qui l’ont ponctué à l’aller et au retour. Ce que je retiens de mon premier séjour en Italie depuis très, très longtemps est avant tout l’urgence d’améliorer de façon significative mon italien. Car il est certes joliment dépaysant d’entendre cette langue sublimement chantante à tous les coins de rue, dans les restaurants, les files d’attente et les salles, ne pas la maîtriser de manière suffisante m’a tout de même causé quelques frustrations pendant ma brève visite.

Sinon, pour rendre justice à ma réputation de grand gourmand, je dois admettre que la force fédératrice des repas a hélas fait défaut à mon bref séjour. Après avoir trouvé un petit restaurant tout à fait convenable, la Taverna del gallo et ses menus complets de midi au prix imbattable de 10 €, pas très loin de ma charmante auberge Prenditempo, où l’office d’hospitalité du festival m’avait gracieusement hébergé, j’avais de quoi subvenir à mes besoins culinaires pendant deux jours. Contrairement à mes autres expériences récentes dans des festivals français à l’envergure comparable, à La-Roche-sur-Yon et Albi, il manquait néanmoins ce moment de convivialité entre festivaliers professionnels au sens large, que je n’ai malheureusement pas eu le temps de rechercher plus activement du côté de la piazza de la libertà, devant l’Auditorium à l’inspiration architecturale mussolinienne.

Enfin, j’ai bien sûr aussi vu quelques films là-bas, dans cette ville basse d’une cité où les extrêmes de notre monde matérialiste se côtoient de près, entre les boutiques de luxe, les banques et les cafés stylisés d’un côté et les immigrés africains faisant la manche plus ou moins ouvertement de l’autre. Disons que ça aurait relevé du coup de chance de ne tomber que sur des chefs-d’œuvre au fil d’un programme personnel fort restreint dans le temps, qui m’aura au moins permis d’avoir un bref aperçu des différentes sélections d’un festival, qui tient manifestement à son éclectisme.

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
Diorthosi de Thanos Anastopoulos (Europe now) (critique)
Hotel Dallas de Livia Ungur et Sherng-Lee Huang (Visti da vicino) (critique)
Le Journal d’une femme de chambre de Luis Buñuel (Omaggio a Jean-Claude Carrière) (critique)
Ragtime de Milos Forman (Milos Forman) (critique)
Waldstille de Martijn Maria Smits (Mostra concorso) (critique)

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