Mickaël Lanoye
Test DVD : Pretty little liars – Saison 5
Pretty little liars est une série que les plus de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Série « pop corn » par excellence, assumant clairement son statut de divertissement. Pour les parents ayant suivi les premières années du show aux côté de leur progéniture, cette cinquième saison marque en réalité un véritable tournant, puisqu’en plus du retour d’Alison et d’autres intrigues formant un ensemble relativement cohérent, on découvrira enfin et surtout l’identité du fameux « A », le mystère autour duquel tournent les « liars » depuis des années… L’heure n’est donc plus aux atermoiements sans fin, et on avouera ici que cette révélation en forme de « deus ex machina », qui intervient en toute fin de saison, laisse augurer de nouvelles péripéties pour la saison suivante, et ouvre un terrain de jeux inédit qui, finalement, pourrait amener la série à se renouveler en profondeur. On est curieux de voir la suite !
Test Blu-ray : Penny Dreadful – Saison 3
Si l’apparition des deux mots « The end » à la fin du neuvième épisode de la troisième saison de Penny Dreadful en a surpris plus d’un, provoquant carrément une levée de boucliers sur les réseaux sociaux, il semblerait pourtant bien que John Logan, le créateur du show, ait prémédité de longue date ce dénouement aussi abrupt qu’inattendu – dont on taira la nature afin de ne [SPOILER] le plaisir de personne.
Festival du Cinéma de Brive 2017 : Jour 2
Serait-ce le magret de canard de la veille qui a réveillé la compétition ? Une chose est sûre, elle était de meilleur niveau aujourd’hui. On s’est également demandé si un haut de degré de fatigue n’avait pas fait déprécier les premiers films en sélection mais après quelques secondes de réflexion, tout en déambulant dans les étroites rues de la ville, entre les vendeurs de madeleines et les multiples restaurants faisant la promotion des viandes locales, on s’est aperçu que non. La fatigue aurait simplement aidé le sommeil à arriver d’autant plus que les fauteuils rouges de la salle 1 sont confortables, et on était malheureusement réveillé. Mais bienheureux celui qui survit aux turpitudes de la veille car les choses changent ! C’est donc le soleil toujours battant, les bénévoles sur le qui-vive et les poches pleines de tickets repas qu’on est allé affronter ce second jour.
Festival du Cinéma de Brive 2017 : Jour 1
Jolie ville de Corrèze, Brive, depuis 14 ans, à l’occasion d’un festival, promeut le moyen-métrage, ce format indécis qu’on situe entre 30 et 59 minutes et qui, officiellement, n’existe pas. Trop long pour de nombreux de festivals, souvent trop court pour des sorties salles. Invisible en somme, à l’image de ce qu’auraient dû être les deux présidents de la république issus de la région. Pourtant, on est loin d’une métaphore de la vie politique française puisque contrairement à ces hurluberlus, l’existence de tels films est importante !
Test Blu-ray : Strip-tease (1963)
Même si elle semble avoir été résolument tournée vers la comédie populaire, la courte carrière de Jacques Poitrenaud en tant que réalisateur semble également étroitement liée à la musique. En effet, sur les douze long-métrages qu’il a signé entre 1960 et 1972, cet ancien assistant réalisateur de Roger Vadim aura tourné avec plusieurs grands noms de la musique hexagonale : de Georges Moustaki (Mendiants et orgueilleux) à Boby Lapointe (Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?), en passant par Serge Gainsbourg (Ce sacré grand-père) ou encore Dalida (L'inconnue de Hong Kong), Poitrenaud aura visiblement côtoyé une poignée de grands noms de la musique française.
Test Blu-ray : Sully
Avec ses 86 printemps au compteur, Clint l’éternel continue, tel Woody Allen, d’enchaîner les films avec une régularité métronomique. Si, depuis le génial Gran Torino, le niveau général s’est fait plus inégal, il continue de pratiquer un cinéma à l’ancienne, élégant et racé, avec l’assurance d’un vieux briscard du cinéma à qui on ne la fait plus. Le film présent, par ses thématiques et son élégance formelle, peut sans problème prétendre faire partie de ses bons crus, tant il déroule son histoire somme toute classique et très Américaine, avec un sens du récit et de la direction d’acteurs emportant immédiatement l’adhésion.
Test Blu-ray : Sausage Party – La vie privée des aliments
Le concept de Sausage Party – La vie privée des aliments est simple : puisque le cinéma d’animation nous permet de découvrir depuis quelques années la vie « secrète » des animaux, des jouets ou encore des voitures, Seth Rogen et Evan Goldberg ont décidé de nous proposer de découvrir les pensées qui animent les aliments que nous mangeons.
Test Blu-ray : Person of interest – Saison 5
Née de la passion de Jonathan Nolan et Greg Plageman pour l’intelligence artificielle, Person of interest tire finalement sa révérence au cours de cette cinquième et dernière saison. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux créateurs du show ont tout mis en œuvre pour livrer ici une conclusion ambitieuse et assez magistrale, à la hauteur de la réputation de la série : le niveau des treize épisodes ne baisse jamais, les rebondissements se succèdent et les personnages, toujours aussi attachants, parviennent encore à nous surprendre.
Test Blu-ray : Vaiana, la légende du bout du monde
Film d'aventures épique et émouvant prenant la forme très classique d'un récit initiatique enlevé et plein d'humour, Vaiana - La légende du bout du monde marque le retour en force du duo John Musker / Ron Clements (Aladdin).
Test DVD : Maman a tort
Derrière une affiche et titre évoquant fortement une certaine tradition de la comédie familiale à la française, Maman a tort cache en réalité un film fort différent de ce à quoi le spectateur pouvait s’attendre. En effet, le film de Marc Fitoussi se révèle en fait un film de « coming of age » d’un genre assez nouveau : l’évolution vers l’autonomie et la maturité de l’héroïne du film, Anouk, va passer non pas par la découverte de l’amour et de la sexualité mais par l’amère prise de conscience des affres du monde capitaliste, qui se fera par le biais d’une impitoyable plongée dans les basses manœuvres d’une société d’assurance véreuse à l’occasion d’un stage d’observation dans l’entreprise de sa mère.
Test Blu-ray : Nemesis
Ce petit thriller naviguant aux frontières du rêve et de la réalité dénote d’un savoir-faire redoutable de la part de ce cinéaste rodé au court-métrage : l’ambiance est aussi bizarre qu’oppressante, le rythme ne faiblit jamais, et les multiples références (on pense forcément à La quatrième dimension, mais également au formidable Hitcher de Robert Harmon) n’écrasent jamais le récit, qui s’avère suffisamment original et intriguant pour trouver sa propre identité.
Test Blu-ray : Un seul amour
Librement adapté de deux nouvelles de Balzac (La grande Bretèche et Le message), Un seul amour fut tourné en 1943 pendant l’occupation allemande. Ecrit, réalisé et interprété par le ténébreux Pierre Blanchar, le film dresse un portrait sans concession de la bourgeoisie de la fin du XVIIIème siècle, et s’impose rapidement comme une fable cruelle et volontiers cynique, aux accents fantastiques, évoquant dans son dénouement le chef d’œuvre de William Shakespeare Roméo et Juliette.











