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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test Blu-ray : Don’t breathe – La maison des ténèbres

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Comme à son habitude, Sony Pictures nous livre avec Don’t breathe – La maison des ténèbres une galette Blu-ray en tous points irréprochable. Le master est d’une superbe précision, affichant un piqué d’une précision absolue, les couleurs montrent une belle pêche, les noirs sont solides et profonds ; c’est du très beau boulot, rendant pleinement honneur au travail sur la photo nocturne de Pedro Luque, adaptée à un tournage en numérique avec la caméra Arri Alexa Plus. Côté son, VF et VO sont proposés en DTS-HD Master Audio 5.1, et les deux mixages imposent un solide dynamisme, dont le spectateur profitera surtout durant les scènes d’horreur et les scènes en extérieur, qui proposent de multiples détails sonores parfaitement rendus et spatialisés.

Test Blu-ray : Tropique du Cancer

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Tropique du Cancer est un film absolument schizophrène. Tourné au début des années 70, ce pur film d’exploitation à la sauce italienne est un melting pot d’influences diverses, se situant à la croisée des chemins entre plusieurs genres très populaires à l’époque.

Test Blu-ray : Ballerina

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Ballerina nous fait découvrir les coulisses de la danse classique, même les moins glorieuses, tout en nous dévoilant comment vivre pleinement sa passion. Nous sommes emportés dans cette compétition dynamique grâce aux musiques très rythmées et retravaillées qui mêlent le classique aux courants musicaux actuels, les rendant ainsi accessibles à tous. Pour finir l’année sur une pointe de poésie, accompagnons Félicie et Victor pour vivre nos rêves dans l’une des plus belles villes du monde.

Test Blu-ray : Phantom of the Paradise – Édition « Ultra...

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Que l’on aime ou pas le cinéma de Brian De Palma, Phantom of the Paradise fait partie de ces films dont les qualités sont unanimement reconnues, et dont la nature de chef d’œuvre absolu n’est plus à démontrer.

Test Blu-ray : Premier contact

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Voir Denis Villeneuve, grand cinéaste contemporain pratiquant un cinéma totalement affranchi des diktats des gros studios, sachant allier somptuosité de la forme et faculté à interroger notre morale en confrontant ses personnages à des situations radicales, s’attaquer à la science-fiction, avait forcément de quoi provoquer l’excitation des spectateurs en manque de spectacle intelligent. Dépeignant avec Premier contact la fameuse arrivée sur Terre de vaisseaux extra-terrestres dont nul ne sait s’ils sont là avec des intentions pacifiques ou pour détruire l’espèce humaine, on peut dire qu’il investit un genre usé jusqu’à la corde, déjà riche d’œuvres définitives sur le sujet. On pense bien évidemment à l’ultime Rencontres du 3ème type, du moins dans un premier temps. Le Contact de Robert Zemeckis n’est également pas loin, avec cette linguiste chargée d’interpréter les paroles d’entités dont l’homme ne peut s’empêcher, fidèle à ses principes guerriers, de se méfier, et d’envisager leur anéantissement pur et simple.

Test Blu-ray : Detour

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Detour marque le retour très attendu de Christopher Smith au cinéma de genre, et d’entrée de jeu, le spectateur se rendra compte qu’il a ici à faire à un pur polar, lorgnant finalement beaucoup plus du côté de son ambitieux et réflexif Triangle (2009).

Test Blu-ray : Forsaken – Retour à Fowler City

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Formellement soigné, interprété avec conviction et proposant un récit limpide et sans surprise pour tout amateur du genre qui se respecte, Forsaken – Retour à Fowler City tente de renouer avec une certaine tradition du western classique : pas forcément celle du « grand » western épique à la John Ford, mais plutôt celle des dizaines de séries B fières et appliquées ayant inondé les écrans durant les années 40 à 60, et dont on retrouverait régulièrement des traces durant les décennies suivantes, notamment dans le cinéma de Walter Hill.

Test DVD : Pretty little liars – Saison 5

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Pretty little liars est une série que les plus de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Série « pop corn » par excellence, assumant clairement son statut de divertissement. Pour les parents ayant suivi les premières années du show aux côté de leur progéniture, cette cinquième saison marque en réalité un véritable tournant, puisqu’en plus du retour d’Alison et d’autres intrigues formant un ensemble relativement cohérent, on découvrira enfin et surtout l’identité du fameux « A », le mystère autour duquel tournent les « liars » depuis des années… L’heure n’est donc plus aux atermoiements sans fin, et on avouera ici que cette révélation en forme de « deus ex machina », qui intervient en toute fin de saison, laisse augurer de nouvelles péripéties pour la saison suivante, et ouvre un terrain de jeux inédit qui, finalement, pourrait amener la série à se renouveler en profondeur. On est curieux de voir la suite !

Test Blu-ray : Penny Dreadful – Saison 3

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Si l’apparition des deux mots « The end » à la fin du neuvième épisode de la troisième saison de Penny Dreadful en a surpris plus d’un, provoquant carrément une levée de boucliers sur les réseaux sociaux, il semblerait pourtant bien que John Logan, le créateur du show, ait prémédité de longue date ce dénouement aussi abrupt qu’inattendu – dont on taira la nature afin de ne [SPOILER] le plaisir de personne.

Festival du Cinéma de Brive 2017 : Jour 2

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Serait-ce le magret de canard de la veille qui a réveillé la compétition ? Une chose est sûre, elle était de meilleur niveau aujourd’hui. On s’est également demandé si un haut de degré de fatigue n’avait pas fait déprécier les premiers films en sélection mais après quelques secondes de réflexion, tout en déambulant dans les étroites rues de la ville, entre les vendeurs de madeleines et les multiples restaurants faisant la promotion des viandes locales, on s’est aperçu que non. La fatigue aurait simplement aidé le sommeil à arriver d’autant plus que les fauteuils rouges de la salle 1 sont confortables, et on était malheureusement réveillé. Mais bienheureux celui qui survit aux turpitudes de la veille car les choses changent ! C’est donc le soleil toujours battant, les bénévoles sur le qui-vive et les poches pleines de tickets repas qu’on est allé affronter ce second jour.

Festival du Cinéma de Brive 2017 : Jour 1

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Jolie ville de Corrèze, Brive, depuis 14 ans, à l’occasion d’un festival, promeut le moyen-métrage, ce format indécis qu’on situe entre 30 et 59 minutes et qui, officiellement, n’existe pas. Trop long pour de nombreux de festivals, souvent trop court pour des sorties salles. Invisible en somme, à l’image de ce qu’auraient dû être les deux présidents de la république issus de la région. Pourtant, on est loin d’une métaphore de la vie politique française puisque contrairement à ces hurluberlus, l’existence de tels films est importante !

Test Blu-ray : Strip-tease (1963)

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Même si elle semble avoir été résolument tournée vers la comédie populaire, la courte carrière de Jacques Poitrenaud en tant que réalisateur semble également étroitement liée à la musique. En effet, sur les douze long-métrages qu’il a signé entre 1960 et 1972, cet ancien assistant réalisateur de Roger Vadim aura tourné avec plusieurs grands noms de la musique hexagonale : de Georges Moustaki (Mendiants et orgueilleux) à Boby Lapointe (Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?), en passant par Serge Gainsbourg (Ce sacré grand-père) ou encore Dalida (L'inconnue de Hong Kong), Poitrenaud aura visiblement côtoyé une poignée de grands noms de la musique française.