Test Blu-ray : Le transporteur – Héritage

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Le transporteur – Héritage

 
France, Chine : 2015
Titre original : The transporter refueled
Réalisateur : Camille Delamarre
Scénario : Adam Cooper, Bill Collage, Luc Besson
Acteurs : Ed Skrein, Loan Chabanol, Ray Stevenson
Éditeur : EuropaCorp
Durée : 1h36
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 9 septembre 2015
Date de sortie DVD/BR : 20 janvier 2016

 

 

Frank Martin, un ex-mercenaire des forces spéciales, est aujourd’hui spécialisé dans le transport de colis top secrets pour des clients pas toujours recommandables. Alors que son père lui rend visite dans le Sud de la France, Frank se retrouve entraîné dans un braquage par Anna, cliente mystérieuse et manipulatrice, et ses trois partenaires. Précipité au cœur d’une vendetta impitoyable menée par ces quatre femmes fatales, et tandis que l’ombre de la mafia russe plane sur la Riviera, Frank devra plus que jamais faire appel à ses talents de pilote et de séducteur…

 

 

Le film

[3/5]

Des franchises créées par Luc Besson émergent assez régulièrement quelques films d’exploitation sympathiques, de petits plaisirs coupables dont le spectateur aimera se délecter, en omettant généralement volontairement d’en parler à son entourage. Le transporteur et Le transporteur 2 étaient de ce bois-là ; portés par le charisme de Jason Statham, les chorégraphies de Corey Yuen et, avouons-le, par le nawak général complètement assumé de l’entreprise, les deux premiers films de la « saga » du Transporteur avaient globalement de quoi séduire l’amateur d’action sur celluloïd.

Les choses se sont gâtées par la suite, avec l’arrivée d’un Transporteur 3 de sinistre mémoire et d’une série TV dérivée des aventures motorisées de Frank Martin. On peut donc dire que le public et le Transporteur s’étaient quittés en mauvais termes. Pas encore prêt à sacrifier son ancienne poule aux œufs d’or, Luc Besson a donc pris l’initiative de « rebooter » sa franchise, dont le premier film remontait pourtant seulement à 2002. La préhistoire pour Luc Besson.

Le transporteur – Héritage est donc le premier épisode d’une « toute nouvelle » franchise censée nous faire oublier la tronche burinée et les costards sur mesure de Jason Statham. En lieu et place du Stath’, on retrouvera donc Ed Skrein, acteur aperçu dans la série Game of thrones, qui se voit donc promulgué tête d’affiche au cœur d’un film non plus chorégraphié par Corey Yuen mais par Alain Figlarz, collaborateur régulier de Besson et d’Olivier Marchal. Au final, si cette nouvelle incursion dans le petit monde du Transporteur ne vaudra certes pas les deux premiers films de la saga, elle nous réconciliera tout de même un peu avec une franchise qui avait pris du plomb dans l’aile depuis 2008. Bien sûr, le script est toujours aussi con, mais la réalisation de Camille Delamarre évite le syndrome « épileptique niveau 12 » d’Olivier Mégaton, le rythme est plutôt soutenu, les fights sont globalement sympathiques (surtout celui dans les vestiaires de la boîte de nuit) et c’est toujours un plaisir de retrouver Ray Stevenson, même s’il n’a clairement pas un rôle à la mesure de son immense talent.

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Le transporteur – Héritage en Blu-ray, c’est un peu la galette 100% « tuning » qui vous permettra à coup sûr de réveiller les voisins en leur faisant croire que vous faites un rodéo avec votre Audi A4 dans le salon. Aussi sublime du point vue de l’image que littéralement tonitruant côté son, le Blu-ray édité par EuropaCorp nous en envoie plein les mirettes et surtout les oreilles. Définition, piqué, niveau de détail, couleurs, profondeur de champ, tout est au taquet, on est vraiment en présence d’un Blu-ray de démonstration, parfait en tous points. Côté son, les deux versions (VF et VO) sont proposées en DTS-HD Master Audio 7.1, spatialisées du tonnerre : les enceintes se régalent, le caisson de basses explose tout sur son passage, bref, c’est du très très lourd riche en basses et en gros son, et ce dés les premières minutes du film.

Rayon suppléments, l’éditeur nous propose une série de featurettes globalement sympathiques, évoquant en trois modules et environ une demi-heure le passage de relai d’un acteur à un autre, les différentes scènes d’action (bastons et poursuites automobiles) en insistant énormément sur le travail de découpage du réalisateur, et enfin, le casting féminin du film.

 

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