Test Blu-ray : Le Labyrinthe – La terre brûlée

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Le Labyrinthe – La terre brûlée

États-Unis : 2015
Titre original : Maze runner – The scorch trials
Réalisateur : Wes Ball
Scénario : T.S. Nowlin
Acteurs : Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Thomas Sangster
Éditeur : 20th Century Fox
Durée : 2h12
Genre : Science-fiction, Aventures
Date de sortie cinéma : 7 octobre 2015
Date de sortie DVD/BR : 7 février 2016

Thomas et ses acolytes vont découvrir le monde extérieur, appelé La Terre Brûlée, ravagé par l’Apocalypse. Plus de gouvernement, plus d’ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes…

Le film

[4/5]

Premier film d’une nouvelle « saga » adaptée d’une série de romans jeunesse, Le labyrinthe avait surpris tout le monde fin 2014 non seulement grâce à sa très bonne qualité dans le créneau du film de « coming of age » fantastique, mais aussi grâce au succès impressionnant qu’il avait remporté dans les salles du monde entier (et notamment en France), prenant à revers toute la profession et coiffant au poteau des films conçus pour être des bulldozers du box-office. Réunissant 3,1 millions de personnes dans les salles françaises en 2014, la saga remettait le couvert fin 2015 avec Le labyrinthe – La terre brûlée, rendez-vous pour lequel également 3,1 millions de curieux ont répondu présent.

Si Le labyrinthe premier du nom nous plongeait dans une ambiance à La quatrième dimension, en posant non sans un certain talent les bases d’une saga soignée mais sans grande originalité, Le labyrinthe – La terre brûlée opère un virage à 180 degrés en nous proposant un opus radicalement différent du premier : après une introduction efficace, le spectateur se retrouvera donc plongé en plein post-nuke zombie, melting pot d’influences TV/BD/Cinéma relativement bien digérées (on pense pêle-mêle à la série Walking dead, mais également à Resident evil Extinction, Barb Wire, Tank girl, 28 semaines plus tard, Hell ou encore au jeu vidéo I am alive), se payant même carrément le luxe de quelques séquences vraiment réussies et impressionnantes. Encore mieux, le film de Wes Ball parvient également à donner une couleur, une identité propre à une franchise qui en manquait jusqu’ici un peu.

Dans le commentaire audio disponible sur le Blu-ray, Wes Ball et T.S Nowlin font remarquer une particularité du générique de fin, pour lequel le graphiste a composé un sable s’évanouissant à l’écran à la manière de flocons de neige ; il s’agirait là d’un indice concernant l’identité formelle du prochain épisode. On peut donc supposer que le troisième opus du Labyrinthe nous réservera à nouveau quelques surprises… Réponse attendue dans les salles françaises le 15 février 2017.

Le Blu-ray

[4,5/5]

C’est 20th Century Fox qui propose aujourd’hui le film sur galette Blu-ray, et l’éditeur a, comme à son habitude, plutôt soigné sa copie. Côté image, la définition est d’une précision absolue, les couleurs affichent une belle pêche et le piqué s’avère vraiment impressionnant, au point qu’en comparaison, certaines autres séquences tournées en plans larges donnent l’impression de subir de légères baisses de régime – il n’en est en fait rien, Fox nous livre avec Le labyrinthe – La terre brûlée une galette à la précision absolue. Niveau son, la VO est proposées en DTS-HD Master Audio 7.1, très rentre-dedans dans la spatialisation des scènes d’action. Le caisson de basses en rajoute encore une couche dans le genre tonitruant, c’est un véritable feu d’artifices. La VF s’impose quant à elle dans un mixage DTS 5.1 forcément pas aussi bluffant, mais solide et bien immersif.

Dans la section suppléments, on trouvera tout d’abord un commentaire audio du réalisateur Wes Ball, accompagné du scénariste et de Joe Hartwick Jr. (producteur) et Dan Zimmerman (monteur). Comme indiqué un peu plus haut, ce commentaire proposé en VOST est riche en informations intéressantes sur la production de cet épisode, et ouvre quelques pistes concernant les épisodes à venir. On poursuit avec une assez longue série de scènes supprimées et/ou en version longue, tantôt intéressantes, tantôt très anecdotiques. Monté sous la forme d’un petit court-métrage, le module intitulé « Le rapport de Janson (confidentiel) » est en fait un montage des entretiens entre Janson et les jeunes gens, que l’on découvre par bribes au début du film. On notera cependant que les propos tenus par les personnages ne sont pas des plus cohérents avec le film tel qu’on peut le découvrir aujourd’hui : dans ce petit sujet, tous les jeunes sortis du labyrinthe semblent avoir des doutes quant au complexe dans lequel ils ont atterri et se méfient ouvertement des personnes les interviewant. En réalité, dans les vingt premières minutes du film, Thomas (Dylan O’Brien) doit vraiment lutter pour convaincre ses camarades, qui semblent bien déterminés à attendre en profitant des avantages liés à cette infrastructure. Étrange… On passera rapidement sur le bêtisier du film, pas forcément des plus convaincants, pour se concentrer sur « Les secrets de la Terre Brûlée », making of très complet de presque une heure, laissant largement s’exprimer les acteurs et l’équipe du film dans une très bonne ambiance. L’éditeur complètera encore ce long sujet d’une featurette consacrée aux effets spéciaux. Une interactivité complète et assez passionnante.

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