Test DVD : Buck Rogers au 25ème siècle – L’intégrale

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Buck Rogers au 25ème siècle – L’intégrale

 
États-Unis : 1979
Titre original : Buck Rogers in the 25th century
Créateurs : Glen A. Larson, Leslie Stevens
Acteurs : Gil Gerard, Erin Gray, Felix Silla
Éditeur : Elephant Films
Durée : 29h environ
Genre : Série TV, Science-fiction
Date de sortie DVD/BR : 20 janvier 2016

 

 

En 1987, la NASA lance le dernier de ses grands vaisseaux spatiaux. Pris dans une tempête cosmique, le capitaine William Buck Rogers est dévié de sa trajectoire, et se retrouve cryogénisé. À son réveil et retour sur Terre 500 ans plus tard, Buck Rogers découvre un monde qui a complètement changé. Une explosion nucléaire datant de 1987 a en effet bouleversé l’ordre mondial. Les survivants habitent la cité du « New Chicago ». Très vite, Buck Rogers va mettre ses savoirs aux services de la défense directoriale de la Terre…

 

 

La série

[4/5]

On comptera à coup sûr en France quelques poignées de trentenaires, tirant tout doucement vers les quarante balais, qui se souviendront d’avoir découvert à la télévision, entre 1984 et 1987 et sur diverses chaines, quelques épisodes de Buck Rogers au 25ème siècle. Peu rediffusée durant les années 90, la série avait tout de même réussi le tour de force de marquer sensiblement l’imaginaire d’enfants biberonnés aux Maîtres de l’univers et autres Ulysse 31 grâce au personnage de Twiki, le petit robot qui faisait « Bidibidibidi ! », cousin peut-être pas si lointain de Nono ou d’Oxo.

Née en 1979 sous l’impulsion du succès cinématographique de Star wars – La guerre des étoiles, Buck Rogers au 25ème siècle est un « space opera » télévisuel cheap, très daté, dont le charme suranné va d’avantage chercher du côté de Starcrash, le choc des étoiles (Luigi Cozzi, 1978) ou de Flash Gordon (Mike Hodges, 1980) que du film fondateur de George Lucas. On notera d’ailleurs que l’épisode pilote est également sorti en salles chez nous en 1979.

Méchants hauts en couleur, ambiance et tonalité très « disco », gags bon enfant, Buck Rogers au 25ème siècle se démarque rapidement de son concurrent télévisuel Battlestar Galactica en adaptant à sa sauce « sérial » les aventures d’un personnage créé dans les années 20 dans Amazing stories, relativement connu des amateurs de science-fiction populaire, au même titre que Flash Gordon donc. Matte paintings, maquettes, costumes, tout est à la fois soigné et kitsch, et au fil des épisodes de cette intégrale dont nous gratifie Elephant Films, on retrouvera à l’occasion quelques têtes connues venues faire une apparition le temps d’un épisode ou deux : on citera Roddy McDowall (La planète des singes), Jack Palance, Cesar Romero, Frank Gorshin (Batman), Sid Haig (Devil’s rejects), Peter Graves, Gary Coleman (Arnold et Willy) ou encore Jamie Lee Curtis. Dans sa deuxième saison, le show se fera un poil plus sérieux (et pour tout dire un peu moins convaincant), en faisant le choix incongru d’aborder régulièrement des thèmes un peu plus graves, mais qu’à cela ne tienne : le rythme est bon, les rebondissements nombreux, on sourit, on ne s’ennuie pas, et c’est bien là le principal…

 

 

Le coffret DVD

[5/5]

C’est donc Elephant Films qui nous permet aujourd’hui de redécouvrir l’intégralité de cette série, avec un coffret réunissant pas moins de 12 DVD. Techniquement, c’est un sans faute avec une image superbe nous proposant une définition pointue, dans son format TV 4/3 d’origine. La restauration a fait des merveilles, et le tout s’impose sans peine dans les limites d’un encodage sur format à définition standard. Côté son, l’éditeur nous gratifie à la fois de la version française et de la version originale sous-titrée, en Dolby Digital 1.0 mono d’origine, clair et sans bavure. On notera cependant que seuls 13 épisodes de la première saison disposent d’un doublage français, le reste des épisodes ainsi que l’intégralité de la deuxième saison n’étant disponibles qu’en VOST. C’est dommage que le reste n’ait pas été doublé, le doublage français s’avérant plutôt amusant, rajoutant des petits « gags » supplémentaires (« A la tienne Etienne ! ») à un ensemble déjà fun et cool.

Du côté des suppléments, on sera ravi de retrouver l’épisode pilote en version longue (VOST), ainsi qu’une présentation de la série par l’inusable Alain Carrazé, d’une durée d’une demi-heure et très riche en informations et anecdotes.

 

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