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Test Blu-ray : Le prisonnier d’Alcatraz

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Plus de cinquante ans après sa réalisation, Le prisonnier d’Alcatraz s’est imposé comme l’un des plus grands classiques du « Film de prison ». Genre à part entière, ayant offert au spectateur une sacrée poignée de grands films et séries TV au fil des années, le film de prison ne se démode jamais réellement, dans le sens où si la société évolue, les conditions de vie carcérale en revanche tendent à rester les mêmes malgré le temps qui passe : une cellule reste une cellule, et le dénuement spartiate des décors utilisés pour ce genre de films demeure, à d’infimes détails architecturaux près, très similaire que l’on visionne un film des années 50, 80 ou 2000.

Test Blu-ray : Veronica

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Verónica prend pour point de départ le « dossier Vallecas », que les amateurs d’histoires de fantômes connaissent bien, puisqu’il s’agit de la seule manifestation paranormale à avoir été constatée par la police espagnole au début des années 1990.

FAUDA – Saison 2 : Aujourd’hui sur Ciné+ Club et en...

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Élue meilleure série en 2017 par le New York Times, Fauda revient cet été avec une saison 2 encore plus haletante et immersive qui nous plonge habilement au cœur des deux clans

Test DVD : Garde alternée

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Avec son intrigue évoquant le « partage » d’un homme par deux femmes, Garde alternée évoquera forcément aux cinéphiles les thématiques chères au cinéma de Bertrand Blier. Durant sa première heure, le film d’Alexandra Leclère évitera d’ailleurs avec soin le registre de la comédie franchouillarde traditionnelle, préférant s’attarder sur une tonalité générale tragicomique très proche de l’esprit des films de l’auteur des Valseuses… Pour ceux qui auraient encore des doutes quant à l’hommage au cinéaste, on note que l’on retrouvera également cet équilibre précaire entre l’absurde et le drame dans le très curieux épilogue du film, qui prend place autour d’une piscine dans le Lubéron – difficile de ne pas y voir à nouveau une référence explicite au cinéma de Bertrand Blier, et notamment à son dernier film en date, Le bruit des glaçons.

Test Blu-ray : Mark Dixon, détective

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Grand artisan du Film Noir, auquel il a offert quelques chefs d’œuvres tout au long des années 40, Otto Preminger choisit avec Mark Dixon, détective (1950) de surprendre à nouveau le spectateur en prenant en quelque sorte le genre « à revers ». Reformant pour l'occasion le couple d'acteurs de Laura (1944), composé de Dana Andrews et Gene Tierney, le cinéaste suit donc les mésaventures d'un flic aux méthodes expéditives se retrouvant obligé de maquiller un crime qu'il a commis de façon involontaire. Subitement devenu à la fois policier et hors-la-loi, le personnage de Mark Dixon (Dana Andrews) se verra rapidement tiraillé entre son désir de se sortir de cette situation inextricable et sa volonté farouche de s'éloigner le plus possible de l'image de son père, truand notoire. Destin, atavisme, déterminisme social... Les thèmes classiques du Film Noir sont bel et bien présents.

Test Blu-ray : The villainess

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Dernier « phénomène » en date du film d’action international en termes de grand spectacle, The villainess a fait sensation lors de sa présentation, hors compétition, lors de l’édition 2017 du Festival de Cannes. Si le film s’ouvre sur une séquence filmée à la première personne extrêmement violente, dynamique et forcément très inspirée du jeu vidéo, le film reprendra par la suite les rails beaucoup plus traditionnels du polar « à la Coréenne ». Le film prendra donc rapidement la direction d’un récit de vengeance très graphique amené au spectateur sous la forme d’une longue série de flash-backs, mélangeant sans vergogne une histoire d’initiation criminelle sous forme d’entrainement paramilitaire à la Nikita avec le mélo le plus sirupeux, développant un pathos intense et impitoyable, forcément lié à une construction dramatique dont la cruauté est vraiment typique des films sud-coréens que le cinéphile occidental a découvert en masse ces quinze dernières années.

Test Blu-ray : Viking – La naissance d’une nation

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Si à travers un film tel que Vercingétorix (Jacques Dorfmann, 2001), le monde entier a pu contempler les exploits d’un des grands guerriers ayant façonné la Gaule, il fallait tout de même admettre que certaines grandes figures guerrières de l’étranger nous sont encore largement méconnues. On pourra bien sûr penser aux grands noms de l'Empire romain, ou à des personnalités telles que Gengis Khan pour la Mongolie ou Attila pour la Hongrie, mais d’autres restent un peu dans l’ombre : peu de spectateurs connaitront à priori Vladimir 1er, figure incontournable de la Russie de Kiev et héros de Viking : La naissance d’une nation.

Test Blu-ray : Watch out

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Venu de nulle part, Watch out est une excellente surprise de DTV dont la nature curieuse nous impose le silence le plus total. Il s'agit en effet d'un film dont le scénario nous réserve, à la façon d'un film tel que Usual suspects par exemple, un retournement de situation ou « twist » tellement inattendu qu'il vaut probablement, à lui-seul, le coup de découvrir le film. Aussi nous faudra-t-il tenir notre langue afin de ne pas vous dévoiler le pot aux roses.

Test DVD : On the milky road

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Extrêmement présent dans le petit monde cinéphile durant la décennie 90, qui lui aura permis de signer coup sur coup une petite série de chefs d’œuvres demeurant encore aujourd’hui dans les esprits de tout le monde, le cinéaste serbe Emir Kusturica a, au tournant des années 2000, un peu perdu de son aura. Même s’il a continué à tourner de façon régulière (parallèlement à d’autres activités artistiques), le public l’a un peu « perdu de vue », le circuit de salles projetant ses films s’amenuisant d’année en année, de même que les spectateurs faisant le déplacement pour les découvrir. Si La vie est un miracle avait réuni un peu plus de 570.000 français sur un circuit de 124 salles en 2004, On the milky road n’est parvenu en revanche à attirer que 87.000 spectateurs dans l’hexagone cet été, sur un circuit de 86 salles. C’est dire si en l’espace de douze ans, le public semble s’être désintéressé du cinéaste…

Test Blu-ray : Le flingueur

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S’ouvrant sur une quinzaine de minutes quasi-muettes et littéralement époustouflantes, durant lesquelles on suit l’exécution par Bronson d’un « contrat », avec une attention toute particulière pour les détails et les gestes méticuleux, professionnels et assurés du personnage principal, Le flingueur est souvent considéré comme le meilleur film de la carrière de Michael Winner. Assez éloigné de l’esprit hardcore et revanchard (pour ne pas dire carrément facho) qui deviendrait la « marque de fabrique » du duo Winner / Bronson, le film de 1972 nous propose un thriller de première bourre, au cœur duquel se dessinera même, en filigrane et sous le couvert d’une relation père / fils contrariée, les bribes d’une tension homo-érotique entre les deux personnages principaux. En guise de fils de substitution à Papy Charlie, on trouvera le jeune Jan-Michael Vincent, qui deviendrait célèbre quelques années plus tard avec la série Supercopter (1984-1986).

Test Blu-ray : 47 meters down

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Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».

Test DVD : K.O

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Imaginez-vous, un jour, au réveil, vous êtes toujours vous-mêmes, vous reconnaissez les gens de votre entourage et vice-versa, mais votre situation professionnelle et privée a changé de fond en comble ! C’est à ce genre de prémisse, mi-fantastique, mi-cauchemardesque que nous convie le deuxième long-métrage de Fabrice Gobert. K.O s’inscrit dans un métissage thématique entre La vie est belle de Frank Capra, à la différence près que ce n’est pas l’anonymat qui turlupine le protagoniste mais la dégringolade sociale, et Un jour sans fin de Harold Ramis