Accueil Tags La Rabbia

Tag: La Rabbia

L’appel des 50 : les éditeurs unis pour sauver la vidéo...

0
Le communiqué est tombé ce 3 juin, traduisant l'inquiétude d'un secteur économique tout entier : 50 éditeurs vidéo français indépendants (éditeurs de DVD, Blu-ray et UHD) viennent de s'unir afin de demander aux pouvoirs publics qu’une aide spécifique leur soit accordée. Sur critique-film.fr, la défense de la vidéo sur support physique est notre cheval de bataille. Vous trouverez donc ci-joint l'intégralité du communiqué, sobrement appelé « l'appel des 50 ».

Test Blu-ray : Memories of murder – « Édition Ultime »

0
En 2003, lorsque Joon-Ho Bong se lance dans la réalisation de Memories of murder, il n'a que 34 ans et il n'a réalisé jusqu'alors qu'un seul long métrage, Barking dog. Quant à la connaissance que l'on peut avoir dans nos contrées de la production cinématographique coréenne, elle est encore très balbutiante et ce sont des films comme Memories of murder qui vont grandement contribuer à classer la Corée du sud parmi les pays importants en matière de cinéma. C'est dans un fait divers s'étant déroulé en Corée dans la région de Hwaseong que Joon-Ho Bong est allé chercher son inspiration : l'histoire d'un tueur en série, le premier de l'histoire du pays, qui, de 1986 à 1991, viola et assassina 10 femmes dont l'âge allait de 13 à 71 ans. Un tueur en série tellement habile et méthodique qu'il passa au travers des mailles du filet tendu pour l'appréhender : un nombre impressionnant de suspects fut interrogé mais, malgré un dispositif policier très important, personne ne fut jamais inculpé !

Test Blu-ray : Kids return

0
A des détails mineurs près, propres à la culture ou au contexte historique, Les 400 coups se font de la même façon en France ou au Japon, à la fin des années 1950 ou au milieu des années 90, chez Truffaut ou sous l’œil avisé de Kitano. Aussi différents d’un point de vue formel ces deux films soient-ils, ils procèdent de concert à la démystification de la jeunesse, dépeinte sans équivoque comme le terroir de la bêtise, voire de la méchanceté. Dans Kids return, nous assistons au retour en arrière, empreint d’une conception pour le moins rude de la réalité, de deux amis d’enfance qui s’étaient perdus de vue, avant de se retrouver par hasard au début du film. Or, ce dispositif narratif ne paraît guère intéresser la mise en scène

Critique : JSA – Joint Security Area

0
L'actualité 2018 concernant les deux Corée et les qualités cinématographiques de "JSA -Joint Security Area" doivent inciter un grand nombre de spectateurs à aller voir en salle ce qui est un des plus beaux films de Park Chan-Wook.

Test Blu-ray : Hana-bi – Feux d’artifice

0
La carrière de Takeshi Kitano est jalonnée d'excellents films, mais aucun d'entre eux n'arrive réellement à l'état de grâce que constitue Hana-bi – Feux d'artifices. Chef d’œuvre absolu d'une carrière déjà extrêmement riche, ce véritable poème cinématographique représente sans le moindre doute possible l'aboutissement de plusieurs années d'expérimentations formelles et thématiques pour le cinéaste japonais – un film immense et littéralement imparable, au-dessus duquel flotte l'ombre de la mort et de la violence, et s'imposant pour le spectateur comme un véritable tourbillon mélancolique de sentiments tourmentés et morbide, mais parvenant paradoxalement à faire luire une lueur d'espoir au fond du gouffre, par son attachement à l'Art et à l'amour.

Test Blu-ray : L’été de Kikujiro

0
Au début des années 90, les regards cinéphiles des amateurs de cinéma de genre se sont largement tournés vers l’Asie, en partie peut-être par l’entremise de Quentin Tarantino qui égrenait volontiers ses influences à qui voulait l’écouter. Cet intérêt subit pour les pays d’Asie a mené à la découverte tardive des cinémas de John Woo et Tsui Hark pour Hong Kong, mais aussi à celle de cinéastes tels que Shinya Tsukamoto et « Beat » Takeshi Kitano pour le Japon.

[Sortie VIDÉO] MUSE : Le retour de Jaume Balagueró

0
Découvert en 1999 avec La secte sans nom, Jaume Balagueró n'a depuis jamais cessé de se faire remarquer dans le petit monde du « cinéma d'horreur espagnol », qui est d'ailleurs quasiment devenu un sous-genre officiel, en partie grâce à lui. Darkness, Fragile, [Rec], [Rec]², Malveillance, [Rec] 4 : Apocalypse... Si tous les films de Balagueró ne côtoient certes pas le même niveau d'excellence, tous demeurent intéressants.

Test Blu-ray : Utu

0
Commençons avec un petit point lexical : en langue maori, le terme « Utu » désigne la vengeance, telle une illustration locale de la loi du Talion. Si cette petite précision n’est certes pas nécessaire pour apprécier Utu à sa juste valeur, elle permettra néanmoins de cerner les motivations du réalisateur Geoff Murphy. Car derrière la reconstitution soignée et rigoureuse des affrontements sanglants ayant opposé maoris et pakehas (Néo-Zélandais d'origine anglo-saxonne ou européenne) durant la deuxième moitié du XIXème siècle, Utu ne cache pas bien longtemps sa véritable nature : celle d’un grand film guerrier adepte du mélange des genres, utilisant les événements historiques comme toile de fond sans jamais en devenir prisonnier, dans le but évident de nous livrer une fresque puissante et à « hauteur d’homme », et au final un véritable chef d’œuvre qui s’avérera par bien des aspects le précurseur du travail de Mel Gibson en tant que cinéaste.

Test Blu-ray : La planète des vampires

0
Si d'aventure il vous arrivait de rencontrer un cinéphile qui vous raconterait, la voix encore remplie de souvenirs émus, comment il a découvert La planète des vampires en 1966-67 au Lynx, à l'Omnia ou au Brady après l'avoir découvert en couverture de Midi-Minuit Fantastique, vous pourrez en être certain : vous avez affaire à ce qu'on appelle dans le jargon un « gros mytho ». Car si on a bien parlé du film de Mario Bava dans Midi-Minuit Fantastique, il aura en revanche fallu attendre 1992 – soit 27 ans après la réalisation du film ! – pour enfin découvrir La planète des vampires en France, dans le cadre du Cinéma de quartier de Jean-Pierre Dionnet sur Canal +.

Test Blu-ray : Bleeder

0
Témoin d’une agression sauvage dans une boîte de nuit, perpétrée par Louis et des collègues à lui, Leo va peu à peu s’enfoncer dans un silence et un mal-être profond. Ce dernier est un être laconique, peu disert (une caractéristique récurrente chez les personnages de Refn), ne trouvant qu’avec difficulté les mots pour s’exprimer. Jugeant ses perspectives d’avenir bouchées, Leo déraisonne au fur et à mesure que l’histoire avance. Ainsi, son comportement oscille entre une violence exutoire, pulsionnelle et cathartique à l’égard de sa conjointe