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Test DVD : Spéciale première

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Lorsque Billy Wilder convoque les spectateurs à la vision d'un véritable feu d'artifice, il est difficile de résister.

Revu sur MUBI : Spéciale première (Billy Wilder)

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Quelle fin de carrière tristounette pour Billy Wilder dans les années 1970 ! Celui qui était en quelque sorte le roi de la comédie sophistiquée à Hollywood une vingtaine d'années plus tôt n'a absolument pas su s'adapter au vent de renouveau qui soufflait sur l'industrie du cinéma à ce moment-là.

Test Blu-ray : Avanti !

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Si comme de nombreux cinéphiles vous trouvez les comédies de Judd Apatow trop longues, si pour vous l'essence d'une comédie réussie ne se situe pas dans la durée mais dans l'impact et dans l'immédiateté, vous pouvez passer votre chemin : Avanti !, le vingt-troisième film de la riche carrière de Billy Wilder, n'est assurément pas fait pour vous. Qu'on se le dise : ce petit chef d’œuvre de comédie douce-amère affiche en effet une durée de presque deux heures trente au compteur, ce qui malheureusement aura tendance à faire fuir les allergiques aux comédies express, à moins bien sûr qu'elles considèrent – et on les rejoindrait finalement presque sur ce point – qu'avec Avanti !, elles ont finalement « deux comédies pour le prix d'une ».

Test Blu-ray : La grande combine

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Développant un ton et un humour aussi vachards qu’indéniablement modernes, efficaces et bien sentis, La grande combine s’avère un des films les plus agressifs du duo Billy Wilder / I. A. L. Diamond. Charge puissante à l’encontre des valeurs de l’hypocrisie entourant la notion de « bonne morale » prônée par les nombreuses ligues de vertu américaines, le film s’avère en effet un réjouissant jeu de massacre, où le rire côtoie toujours cela dit un certain malaise. De fait, en s’acharnant à livrer le film le plus violemment vindicatif possible, les deux auteurs de Certains l’aiment chaud ou La garçonnière en oublient quelque peu de s’attarder sur l’indispensable empathie que pourrait ressentir le spectateur vis-à-vis des personnages du film.

Test Blu-ray : Irma la douce

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Unanimement considéré comme un film « mineur » dans la carrière de Billy Wilder, Irma la douce est pourtant une très sympathique comédie, bien menée malgré quelques longueurs et très habilement mise en scène. On pourra néanmoins expliquer le « désamour » que l’on retrouve de la part de la critique en remettant un peu le film dans son contexte historique. A la toute fin des années 50, Billy Wilder et ses complices I.A.L. Diamond (scénario) et Jack Lemmon (acteur) rencontrent deux immenses succès aux relents très provocateurs avec les formidables Certains l’aiment chaud (1959) et La garçonnière. Malheureusement, l’année suivante, patatras : avec le brillant et cynique Un, deux, trois tourné sans Jack Lemmon, le succès ne répond plus à l’appel. Le trio gagnant se reforme donc, allant même jusqu’au quatuor de La garçonnière, puisque Shirley MacLaine répond également présente, amenant toute sa gouaille et sa fantaisie pétillante au personnage-titre, Irma, la pute au grand cœur.

Test Blu-ray : La garçonnière

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Deuxième collaboration entre Billy Wilder et le scénariste I.A.L. Diamond, La garçonnière est un film construit en deux temps, divisés de façon quasi-égale. Durant la première moitié du récit (et la première heure de film) Wilder et Diamand s’échinent à développer une satire sociale féroce, brocardant sans pitié l’hypocrisie des mœurs de l’Amérique de la fin des années 50. Exploitant de façon habile le concept de départ (celui d’un appartement servant aux employés volages et devenant, pour le héros du film, la clé d’une inattendue réussite sociale), le film n’épargne rien ni personne, mettant tous les mâles à un même niveau de calcul et d’hypocrisie. Chacun use et abuse de sa position sociale et des faiblesses du système pour obtenir ce qu’il veut, et aucun des protagonistes de La garçonnière ne trouve réellement grâce aux yeux des auteurs du film. Aucun, sauf un – car au cœur de cet univers corrompu et veule décrit par Billy Wilder et I.A.L. Diamond avec le plus réjouissant des cynismes existe une oasis de fraicheur, d’humour et de spontanéité, se laissant uniquement guider par son cœur… pour le meilleur et pour le pire : il s’agit bien sûr du personnage de l’hôtesse d'ascenseur Miss Kubelik, incarné par une Shirley MacLaine alors âgée de 25 ans et trouvant ici l’un des meilleurs rôles de toute sa carrière.

Cannes 70 : la ronde des prix d’interprétation

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Test Blu-ray : Cow-boy

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Moins d'un an après contribué aux plus grandes heures du genre avec 3h10 pour Yuma, Delmer Daves aborde avec Cow-boy une vaste entreprise de « démystification » du héros de western. Exit donc le lonesome cowboy sans peur et sans reproche, bonjour le personnage désabusé et sec, pour qui « une vache vaut mieux qu'un homme » comme le dit lui-même un des personnages du film. Pauvre en action et très peu spectaculaire, Cow-boy déplace les enjeux traditionnels du western vers des situations naturalistes et à priori banales, celles, pour ainsi dire, de la vie de tous les jours pour nos garçons vachers.

Un vrai schnock honoré par l’AFI : Steve Martin

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«Je ne mérite pas ce prix, mais je souffre d'arthrite et je ne mérite pas ça non plus». C'est avec ces bons mots de...

Décès de Dick Smith, le Parrain du maquillage

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Né en 1922, Dick Smith est décédé ce mercredi 30 juillet à l'âge de 92 ans. Il était l'un des plus grands noms de...