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Tucker – L’homme et son rêve ressemble à une grande parade automobile où les phares brillent autant que les illusions. Francis Ford Coppola, épaulé par George Lucas, transforme l’histoire de Preston Tucker en fable moderne sur l’utopie industrielle.

L’histoire de l'affrontement entre Greasers et Socs, au cœur de l'intrigue de Outsiders, n’est pas seulement une bagarre de cour de récré prolongée à coups de couteaux et de regards noirs. C’est une parabole sur la jeunesse américaine des années 60, coincée entre la pauvreté et le rêve d’ascension sociale.

Dans Coup de cœur, Francis Ford Coppola s’amuse à transformer Las Vegas en un gigantesque théâtre de carton-pâte, où les néons deviennent des étoiles artificielles et les amours des personnages se consument comme des cigarettes oubliées sur un comptoir.

Dès ses premières secondes, avec les hélicos en slow-mo et la voix de Jim Morrison qui annonce que « this is the End », Apocalypse Now impose une ambiance de fin du monde, moite, hallucinée, et vaguement sexuelle.

Contrairement aux apparences, cet ouvrage n'est pas un énième livre paru en hommage au 50ème anniversaire des Dents de la mer, comme avaient pu l'être d'autres éditions récentes sur le marché francophone et hispanophone. Certes, ce pavé à vocation encyclopédique revient sur le film hautement célèbre de Steven Spielberg. Mais l'ambition de son auteur est infiniment plus vaste.

Pour le commun des cinéphiles, les making of sont le moyen le plus facile et courant d'en savoir un peu plus sur les secrets de tournage des films qu'on a appréciés sur grand écran. Pourtant, ces reportages d'une durée variable, qui ne dépasse que très rarement celle de l'œuvre traitée, reflètent d'une manière insuffisante le temps considérable et le travail colossal qu'il faut pour créer un long-métrage.

Les listes des meilleurs films établis par les plus prestigieux magazines américains se suivent, mais ne se ressemblent pas. Heureusement. En moins de six mois, c'est donc déjà la troisième qui essaie de récrire l'Histoire du cinéma ou, plus précisément, de refléter l'évolution des goûts et des appréciations publiques et critiques au fil du temps.

Par les temps d'incertitude épidémique qui courent, il faut hélas prendre chaque annonce de sélection festivalière avec des pincettes. Car comment savoir ce qui va se passer avec la vie culturelle en France, voire avec la vie quotidienne tout court dans une semaine ou dans un mois ?

Les affaires reprennent doucement du côté des sorties de cinéma. Ce n'est pas encore la rentrée, mais l'offre en cette fin de creux estival est au moins suffisamment variée pour que tout le monde ou presque y trouve son compte.

Après un mois de juillet excessivement surchargé, celui d'août se présente sous un jour plus abordable en termes de reprises en salles. Les cinéphiles en quête de retrouvailles nostalgiques et de découvertes de trésors cachés pourront ainsi regarder une quinzaine de films de répertoire au fil des quatre mercredis que compte le mois.

Le monteur américain Richard Marks est décédé le 31 décembre à New York. Il était âgé de 75 ans. Responsable du montage d'une trentaine de films, Marks avait principalement collaboré avec le réalisateur James L. Brooks, mais il avait également fait équipe avec Francis Ford Coppola, Sidney Lumet, Elia Kazan, Warren Beatty, Nora Ephron et Penny Marshall.

L'acteur américain R. Lee Ermey est décédé avant-hier à Santa Monica d'une pneumonie. Il était âgé de 74 ans. Initialement un Marine ayant participé à la guerre du Vietnam, Ermey était devenu acteur après avoir servi de conseiller technique. Son rôle le plus emblématique reste celui de l'instructeur impitoyable sergent Hartman dans Full Metal Jacket de Stanley Kubrick.