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Tag: Andreï Tarkovski

Critique : Michel-Ange (Deuxième avis)

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Le grand art nous fait ressentir des émotions innommables. Lorsque, il y a des années, je me suis retrouvée devant La Piéta de Michel-Ange au Vatican, je suis restée sans voix. Cette émotion, qui remplit un spectateur sensible devant une œuvre d’art, est comparable à la lumière.

Entretien avec Sergei Loznitsa (Une Femme douce)

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Entretien avec le réalisateur Sergei Loznitsa à l'occasion de la sortie en salles le 16 août 2017 du film Une Femme douce, présenté en compétition...

Livre : Andreï Tarkovski – Journal : 1970-1986

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Un simple constat des salles achalandées de la cinémathèque française, lors du cycle consacré à Andreï Tarkovski, suffit à réfuter l’idée communément admise qu’un cinéma abstrait, à la lenteur imposante et solennelle, soit destiné à une élite intellectuelle. Au contraire, le cinéaste russe est peut-être l’un des rares artistes cinématographique du 20ème siècle, avec Stanley Kubrick et David Lynch, à avoir su allier exigence artistique et succès « populaire ». Du moins en France, où le cinéaste a toujours été considéré comme un immense metteur en scène par une grande majorité de la critique. Certes, un certain snobisme peut expliquer cet attrait pour Tarkovski mais cela n’explique pas tout. Cependant, l’opacité et le caractère sibyllin de ses longs-métrages a également profondément clivé les spectateurs reprochant, pour certains, leurs caractères trop abscons ou hermétique. Ces quelques réserves n’empêchent pas d’attirer un large public à la seule mention du nom de Tarkovski lors de diverses projections, à la cinémathèque ou ailleurs. Son œuvre comporte peu de films - 7 en tout, en plus de 2 moyens-métrages, et un court – mais aucun n’est à renier, bien au contraire. Son décès en 1986, peu après avoir achevé le montage du Sacrifice, l’a définitivement fait entrer au sein du cercle très restreint des cinéastes cultes. L’actualité récente autour du réalisateur de Solaris – rétrospective à la cinémathèque française, restauration, publication et réédition d’ouvrages… – permet de se (re)plonger dans les écrits de Tarkovski qui, en sus de son œuvre cinématographique, s’est longuement interrogé sur la spécificité du cinéma, s’émancipant peu à peu des théories de Serguei Eisenstein sur le montage, afin de trouver son propre langage cinématographique (voir Le Temps Scellé).

Les sorties du 5 juillet 2017

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Nous acceptons avec plaisir les trois invitations au voyage, émises ce mercredi par les sorties de cinéma hebdomadaires. Que ce soit en Inde, en Égypte ou en Corée, les trois premiers films majeurs du mois de juillet n'ont rien d'aventures exotiques, artificiellement édulcorées pour plaire à un public international. En fait, si, un peu quand même, mais c'est justement ce retour vibrant à un romantisme à l'ancienne qui nous avait tellement subjugué lors de la découverte au dernier Festival de Berlin de notre film de la semaine Le Dernier vice-roi des Indes de Gurinder Chadha.

La Cinémathèque Française à l’été 2017

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Alors que le programme printanier est encore loin de s'être achevé à la Cinémathèque Française, nous trépidons déjà d'impatience face aux cycles qui rythmeront la saison d'été 2017 au 51 rue de Bercy, dont un aperçu est disponible depuis quelques jours sur le site de l'illustre institution et dont le programme détaillé sous format papier devrait atterrir prochainement dans les boîtes aux lettres des abonnés Libre pass et décorer le devant des comptoirs d'accueil à l'American Center.

Cannes 70 : chants (et contrechamps) du cygne

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Cannes 70 : les habitués de la croisette

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Cannes 70 : El Sur de Víctor Erice, inachevé à jamais

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Berlinale 2017 : Lettres d’un homme mort

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Révélé à la Semaine de la Critique à Cannes en mai 1987 où il avait fait sensation un peu plus d'un an après la catastrophe de Tchernobyl, Lettres d'un homme mort de Konstantin Lopouchanski s'est un peu fait oublier. Séance de rattrapage à la Berlinale 2017 dans la rétrospective Futur Imparfait pour ce film ambitieux, que l'on peut considérer comme le tout premier film de la Perestroïka et l'une de ces très grandes oeuvres de cinéma méconnues que l'on (re)découvre par hasard au sein d'un Festival curieux de ne pas oublier le cinéma du passé tout en soutenant celui du présent.