Shia LaBeouf règle ses comptes avec Hollywood et Spielberg

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Shia LaBeouf règle ses comptes avec Hollywood et Spielberg

Shia LaBeouf règle ses comptes avec Hollywood et Spielberg

Après avoir été lancé par Spielberg et Bay, Shia LaBeouf a réglé ses comptes avec les studios hollywoodiens dans une interview rock’n’roll.

 

« Il y a un temps pour être un être humain et un temps pour vendre des bagnoles ». Non sans réalisme et sincérité, Shia LaBeouf s’en est pris violemment à Steven Spielberg – qu’il vénérait pourtant – maître des blockbusters qui a lancé le jeune Shia dans le grand bain avant que celui-ci ne devienne la vedette d’une franchise, Transformers. Pourtant, quelques mois après avoir définitivement quitté la saga robotisée à tous les niveaux, LaBeouf en a encore gros sur la patate. Si bien que le jeune acteur, dont la carrière a pris un virage totalement différent, tente par tous les moyens de nous faire comprendre que les studios, ce n’est pas franchement le paradis. Ainsi, LaBeouf se grimait en réalisateur pour son second long-métrage, Howard Cantour.com où il filmait l’esprit d’un critique de cinéma. Tout cela montré pour la première fois à Cannes où il montait les marches pour Des hommes sans lois, western de John Hillcoat dans lequel il tient l’un des rôles principaux.

 

Pour Shia LaBeouf, s’il en a « fini » avec les blockbusters, c’est parce que les studios ne font aucune place aux visionnaires. Il va même jusqu’à prendre exemple sur le réalisateur de The Tree of Life, Palme d’Or à Cannes 2011 : « donnez un film comme Transformers à Terrence Malick et il est baisé ! » Avouez que l’expérience aurait été fun.

Néanmoins, il n’est pas étonnant que LaBeouf lâche enfin ses quatre vérités à qui veut bien l’écouter. Déjà sur Indiana Jones 4, il s’était montré très critique envers le film. Et même si l’acteur n’avait par ailleurs jamais réellement brillé dans un blockbuster. Sauf que pour lui, la mauvaise qualité de ces films est principalement due aux studios : « les mecs te donnent du fric, puis prennent l’avion, investissent le plateau pour te mettre leurs doigts dans le cul et te harceler pendant 5 mois ». Mais à l’époque, Shia, il avait encore besoin de ces mecs pas franchement sympathiques pour remplir son compte en banque et faire exploser sa popularité. Sans quoi, il ne pourrait pas voler de ses propres ailes comme il semble le faire si bien aujourd’hui.

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