La Traque
France : 2010
Titre original : Proie
Réalisateur : Antoine Blossier
Scénario : Antoine Blossier & Erich Vogel
Acteurs : Grégoire Colin, Bérénice Bejo, François Levantal, Joseph Malerba, Fred Ulysse
Production : Quasar Pictures
Durée : 1h20
Genre : Horreur
Date de sortie : Inconnue
Réalisation : [rating:3.0]
Scénario : [rating:2.0]
Acteurs : [rating:3.0]
Musique : [rating:2.0]
Globale : [rating:2.5]
Proie est le premier film du français Antoine Blossier, réalisé en 2010. On a toujours une sympathie pour le premier film d’un réalisateur, surtout lorsque ce dernier présente son long métrage avec pudeur et en s’excusant presque pour sa moins bonne qualité par rapport aux autres films diffusés au festival de Gérardmer. Mais avec Bérénice Bejo comme interprète, on pardonne tout à Antoine Blossier…
Synopsis : Une nuit, plusieurs cerfs se jettent inexplicablement sur la clôture électrique d’une exploitation agricole. Apercevant de profondes traces de morsures sur les cadavres, les propriétaires de l’exploitation comprennent qu’un prédateur sévit dans les bois alentours. Décidés à le chasser, ils s’enfoncent au cœur de la forêt voisine et sont stupéfaits de constater que la nature environnante se meurt, ravagée par un mal inconnu…
La Horde n’a pas eu le succès escompté l’an passé, et même s’il existe d’excellents films d’horreur français comme Martyrs ou Haute Tension, ils ne sont pas légions. Proie présente l’avantage de posséder une belle distribution et c’est déjà un bon point. Sous fond de drame familial (notamment présent au début avec le clan Lemans, famille d’agriculteurs qui a fait fortune grâce à la vente d’engrais chimiques) et de problèmes entre père et gendre, on bascule dans un délire écolo-horrifique avec, on s’en doutait bien, des engrais chimiques qui ont contaminé les animaux et rendu complètement fous les sangliers. Le scénario manque certes d’originalité, mais le coté Dalas Frenchy est sympathique.
Une absence de budget qui se fait sentir
Le manque de moyens est évident, mais Antoine Blossier réussit grâce à des ruses d’indien à limiter la casse. En effet les sangliers fous ne seront jamais visibles et à la place on aura droit à des feuilles qui bougent façon Jurassic Park, ou à des plans de futures victimes tentant de s’échapper. Le sanglier, on ne le verra que lorsqu’il sera mort : un beau phacochère empaillé posé au sol. Sur le papier, cela peut paraître ridicule, mais en forçant bien, la ruse peut fonctionner grâce aux bruits terribles des marcassins durant tout le film. Malheureusement on ne peut pas tenir comme ça 1h30 et on finit par se lasser de ce trop plein de suggestions.
Des scènes restent malgré tout diablement efficaces, comme celle de la cabane dans laquelle les chasseurs cachés au sous-sol doivent résister à l’envahisseur. C’est très bien géré, la tension est palpable et on se dit qu’avec un peu plus d’argent Antoine Blossier aurait vraiment pu réaliser un superbe film.
Un casting haut de gamme
Le casting mérite bien des éloges. En effet, outre la belle Bérénice Bejo (OSS 117, Le Caire nid d’espions, Meilleur espoir féminin) toutefois peu présente dans le film, François Levantal (Camping, Sheitan) en chef d’entreprise et beau-père détestable est plus que convaincant. Grégoire Colin dans le rôle du gendre qui manque de confiance en lui est également à l’aise. Mais le grand coup de chapeau revient à Joseph Malerba (Mesrine), incroyable dans le rôle d’une brute au grand cœur. Un personnage attachant, parfois drôle, qui surplombe la distribution.
Résumé :
Je l’ai aussi vu au festival de Gérardmer et j’ai pas trop accroché. A part Bérénice Béjo 😉
Une des plus belle Daube que j’ai jamais vu, ça casse les oreilles, à part les groins de sanglies on voit rien. Quelle dommage avec des acteurs qu’on aime !
Grosse déception, regardez la pluie tomber ou votre chat dormir vous gagnerez du temps ! ! !