Sept films sont en lice pour le Prix Louis-Delluc tout court, cinq titres ont ensuite été rajoutés dans la catégorie du premier film inaugurée en 1999. Auparavant, le Prix Louis-Delluc pouvait honorer autant des œuvres de vétérans que des premiers longs-métrages. Cette césure est un prétexte pour honorer plus de noms et ne pas oublier les jeunes auteurs parfois défavorisés face à des pointures reconnues du métier, parfois plus honorées pour l’ensemble de leurs carrières que pour le film pour lequel ils sont choisis, parfois récompensés à plusieurs reprises, Alain Resnais le fut trois fois par exemple.
Cette année sont en lice les débuts dans le long-métrage d’un acteur encore jeune nommé à quatre reprises au César du meilleur espoir (Grégoire Leprince-Ringuet) qui fait preuve d’une originalité inattendue dans une œuvre aux dialogues littéraires appuyés et avec quelques très jolies séquences mais aussi un nom reconnu dans le court et le moyen-métrage (Arthur Harari) pour un film noir complexe et tendu, un artiste de l’animation reconnu par un Oscar et un César (Michael Dudok de Wit) et deux espoirs prometteurs qui se sont fait un peu moins remarqués avant ce premier film pour lequel ils sont sélectionnés. Parmi les films absents, citons le très remarqué, mais pas forcément très convaincant, Divines, réalisé par Houda Benyamina, qui devrait se rattraper aux César, au moins pour une nomination. Retrouvez ici les précédents lauréats du Prix Louis-Delluc du premier film.
Les cinq finalistes
- Diamant noir d’Arthur Harari
- D’une pierre deux coups de Fejria Deliba
- La Forêt de Quinconces de Grégoire Leprince-Ringuet
- Keeper de Guillaume Senez
- La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit
