Palmarès du 15e Arras Film Festival

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Le film tchèque Fair Play de Andrea Sedlackova, avec une jeune athlète confrontée au dopage, remporte l’Atlas d’or alias le Grand prix du jury de la quinzième édition de ce festival dédié au cinéma européen.

Fair Play 01

Le jury était présidé par la réalisatrice française Solveig Anspach entourée du scénariste Jean-Luc Gaget, des actrices Sophie Guillemin et Anamaria Marinca et du réalisateur Miel Van Hoogenbemt. Le festival a eu lieu cette année du 7 au 16 novembre 2014 et a notamment reçu en invités d’honneur Stephen Frears et Asia Argento.

Le réalisateur russe Yuri Bykov, remarqué pour Le Major présenté à la Semaine de la Critique en 2013 s’est illustré en recevant trois prix pour son troisième film, The Fool.

Les autres prix :

The Fool
The Fool

Atlas d’argent (Prix de la mise en scène), Prix du public et Prix Regards jeunes Région Nord-Pas de Calais : Yuri Bykov pour The Fool (Durak) (Russie)
Dima Nikitin, un jeune plombier découvre qu’un grand immeuble menace de s’écrouler. Il faut évacuer en urgence les occupants, mais nul ne semble concerné. Il va alors se dresser seul contre tout un système de bureaucrates corrompus.

Mention spéciale du Jury : Pause de Mathieu Urfer (Suisse)
Sami, la trentaine désinvolte, partage sa vie avec Julia, brillante juriste, avec laquelle il «vivote» depuis des années sans trop se poser de questions. Julia travaille depuis peu pour une start-up qui importe du coton bio et admire son patron, le jeune et dynamique Lionel. Sami, lui, se complaît dans son job de télévendeur ad interim et peaufine tranquillement son duo de country avec son meilleur pote Fernand, 75 ans, guitariste virtuose, alcoolique et exubérant.

Prix de la Critique : Quod Erat Demonstrandum de Andrei Gruzsniczki (Roumanie)
Roumanie, les années 80. Un brillant mathématicien fait l’objet d’une enquête de la police d’Etat pour avoir publié sans autorisation dans une revue américaine. Il sollicite toutefois l’aide d’une collègue pour continuer à transmettre le fruit de ses recherches.

Prix Arras Days :
Free Till Dawn de Iris Elezi et Thomas Logoreci (Albanie)
Alors qu’il prend un café en terrasse, Avni voit de l’agitation en bas de l’immeuble situé face au café tenu par Dardan. Ce dernier explique que la police enquête sur la mort d’une femme habitant l’immeuble, Irena. Landi, le plus jeune fils de Dardan, arrive en retard pour travailler avec son père. Pensif, Avni se demande si Landi n’aurait pas remarqué quelque chose en rapport avec la mort d’Irena, lors de la fermeture la veille au soir. La colère de Dardan ferme la discussion sur l’hypothètique lien entre Landi et la mort d’Irena.

The Tree de Hafsteinn Gunnar Sigurđsson (Islande)
Le marriage d’Atli tombe en lambeaux: il dort sur le canapé de ses parents alors que sa femme essaie de couper les ponts et l’empêche de voir sa fille de 4 ans. Dans le même temps, une dispute entre ses parents et leurs voisins éclatent: l’ombre d’un arbre du jardin des parents d’Atli fait de l’ombre eu jardin des voisins, qui demandent à ce que l’arbre soit coupé, ce à quoi les parents d’Atli refusent. Alors que la communication entre Atli et sa femme s’envenime, des animaux commencent à disparaître dans le voisinnage. Personne ne veut céder, tout le monde semble avoir perdu l’esprit. Quelqu’un doit faire quelque chose.

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