Numéro quatre
USA : 2011
Titre original : I Am Number Four
Réalisateur : D.J. Caruso
Scénario : James Frey
Acteurs : Alex Pettyfer, Timothy Olyphant, Teresa Palmer
Production : The Walt Disney Company France
Durée : 1h49
Genre : Science fiction , Action
Date de sortie : 6 avril 2011
Réalisation : [rating:3.0]
Scénario : [rating:2.5]
Acteurs : [rating:2.5]
Musique : [rating:3.0]
Globale : [rating:2.5]
[five-star-rating]
Numéro quatre est le nouveau film de D.J. Caruso à qui l’on doit les pas si mauvais Paranoiak et L’ Œil du mal. Il revient avec un film plus ambitieux au budget conséquent, tiré d’un roman à succès de Jobie Hughes et James Frey. Un film fantastique pour adolescents adapté d’un roman, en voilà une idée originale… (Harry Potter, Twilight, Le Monde de Narnia, Eragon, Percy Jackson…).
Synopsis : Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui. Partout où il va, John est le nouveau venu, celui qui n’a aucun passé. Dans la petite ville de l’Ohio où il s’est installé, il va vivre des événements inattendus qui vont changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…
Ceux qui s’attendent à de l’action seront déçus
Numéro quatre est incontestablement un film pour ados, ce qui ne signifie pas forcément qu’il est mauvais. La scène d’entame nous montre un jeune homme, Numéro trois qui se fait attaquer et tuer chez lui dans une séquence graphiquement très moche mais qui a le mérite d’être bien construite et rythmée. On arrive ensuite à la présentation de notre beau jeune homme, Numéro quatre et on suit sa fuite perpétuelle pour échapper à ses ennemis.
Visuellement c’est beau, on sent le budget conséquent et la photographie bien choisie. Les scènes d’action sont esthétiques, baignées dans la lumière bleue du pouvoir de notre super héros. Ceux qui s’attendent à voir de la baston seront déçus car il y en a très peu au final. Mis à part la fin du film qui propose un peu plus de mouvement, Numéro quatre est très plat. Si vous avez déjà vu un épisode de Beverly Hills vous ne découvrirez rien dans cette histoire de romance adolescente et de gros méchants sportifs qui maltraitent les intellos.
Une histoire trop adolescente
La narration est lente, sans rythme et s’attarde trop sur des détails insignifiants du petit monde ado de notre héros, alors qu’il y avait des points plus intéressants à mettre en avant (l’histoire de Numéro quatre, la fuite pour survivre, le génocide de sa race). D.J. Caruso est parti dans une mauvaise direction en choisissant d’insister sur l’histoire d’amour du héros et ses petits tracas au lycée plutôt que sur la partie réellement fantastique du film. Certes on verra une parabole entre l’apparition des pouvoirs du héros et sa puberté avec des messages sur la différence, l’isolement, l’émancipation… mais mis à part le public pubère (je me rends compte que j’ai vieilli), les autres spectateurs ne seront pas concernés par cette histoire sans originalité.
Coté casting, on fera vite le tour, le héros Alex Pettyfer aux faux airs de James Van Der Beek (Dawson) n’a pour talent qu’un physique avantageux. Sans charisme ni prestance il fait son travail : plaire aux filles mais rien de plus. A ses cotés, Timothy Olyphant (Scream 2, The Crazies) joue son protecteur, il est la figure paternelle. Rien de bien exceptionnel même s’il s’en sort mieux que ses jeunes collègues. Enfin Sarah la jeune fille qui fait chavirer le cœur du héros est interprétée par Dianna Agron (Glee, Heroes), elle fait figure de plante verte.
Résumé :
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normalement je devais allez le voir au cinéma car la bande annonce me tentais énormément mais j’ai eu des écos plutot mauvais de ce film je me suis donc contenté de le voir de façon pas très légale et heureusemnt pour moi car franchement c’est pas térrible. C’est un twilight avec des alien et un tout petit peu plus d’action mais pas beaucoup plus. On se fait chier en regardant ce film pour jeune fille pré pubère qui pousse des cris stridant en voyant le héro mais a part ce publique les autre ne vont pas apprécier des masse
Je suis d’accord sur le fais que c’est un film très « adolescent », seulement j’ai du mal à avalé le résumer, soit : « Numéro quatre est un film d’action sans action dans lequel le scénario se résume à une amourette entre 2 ados sous fond de pouvoirs extra-terrestres et extermination de race. Un produit trop standardisé qui fera à coup sûr parler dans les cours de récré. Si votre voix a muée depuis longtemps, passez votre chemin. »
Numéro quatre est juste un « prologue », un départ. Tu l’abats en plein vol, les premiers films de saga sont les plus détestés. Personnellement j’ai 16 ans, je suis donc dans la branche ados et j’ai donc bien aimé le film, j’ai trouver les prestations pas si nulles que ça, j’ai surtout bien aimé celle de Teresa Palmer qui, en 20 minutes nous donne l’impression d’avoir été omniprésente durant le film.
Voila, après chaqun sont point de vue.
Amicalement.
C’est bien d’avoir le point de vue de quelqu’un de plus jeune et donc cœur de cible du film. Effectivement je suis peut-être lassé par l’avalanche de sagas fantastiques, va falloir recruter des rédacteurs plus jeunes chez Critique-film.fr 😉