From Paris With Love
France : 2010
Titre original : From Paris With Love
Réalisateur : Pierre Morel
Scénario : Luc Besson
Acteurs : John Travolta, Jonathan Rhys Meyers, Kasia Smutniak
Distribution : EuropaCorp distribution
Durée : 1h33
Genre : Action
Date de sortie : 17 février 2010
Globale : [rating:2][five-star-rating]
Fidèle de l’écurie de Luc Besson, Pierre Morel nous propose ici un duo décalé, à l’opposé du solitaire Bryan de son film à succès Taken.
Synopsis : James Reese travaille comme assistant personnel de l’ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d’insider’, il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frustration pour lui qui se rêve en agent secret, et qui ne demande qu’à sortir de l’ombre pour jouer les gros bras. Alors que se prépare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie une vraie mission, et un vrai partenaire, Wax, qu’il récupère le jour même à l’aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent surentraîné ne sera pas de tout repos…
Vous avez dit déjà Vu ?
Ennui du dimanche, je décide de louer un petit film d’action et me tourne donc vers From Paris with Love. Je découvre alors un duo au caractère opposé, un disciple, un maitre, des terroristes islamistes, des explosions, de l’hémoglobine … Bref un scénario plus que banal et donc fort ennuyeux. Hormis un rebondissement au milieu du film qui a eu l’avantage de me réveiller, tout est plus que prévisible et rempli de clichés.
De même pour les dialogues, on se demande si tous les moyens du film n’ont pas été utilisés que pour les scènes d’action tant les répliques sont plates et manquent de piquant. Quelques brins d’humour nous font sourire, mais pas de quoi fouetter un chat.
Seule originalité : les faits se déroule à Paris avec des acteurs américains et un John Travolta méconnaissable avec un look à faire pâlir d’envie Barracuda de l’agence tout risque. On se demande quand même pourquoi faire appel à des acteurs américains connus pour un tel résultat, là ou beaucoup d’acteurs français auraient pu faire de même voir mieux !
Un scénario pas mal peaufiné
La mise en scène mise donc avant tout sur les scènes d’action. Morel maitrise bien cela certes, mais trop d’action tue l’action au détriment des dialogues. On a beaucoup de mal à comprendre le début du film, à savoir qui est qui, et quel est leur but ainsi qu’à se plonger dans l’intrigue du film. Les scènes sont trop courtes, hachées, et ne donnent pas l’effet voulu, juste une incompréhension totale. Quant à la fin, on pourrait penser qu’elle a été improvisée par manque d’idée.
Côté personnage, le coté fleur bleue de Jonathan Rhys Meyer frôle parfois la niaiserie et est mangé par le personnage haut en couleurs de Travolta. Concernant ce dernier, bien qu’il n’ait pas pris de grand risque avec ce rôle d’agent de la CIA déjanté, sa prestation est louable car il a l’air crédible.
Résumé
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