Festival : RCC 2015, cérémonie d’ouverture

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La cérémonie d’ouverture

Chaque année, au mois de mai, c’est dans la salle du Théâtre Croisette que se déroule la Quinzaine des Réalisateurs. C’est aussi dans cette salle, remplie à ras bord, qu’a eu lieu, ce lundi 7 décembre, la cérémonie d’ouverture des 28èmes Rencontres Cinématographiques de Cannes. C’est par une prestation de l’orchestre Sunny Swing, une excellente formation locale de jazz comprenant 15 musiciens et musiciennes, que la soirée a débuté. Animée par Gérard Camy, le président de Cannes Cinéma, et par Gilles Schneider, critique de cinéma, la cérémonie a permis, durant une heure, de dresser pour les 825 spectateurs un panorama exhaustif de ce qui allait se passer jusqu’au 13 décembre. On retiendra particulièrement la diffusion d’un très beau clip reprenant de cours extraits d’un certain nombre de films qui vont être projetés cette semaine dans le cadre de la sélection Frontières ainsi qu’un montage reprenant des extraits des bandes annonce des 8 films du Panorama des Festivals. On n’oubliera pas, non plus, les hommages à Jean-Jacques Bernard, un critique actif chaque année dans le cadre des RCC et décédé récemment, et à François Chalais, le Prix François Chalais du scénario venant s’ajouter cette année aux traditionnels Prix du Jury et Prix du Public des RCC.

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Le film : Je vous souhaite d’être follement aimée

Il y aura bientôt 6 ans, Une vie toute neuve, le premier film de Ounie Lecomte, était arrivé sur les écrans de l’hexagone, un premier film très prometteur, un premier film presque autobiographique, racontant l’histoire de Jinhee, une petite coréenne de 9 ans en attente d’adoption dans un orphelinat tenu par des Sœurs catholiques. Ce premier film avait eu l’honneur de faire partie de la Sélection officielle du Festival de Cannes 2009 avec une projection hors compétition remarquée. Son deuxième film, Je vous souhaite d’être follement aimée, vient également d’avoir les honneurs d’une projection cannoise, puisque c’est ce film qui terminait la Cérémonie d’ouverture des RCC 2015, après avoir été présenté par Ounie Lecomte elle-même.

Dans Je vous souhaite d’être follement aimée, Ounie Lecomte creuse de nouveau le sillon de l’adoption. Cette fois ci, il s’agit d’une jeune femme trentenaire, Elisa, née sous X, adoptée par un couple ne pouvant pas avoir d’enfant et qui se met en tête de retrouver sa mère biologique. Au point de quitter Paris avec son fils âgé de 10 ans et de venir s’installer à Dunkerque, la ville où elle est née. Je vous souhaite d’être follement aimée laisse une impression bizarre, frustrante, celle d’être passé tout près d’un grand film plein d’émotion et sans pathos, tellement un certain nombre de scènes s’avèrent bouleversantes de vérité, mais à côté seulement du fait de la répétition de scènes que l’on qualifiera de remplissage. Certes, de telles scènes étaient indispensables, mais le film aurait gagné à ce qu’elles soient moins nombreuses et moins longues. Par ailleurs, on ne peut que féliciter Ounie Lecomte pour son choix de l’actrice principale, celle qui joue le rôle d’Elisa : Céline Sallette, qui prouve une fois de plus dans ce film qu’elle est LA grande comédienne française de sa génération. A ses côtés, Anne Benoit, abonnée aux seconds rôles, trouve cette fois ci un rôle très important qui lui va très bien. Par contre, on peut se montrer déçu par la musique écrite par Ibrahim Maalouf qui nous avait habitué à mieux !

Je vous souhaite d'être follement aimée

 

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