Épisode peu passionnant, l’un des rares, ce cinquième chapitre se focalise sur beaucoup -trop- d’histoires de manière déséquilibrée créant ainsi une impression brouillonne surprenante pour cette série de qualité. Le retour bâclé du vrai/faux cousin et la situation -au demeurant triste- de l’insipide Ethel entérinent le peu d’intérêt suscité par cet épisode.
La fin de la guerre est proche et si Isobel voudrait continuer à utiliser Downton à des fins publiques, Cora et Violet s’y opposent fermement. Lady Edith se rapproche d’un blessé clamant être son cousin, héritier du domaine, disparu dans le naufrage du Titanic. Daisy lutte toujours avec ses sentiments pour William. Robert est de plus en plus troublé par la nouvelle servante, Jane. Mary n’est plus capable de refreiner ses doutes quant à son avenir avec Sir Richard. Parfaitement au fait de la situation, celui-ci rappelle Lavinia pour éloigner Matthew de sa future femme et propose à Carson de venir travailler pour lui et Lady Mary. L’aide clandestine de Mrs Hughes à Ethel est révélée au grand jour et l’avenir de Mr Bates s’assombrit lorsque son ex-femme est retrouvée morte.
Les épisodes de Downton passent et ne se ressemblent décidément pas. Brisant une chaîne jusque-là homogène de très bonne qualité scénaristique, ce chapitre laisse un goût de déception que l’on espère exceptionnel. Protagonistes principales de deux histoires particulièrement ennuyeuses, Laura Carmichael et Phyllis Logan -respectivement Lady Edith et Mrs Hughes- nous fait réaliser par le peu d’intérêt que suscite leurs aventures, qu’un bon jeu d’acteur n’est rien sans des intrigues captivantes. Les bons mots de Violet, ressort comique pourtant efficace, sont ici en berne et l’apparition du cousin supposé mort des Crawley apparaît comme une tentative vaine de distiller une tension qui tombe finalement à plat. Reste les amours compliquées de Mary et sa relation tendre, quasi paternelle avec Carson. Heureusement !
