Le film « Las Vegas 21″ éblouit et déçoit à la fois. Cette adaptation cinématographique raconte l’histoire vraie d’étudiants du MIT qui ont défié les casinos de Las Vegas. Le réalisateur Robert Luketic tente de mêler drame, action et romance dans ce récit d’ascension fulgurante. Malgré un casting de renom, le résultat final laisse un goût d’inachevé aux spectateurs les plus exigeants.
Un pari risqué sur le grand écran
« Las Vegas 21 » mise gros sur son concept accrocheur. L’idée d’étudiants brillants qui utilisent leurs talents en mathématiques pour battre les casinos fascine. Le film plonge le spectateur dans l’univers scintillant de Las Vegas, avec ses tables de jeu et ses néons. Les scènes de casino gratuit donnent un aperçu alléchant du blackjack et de ses règles. La caméra capte habilement la tension autour des tables de jeu.
Cependant, le scénario peine à tenir ses promesses. Il recycle des clichés hollywoodiens éculés sur la corruption par l’argent facile. Les personnages manquent de profondeur et suivent des arcs narratifs prévisibles. Le film effleure à peine les aspects fascinants du comptage de cartes. Il préfère se concentrer sur des intrigues secondaires peu originales.
Entre divertissement et déception
Le casting de « Las Vegas 21 » brille par moments. Kevin Spacey apporte du poids à son rôle de professeur manipulateur. Jim Sturgess incarne avec conviction le jeune prodige tiraillé entre ambition et morale. Les scènes d’action dans les casinos génèrent une certaine excitation. La bande originale dynamique contribue également à l’ambiance entraînante du film.
Néanmoins, le manque de profondeur du scénario finit par lasser. Les relations entre les personnages restent superficielles. Le film esquive les questions éthiques intéressantes soulevées par l’histoire vraie. Il se contente d’un message simpliste sur les dangers de la cupidité. Le dénouement manque de punch et laisse le spectateur sur sa faim.