Critique : Come out and play

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Come out and play

Mexique : 2012
Titre original : Come out and play
Réalisateur : Makinov
Scénario : Makinov
Acteurs : Ebon Moss-Bachrach, Vinessa Shaw, Daniel Gimenez-Cacho
Durée : 1h35
Genre : Horreur
Date de sortie : Inconnue

Note : 1/5

Come out and play est le remake du film culte Les Révoltés de l’An 2000 réalisé par Narciso Ibáñez Serrador. Un projet casse gueule dont on ne voit pas réellement d’intérêt puisque l’œuvre originale reste encore aujourd’hui indémodable. Alors fallait-il vraiment tourner Come out and play ?

Synopsis : Beth et Francis prennent quelques jours de congés avant la naissance de leur futur enfant. Malgré les réticences de Beth, Francis insiste pour s’arrêter sur une petite île respirant la tranquillité. Ils découvrent peu de temps après leur arrivée que les lieux semblent habités uniquement par des enfants. Beth et Francis réalisent rapidement que les raisons de ces disparitions d’adultes sont bien sinistres. Le couple va devoir affronter l’horreur pour quitter l’île sain et sauf…

Une pâle copie

Dès l’entame ceux qui connaissent l’œuvre originale de Narciso Ibáñez Serrador comprendront que Come out and play est extrêmement fidèle à son modèle, trop même. Ce qui peut être un compliment quand on connait les nombreuses qualités dont dispose ce film ne l’est pas dans ce cas précis. La question de l’intérêt de ce remake se pose. Datant de 1976, Les révoltés de l’an 2000 est un film qui a très bien vieilli. Avait-il réellement besoin d’une cure de jouvence ? Probablement pas, cette nouvelle version n’est au final qu’une pâle copie de l’original.

En plus d’une mise en scène impersonnelle, le rythme du film souffre de trop de longueurs. Les scènes de découverte de l’île sont interminables. Pourtant le scénario tient le spectateur en haleine durant la première partie, mais le rythme est trop soporifique et une fois que tous les éléments de l’intrigue sont posés, on attend avec impatience la revanche pour nous sortir de ce coma filmographique. Malheureusement elle intervient bien trop tard et quand enfin la riposte arrive, elle n’est pas à la hauteur des attentes engendrées. Le final devient ridicule et totalement prévisible à tel point que seules deux solutions s’imposent : soit on rit de dépit au point d’entrer dans un fou rire de désespoir, soit on lâche prise et espère le générique de fin avec souffrance (j’ai opté pour la première solution).

Non, rien de rien 

Et pour couronner le tout, l’interprétation de Daniel Giménez Cacho et Vinessa Shaw (à nouveau enceinte comme dans La Colline a des yeux) est digne d’une publicité pour les banques, c’est mauvais et jamais crédible. Et en plus Vinessa Shaw n’est pas sexy (quand on vous dit que rien n’est à sauver…).

On trouvera quand même un petit point positif, Come out and play ne cède pas à la facilité des remakes du même genre en donnant des explications et garde un coté mystérieux. L’origine de ces enfants diaboliques ne sera jamais dévoilée.

Résumé

Come out and play restera l’un des meilleurs morceaux du groupe Offspring, malheureusement concernant le film on est loin d’atteindre le même niveau. Souffrant de lenteurs insupportables, ce remake n’apporte rien de neuf. Le final reflète l’ensemble, un beau raté… 

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