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Ce que pour la France sont le Festival de La Rochelle et tous les autres rendez-vous cinématographiques qui rythment la rentrée, à savoir une occasion pour rattraper d'un seul coup tout ce que les trois lieux majeurs du cinéma européen, Berlin, Cannes et Venise, ont de mieux à offrir, le New York Film Festival l'est pour le public d'outre-Atlantique.

Après l'avalanche de ressorties au mois de juillet, vous aurez amplement le temps de souffler en août, puisque le programme des reprises se résume à une quinzaine de titres. Ce qui n'est pas énorme, admettons-le, d'autant plus que l'essentiel de ces films présentés dans de somptueuses copies restaurées – pour la plupart en 4K – est assuré par deux vaillants distributeurs !

Au mois d'août, en plein cœur de l'été, il ne se passe pas grand-chose au cinéma, vous dites ? Certes, le rythme des sorties hebdomadaires tourne au ralenti et pour se rafraichir, une salle de cinéma n'est qu'une option parmi d'autres, concurrencée pendant une semaine encore par l'euphorie olympique.

L'un des événements incontournables de la rentrée cinématographie, le Festival Lumière à Lyon, commence à prendre forme. Alors que l'on sait depuis fin juin que le prix Lumière sera remis le vendredi 18 octobre à l'actrice française Isabelle Huppert – décidément très demandée ces temps-ci, entre deux sorties estivales et la présidence du prochain Festival de Venise fin août –, le nom du cinéaste à qui sera dédié la première grande rétrospective vient d'être dévoilé aujourd'hui.

L'acteur français Jacques Boudet est décédé hier matin près de Montpellier. Il était âgé de 89 ans. Un fidèle de l'univers de Robert Guédiguian, au même titre que Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan, Boudet avait tenu des seconds rôles dans quatorze films du réalisateur.

Tandis que cette saison des vendanges ne sera pas de tout repos pour les travailleurs viticoles, qui viennent de perdre leur droit au dimanche chômé par voie de décret gouvernemental, les amateurs de bons films ont pu déguster sans modération du cinéma au cours de la semaine passée à l'occasion des « Vendanges du 7ème Art ».

Les jeux sont ouverts ! Pas encore ceux – olympiques – de Paris, pour lesquels il faudra s'armer de patience pendant un peu plus de deux semaines supplémentaires. Et pas non plus tout à fait l'affrontement musclé de la suite de Gladiator de Ridley Scott, qui débarquera sur les écrans de cinéma français dans quatre mois, le 13 novembre prochain.

L'année 2024 n'est pas une année comme les autres pour le Festival du cinéma américain de Deauville. En effet, en septembre prochain, ce rendez-vous incontournable du cinéma américain indépendant en France, voire en Europe, soufflera ses cinquante bougies. Pour célébrer comme il se doit cette édition anniversaire, le bureau de presse du festival a annoncé ce jour le thème de la rétrospective.

Contrairement à la concurrence cannoise qui a tendance à varier le nombre de ses prix honorifiques, les organisateurs du Festival de Venise demeurent agréablement réguliers et prévisibles en la matière. Le compte pour la 81ème édition y est à présent, depuis l'annonce de la deuxième lauréate la semaine dernière, le vendredi 28 juin, en la personne de l'actrice américaine Sigourney Weaver.

Le scénariste américain Robert Towne est décédé avant-hier à Los Angeles. Il était âgé de 89 ans. Surtout connu pour ses scénarios au début des années 1970, comme La Dernière corvée et Shampoo de Hal Ashby, ainsi que le classique Chinatown de Roman Polanski, Towne était ensuite devenu l'un des script doctors les plus recherchés d'Hollywood.

Ce n'est pas la première fois que les chemins de Mel Gibson et de Mark Wahlberg se croisent. Toutefois, dans Vol à haut risque, dont la première bande-annonce a été dévoilée ce jour, ce sera la première fois que Wahlberg joue dans un film mis en scène par Gibson.

Il fut un temps où les cycles et autres rétrospectives de la Cinémathèque Française à Paris étaient accompagnés en parallèle d'une « Histoire permanente du cinéma ». C'était l'occasion rêvée de découvrir des curiosités ou bien de revisiter les grands classiques, venus des quatre coins de la planète et de toutes les périodes depuis la naissance du cinématographe.