Test Blu-ray : F comme Flint
Même si on a déjà abordé le personnage à l'occasion de la sortie en Blu-ray de Notre homme Flint en septembre dernier, on va commencer avec un petit rappel pour les cancres du fond qui se demanderaient encore qui diable est Derek Flint. Hé bien il s'agit d'un personnage d'espion, héros d'une série de films et de bandes dessinées, pensé comme une réponse à James Bond et Doc Savage et né du succès international de James Bond contre le Docteur No en 1962. Dans les années 60, on ne comptait littéralement plus les espions de cinéma conçus sur le même modèle que l'agent 007 : séducteurs invétérés, flegmatiques et imperturbables, maniant tous les types d’armes avec le même brio, mais également redoutables combattants à mains nues et, dans le cas de Flint, véritable génie au QI largement supérieur à la normale, et auteurs de nombreux ouvrages scientifiques. Aux États-Unis donc, les deux espions locaux les plus célèbres étaient Matt Helm et Derek Flint. Purs produits populaires issus d'une autre époque, ces agents secrets typiquement 60’s ne pourraient plus exister de nos jours sans avoir au cul toutes les associations féministes, les ligues de vertu et les réseaux sociaux du monde, car comme on le sait tous, la bien-pensance n'a ni recul ni humour.
Livres : Tigres et Dragons, les arts martiaux au cinéma
Sous-genre longtemps méprisé par la sphère institutionnelle mais chéri par un public qui accueillit avec un enthousiasme sans précédent la comète Bruce Lee, le film d’arts martiaux possède une place aussi ambivalente que les personnalités et les mythes qui l’entretiennent. A l’heure où les films d’action se reposent sur des démonstrations chorégraphiques atteignant des cimes homériques, il est assez intéressant de retracer le lien ténu que le film martial entretient avec l’évolution d’une industrie cinématographique mondiale qui capitalise ses atouts de séduction sur le tout spectaculaire.
Test Blu-ray : Midway
Il fut un temps où Roland Emmerich était, sans exagération aucune, le roi d’Hollywood. Chacun de ses nouveaux films était alors attendu avec ferveur par un public toujours au rendez-vous.
Test Blu-ray : Class of 1999
On ne vas pas se mentir, ni tenter de vous la faire à l'envers : les plus âgés parmi nos lecteurs savent pertinemment qu'il y a ne serait-ce que quinze / vingt ans, personne n'était très tendre avec Class of 1999. Série B tirant tout doucement vers le Z, le film de Mark L. Lester n'a jamais eu particulièrement bonne presse, et les amateurs de cinéma fantastique marquaient généralement le plus profond dédain pour ce petit film, que tout le monde considérait comme raté dans les grandes largeurs. Grosso modo, cette [fausse] suite de Class 1984 était à peu près aussi respectée que le cinéma d'Albert Pyun (Nemesis), avec qui il entretient d'ailleurs pas mal de similarités.
Test DVD : Le fauve en liberté
Outre le plaisir de retrouver James Cagney dans la peau d'un gangster, le fait de voir ou de revoir Le fauve en liberté aujourd'hui – soit 70 ans après sa sortie dans les salles obscures – permettra au spectateur contemporain de constater à quel point les concepts de modernité ou même d'originalité ne sont, finalement, que des vues de l'esprit. Personne n'invente rien, tout a déjà été fait, et le cinéma n'est qu'un éternel recommencement. Le film de Gordon Douglas met donc en scène un parfait psychopathe, ouvertement manipulateur, pour qui la vie, la mort, l'amitié ou même l'amour ne sont que des mots vides de sens. Mais finalement, on comprendrait presque le comportement antisocial du personnage de Ralph Cotter (Cagney) : le monde autour de lui semble tout aussi pourri ; tous les personnages sont en effet présentés comme des salauds, des arrivistes ou des hors-la-loi. Truands, avocats, bonnes femmes, flics : tous véreux, tous dans le même panier. Alors bien sûr, Cotter lui prend le taureau par les cornes, prend de force tout ce dont il a envie (femmes, argent), et le plus vite est le mieux. Pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à tuer tous ceux qui se mettront en travers de sa route, qu'ils soient amis ou ennemis, aucun code d'honneur ni morale ne sont de rigueur.
Test Blu-ray : Midi gare centrale
1950 fut définitivement un grand cru pour Rudolph Maté : c’est en effet cette même année qu’il réaliserait à la fois l’excellent Mort à l’arrivée (un des plus grands classiques du Film Noir) et le non moins époustouflant Midi gare centrale, qui vient tout juste de sortir en DVD sous les couleurs de Sidonis Calysta.
Test Blu-ray : Maniac (1963)
Produit par la Hammer en 1963, Maniac fait partie de la petite vague de thrillers psychologiques lorgnant ouvertement du côté de chez Daphné Du Maurier ou de Boileau-Narcejac.
Exclusivité VOD : Why don’t you just die !
Si on ne retient généralement du cinéma russe contemporain que les « grands noms » œuvrant dans le domaine de l’Art et Essai (Pavel Loungine, Alexandre Sokourov, Alekseï Outchitel...), dont les films s’exportent volontiers dans le monde entier, il faut tout de même souligner qu’il existe également en Russie un vrai cinéma populaire, à visée essentiellement « locale » et ne traversant finalement qu’assez rarement les frontières du pays. Comédies, mélos, films historiques ou de super-héros, polar, fantastique… Tous les genres sont représentés, et depuis quelques années, on peut régulièrement voir débarquer en France en vidéo une poignée de films de divertissement à gros budget en provenance de Russie.
Test Blu-ray : Les yeux de Laura Mars
Si on a un peu tendance à l’oublier de nos jours, John Carpenter n’est pas UNIQUEMENT un réalisateur de génie, mais un artiste complet dont le talent s’est exprimé dans d’autres domaines, tels que la musique bien sûr. Et s’il signait le plus souvent lui-même les scénarios de ses films, il lui est également arrivé, à l’occasion, d’écrire des scripts destinés à d’autres cinéastes. Ce fut le cas au cinéma pour Sans issue (Black moon rising, 1986) mais également pour Les yeux de Laura Mars, mis en scène par Irvin Kershner en 1978.
Test Blu-ray : Krull
Le succès international de La Guerre des étoiles en 1977 a ouvert grand les portes à un certain cinéma de « l’imaginaire », qui bénéficierait dorénavant de moyens conséquents afin de séduire des générations de jeunes gens biberonnés aux comics et à la science-fiction depuis les années 50.
Test Blu-ray / DVD : La belle époque
Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
Test Blu-ray : Retour à Zombieland
C’est suffisamment rare pour être souligné : la carrière de Retour à Zombieland au cinéma s’est montrée plus convaincante que celle du film original il y a dix ans. Bienvenue à Zombieland avait en effet généré 102 millions de dollars de recettes et attiré seulement 271.000 français dans les salles, sa suite en revanche a cumulé 113 millions au box-office international, et convaincu 582.000 français de faire le déplacement. Ce joli succès pourra être attribué à un timing parfait entre les deux films, mêlé à un sentiment d’attente indéniable de la part du public. Et ce public, Ruben Fleischer et ses scénaristes Matt Rheese et Paul Wernick le chouchoutent, le caressent dans le sens du poil en lui offrant pile ce qu’il est venu voir, quitte à donner par moments l’impression de manquer d’audace et de surprises.