Test DVD : Le gladiateur magnifique
Alors que Riccardo Freda avait remis le péplum au goût du jour en 1953 avec son Spartacus, et avec le succès mondial des Travaux d'Hercule Pietro Francisci en 1958, Cinecittà s'est mis à produire en masse des films de gladiateurs et de sympathiques musclés aux corps huilés dont on nous contait les innombrables aventures : Hercules, Maciste, Samson, Ursus ou encore Goliath ont donc commencé à envahir les cinémas de quartier, pour le plus grand plaisir des amateurs de bis et de cinéma populaire. Cependant, et dès la première moitié des années 60,
Test DVD : Joyeuse retraite
Joyeuse retraite marque la rencontre inattendue entre Fabrice Bracq et Guillaume Clicquot de Mentque : le film est adapté de son roman « Poivre et sel », il en signe lui-même le scénario, qui se verrait remanié par le metteur en scène Fabrice Bracq.
Test DVD : Hell’s ground
Si l’on se fie à l’adage selon lequel tout ce qui est rare est précieux, la valeur d’un film tel que Hell’s ground est tout simplement inestimable. Ce film d’horreur met en scène des zombies et un golmon cannibale en burqa poursuivant de jeunes cons en forêt...
Test DVD : Le Jeune Messie
Avant toute chose, une petite précision : à la découverte du Jeune Messie, une poignée de cinéphiles français se sont plaints sur les réseaux du manque de fidélité de ce biopic, qui transposait l’action de Rosario (Argentine) à Nazareth, et qui de plus n’abordait jamais le foot. A ces étourdis, on précisera ici que le film de Cyrus Nowrasteh ne s’intitule pas Le jeune Messi, et n’est de fait pas consacré aux jeunes années de Lionel Messi, sextuple Ballon d’or. Non, le titre exact est Le Jeune Messie : adapté d’un roman d’Anne Rice, il reviendra sur un court épisode de la vie du Messie, soit de Jésus Christ.
Test DVD : Le fauve en liberté
Outre le plaisir de retrouver James Cagney dans la peau d'un gangster, le fait de voir ou de revoir Le fauve en liberté aujourd'hui – soit 70 ans après sa sortie dans les salles obscures – permettra au spectateur contemporain de constater à quel point les concepts de modernité ou même d'originalité ne sont, finalement, que des vues de l'esprit. Personne n'invente rien, tout a déjà été fait, et le cinéma n'est qu'un éternel recommencement. Le film de Gordon Douglas met donc en scène un parfait psychopathe, ouvertement manipulateur, pour qui la vie, la mort, l'amitié ou même l'amour ne sont que des mots vides de sens. Mais finalement, on comprendrait presque le comportement antisocial du personnage de Ralph Cotter (Cagney) : le monde autour de lui semble tout aussi pourri ; tous les personnages sont en effet présentés comme des salauds, des arrivistes ou des hors-la-loi. Truands, avocats, bonnes femmes, flics : tous véreux, tous dans le même panier. Alors bien sûr, Cotter lui prend le taureau par les cornes, prend de force tout ce dont il a envie (femmes, argent), et le plus vite est le mieux. Pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à tuer tous ceux qui se mettront en travers de sa route, qu'ils soient amis ou ennemis, aucun code d'honneur ni morale ne sont de rigueur.
Test Blu-ray / DVD : La belle époque
Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
Test DVD : Sorry we missed you
Il y a 4 ans, Ken Loach, alors âgé de 80 ans, avait annoncé que "Moi Daniel Blake", sa deuxième Palme d'Or, était son dernier film. Doit on pour autant être surpris de voir le pugnace réalisateur britannique repartir au combat pour fustiger l' "ubérisation" de la société ?
Test DVD : Fahim
En mai 2012 à la radio, le premier ministre François Fillon est interrogé pour savoir s’il trouve normal qu’un enfant soit interdit de championnat de France car il est sans papiers. Fahim nous raconte son histoire…
Test DVD : Camille
Après nous avoir brièvement briefé, par l'intermédiaire d'un texte écrit, sur la guerre civile qui a déchiré la Centrafrique de 2013 à 2015, avec les affrontements entre Seleka et Anti-Balaka, le film nous conduit au 12 mai 2014 et à la rencontre entre une patrouille de militaires français avec un groupe anti-balaka.
Test DVD : Red Joan – Au service secret de Staline
Dans Red Joan, tout ce qui a fait le succès commercial de productions britanniques récentes comme Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh et Imitation Game de Morten Tyldum semble s’être donné rendez-vous. Les décors emblématiques, des campus des universités aux bureaux austères dédiés à la recherche scientifique la plus pointue, y sont autant présents que les poncifs habituels sur l’honneur bafoué du royaume et sur l’amour contre raison qui incite les personnages à faire toutes sortes de choses irréfléchies. Avec de surcroît la grande dame du cinéma anglais respectable, Judi Dench, qui veille à cloche pied, en basculant sans prévenir des signes de la sagesse à ceux de la vieillesse et inversement, sur la structure temporelle alambiquée du récit. Décrit comme ça, le quatrième long-métrage de Trevor Nunn en plus de quarante ans de carrière ne donne pas nécessairement envie. Et pourtant, il y a quelque chose qu’on pourrait qualifier de force motrice du propos qui réussit à rendre cette histoire d’espionnage amateur assez fascinante. C’est un film formellement très classique, soit, mais qui dispose de la sobriété narrative suffisante pour mêler la grande Histoire aux scrupules individuels infiniment plus intimes.
Test DVD : Au nom des femmes
S’inscrivant grosso-modo dans le même créneau qu’Erin Brockovich en termes d’immersion au cœur de la vie d’une femme bien décidée à mener jusqu’au bout sa lutte pour la liberté, Au nom des femmes – Le combat de Judy Wood semble un peu sorti de nulle-part. Sorti en 2018, le film réalisé par l’inconnu Sean Hanish retrace l’histoire vraie de Judy Wood, avocate en immigration qui a changé la loi sur l'octroi de l'asile aux États-Unis pour sauver la vie des femmes. Un sujet complexe et passionnant pour un film qui, autant l’affirmer d’entrée de jeu, s’avère sincère, toujours juste et émotionnellement puissant, sans jamais cependant recourir à une sentimentalité exagérée.
Test DVD : Ne coupez pas !
Ne coupez pas ! commence à la manière d’un exercice de style ambitieux : celui de mettre en scène un film de zombies en plan-séquence. L’exercice est périlleux mais le spectateur se laissera rapidement séduire par l’énergie de ce projet un peu fou, porté par des acteurs donnant vraiment de leur personne afin de faire vivre l’expérience, centrée autour d’une usine d’épuration à l’abandon. Quelques défauts subsistent bien sûr, dans le jeu des acteurs ou la facture technique de l’ensemble, mais l’humour de l’entreprise, le rythme et la connivence avec le public finiront par convaincre, jusqu’au traditionnel plan de grue sur la « final girl » ensanglantée et son regard face caméra, qui débarque au bout de... 35 minutes. 35 minutes ? Hé bien oui, car passée cette introduction, et alors qu’apparaît un double-générique (fin+début), Ne coupez pas ! ou One cut of the Dead (pour le plan séquence) ne fait finalement que commencer…