Test Blu-ray : Great White
Great White est le dernier représentant du genre du FILM DE GROS REQUIN à débarquer en France ; il s’agit d’un film australien, réalisé par Martin Wilson.
Test Blu-ray : Razorback
Au contraire d’un gars comme Peter Hyams, honnête artisan de la série B qui a toujours su privilégier l’efficacité aux artifices techniques et aux effets stroboscopiques, Russell Mulcahy n’est jamais vraiment parvenu à se trouver un style hors des clips « plus 80’s tu meurs » qui l’ont fait connaitre, et qu’il a mis en boite pour de fiers représentants de la décennie spandex fluo, tels que Duran Duran ou Billy Joel. D’où une carrière en dents de scie oscillant le plus souvent entre le mauvais et le très mauvais, allant d’un Highlander ô combien surestimé à une flopée de téléfilms qui feraient passer le cinéma d’Uwe Boll pour du Kubrick.
Test Blu-ray : Tu ne tueras point
Personnalité controversée, Mel Gibson n’en demeure pas moins l’un des cinéastes contemporains en activité les plus intéressants à ce jour. Plein d’emphase, de lyrisme et de noblesse d’âme, son cinéma est cependant –et bien malheureusement– souvent jugé à l’aune des dérives de sa vie personnelle.
Test Blu-ray : Pacifiction – Tourment sur les îles
Après sa présentation à Cannes en 2022, Pacifiction – Tourments sur les îles est rapidement devenu un des chouchous de la critique française, encensé par Les Cahiers du Cinéma (« meilleur film de l'année ») ainsi que par Le Monde (« chef d’œuvre »).
Test Blu-ray : La Résidence
On le sait finalement assez peu, mais Narciso Ibáñez Serrador, le réalisateur espagnol « culte » à qui l'on doit les chefs d’œuvres La Résidence et Les Révoltés de l'An 2000, n'a réalisé que deux longs-métrages de cinéma.
Test Blu-ray : Rambo – Last blood
Avec Rocky Balboa en 2006, Sylvester Stallone, alors âgé de 60 ans, avait orchestré le début d’un changement radical dans son image. Si les amateurs de gros bourrinage sans âme avaient alors crié au chant du cygne geignard et mou, le film avait été à l’époque quasi-unanimement encensé par la critique internationale, et s’était également offert un joli succès public. On avait alors pensé que Sylvester Stallone aurait dès lors tenté d'entamer une nouvelle carrière, plus humble, plus sensible, au cœur de laquelle il questionnerait son statut d'icône et le mettrait en balance avec son propre vieillissement, comme l'avait fait Clint Eastwood au détour de quelques chefs d'œuvres. C'était mal connaître le bonhomme, qui respecte son public et sait ce qu'il lui doit, qui a préféré aborder ce retour à l’humain à travers plusieurs films de « transition », ne le mettant plus forcément en vedette, mais privilégiant une idée de famille, de transmission d’une génération à une autre – des thématiques que l’on retrouvera en filigrane dans des films tels que la série des Expendables, des Évasion et bien sûr dans la saga Creed, qui prendrait le relais de celle consacrée à Rocky.
Test Blu-ray : De bruit et de fureur
La carrière et le cinéma de Jean-Claude Brisseau (1944-2019) ont été assombris par une sombre affaire de mœurs en 2005/2006, et depuis une dizaine d’années, son œuvre n’était plus vraiment – et c’est un euphémisme – placée sous les feux des projecteurs. Même lors de sa disparition au mois de mai dernier, rares sont les médias qui ont pris le temps de saluer son immense talent. Grâces soient donc rendues à Carlotta Films, qui nous permet ce mois-ci avec la sortie en Blu-ray de ses trois premiers films de remettre en avant une figure majeure du cinéma français...
Test Blu-ray : Nobody
Nobody, le nouveau film d’Ilya Naishuller (Hardcore Henry) a pour personnage central un homme seul, Hutch Mansell (Bob Odenkirk), affrontant et dézinguant à lui-seul des douzaines de truands armés jusqu’aux dents...
Test Blu-ray : Le livre perdu des sortilèges – Saison 1
Avant que Le livre perdu des sortilèges ne devienne le succès télévisuel qui nous intéresse aujourd’hui, il y a tout d’abord eu une trilogie littéraire créée par Deborah Harkness en 2011, dont les droits avaient été vendus avant même sa parution dans 34 pays.
Test Blu-ray : The bride with white hair
La renommée en France de The bride with white hair s'est faite en plusieurs étapes. On se doit tout d'abord de saluer Nicolas Boukhrief, qui avait fait le choix de programmer le film dans son « Ciné-Club » sur Canal+ en 1997 : le film de Ronny Yu était alors diffusé sous le titre Jiang-Hu : Entre passion et gloire, même s'il avait avait remporté le « Grand Prix » du Festival international du film fantastique de Gérardmer en 1994
Test Blu-ray : Le flic de Beverly Hills – L’intégrale
Si elle était disponible au format Blu-ray en France ainsi que d’autres pays d’Europe depuis 2012, la trilogie du Flic de Beverly Hills restait à ce jour inédite aux États-Unis dans sa totalité : en effet, seul le premier film de la saga, signé par Martin Brest en 1984, était disponible en Haute-Définition sur le territoire américain. Histoire de fêter dignement l’arrivée de la totalité de la franchise aux USA, les trois films ont donc bénéficié de tout nouveaux transferts, remasterisés en 4K pour l’occasion. De quoi assurément foutre votre ancienne édition à la poubelle, ou vous en servir pour caler un meuble, n’est-ce pas ? Cette ressortie est également l’occasion de redécouvrir la saga, plus de 35 ans après la sortie du premier épisode, et éventuellement de revoir votre jugement sur celle-ci. On ne peut également s'empêcher de penser que Paramount a pu lancer cette restauration comme une façon de tâter le terrain concernant l'hypothétique mise en chantier d'un quatrième épisode de la saga – véritable arlésienne dans le sens où Le flic de Beverly Hills 4 est régulièrement annoncé en développement puis repoussé depuis une quinzaine d'années... On ne désespère pas de le voir un jour débarquer sur grand écran, même si après l'excellent Dolemite is my name en 2019, on commence à se dire qu'il y a de fortes chances que le film voie le jour directement sur Netflix.
Test Blu-ray : Next of kin
Trop peu connu en France, le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » – recèle pourtant de véritables petits trésors de tension et de créativité. Cependant, grâce aux efforts du Chat qui fume, grand défenseur du cinéma de genre venu des quatre coins du globe, le cinéphage français a ce mois-ci eu l’occasion de (re)découvrir deux pépites un peu oubliées, le décomplexé Fair game (lire notre article) et l’excellent Next of kin, réalisé par Tony Williams en 1982. Si le film a obtenu la « Licorne d'or » – la récompense suprême – au Festival international du Film fantastique et de science-fiction de Paris en 1982 (au Grand Rex), le film n’est finalement sorti sur les écrans français qu’en avril 1986. Voilà qui ne rajeunira pas les spectateurs l’ayant découvert à l’époque, qui se souviendront peut-être également que le film connut d’autres vies, sous les titres Montclare : Rendez-vous de l'horreur mais également Next of kin : Cousins de sang, qui est, vous en conviendrez, un titre complètement débile, probablement imaginé pour surfer sur le succès de Basket case – Frère de sang. Pour celles et ceux qui ont vu le film, on soulignera d’ailleurs l’exploit des créatifs français ayant pondu ce titre à l’époque, qui parvient tout à la fois à en révéler probablement un peu trop sur les tenants et les aboutissants de l’intrigue tout en étant, dans le même temps, complètement à côté de la plaque. Très fort. Chapeau les artistes.