Test Blu-ray : Midway
Il fut un temps où Roland Emmerich était, sans exagération aucune, le roi d’Hollywood. Chacun de ses nouveaux films était alors attendu avec ferveur par un public toujours au rendez-vous.
Test Blu-ray : Class of 1999
On ne vas pas se mentir, ni tenter de vous la faire à l'envers : les plus âgés parmi nos lecteurs savent pertinemment qu'il y a ne serait-ce que quinze / vingt ans, personne n'était très tendre avec Class of 1999. Série B tirant tout doucement vers le Z, le film de Mark L. Lester n'a jamais eu particulièrement bonne presse, et les amateurs de cinéma fantastique marquaient généralement le plus profond dédain pour ce petit film, que tout le monde considérait comme raté dans les grandes largeurs. Grosso modo, cette [fausse] suite de Class 1984 était à peu près aussi respectée que le cinéma d'Albert Pyun (Nemesis), avec qui il entretient d'ailleurs pas mal de similarités.
Test Blu-ray : Midi gare centrale
1950 fut définitivement un grand cru pour Rudolph Maté : c’est en effet cette même année qu’il réaliserait à la fois l’excellent Mort à l’arrivée (un des plus grands classiques du Film Noir) et le non moins époustouflant Midi gare centrale, qui vient tout juste de sortir en DVD sous les couleurs de Sidonis Calysta.
Test Blu-ray : Maniac (1963)
Produit par la Hammer en 1963, Maniac fait partie de la petite vague de thrillers psychologiques lorgnant ouvertement du côté de chez Daphné Du Maurier ou de Boileau-Narcejac.
Exclusivité VOD : Why don’t you just die !
Si on ne retient généralement du cinéma russe contemporain que les « grands noms » œuvrant dans le domaine de l’Art et Essai (Pavel Loungine, Alexandre Sokourov, Alekseï Outchitel...), dont les films s’exportent volontiers dans le monde entier, il faut tout de même souligner qu’il existe également en Russie un vrai cinéma populaire, à visée essentiellement « locale » et ne traversant finalement qu’assez rarement les frontières du pays. Comédies, mélos, films historiques ou de super-héros, polar, fantastique… Tous les genres sont représentés, et depuis quelques années, on peut régulièrement voir débarquer en France en vidéo une poignée de films de divertissement à gros budget en provenance de Russie.
Test Blu-ray : Les yeux de Laura Mars
Si on a un peu tendance à l’oublier de nos jours, John Carpenter n’est pas UNIQUEMENT un réalisateur de génie, mais un artiste complet dont le talent s’est exprimé dans d’autres domaines, tels que la musique bien sûr. Et s’il signait le plus souvent lui-même les scénarios de ses films, il lui est également arrivé, à l’occasion, d’écrire des scripts destinés à d’autres cinéastes. Ce fut le cas au cinéma pour Sans issue (Black moon rising, 1986) mais également pour Les yeux de Laura Mars, mis en scène par Irvin Kershner en 1978.
Test Blu-ray : Krull
Le succès international de La Guerre des étoiles en 1977 a ouvert grand les portes à un certain cinéma de « l’imaginaire », qui bénéficierait dorénavant de moyens conséquents afin de séduire des générations de jeunes gens biberonnés aux comics et à la science-fiction depuis les années 50.
Test Blu-ray / DVD : La belle époque
Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
Test Blu-ray : Retour à Zombieland
C’est suffisamment rare pour être souligné : la carrière de Retour à Zombieland au cinéma s’est montrée plus convaincante que celle du film original il y a dix ans. Bienvenue à Zombieland avait en effet généré 102 millions de dollars de recettes et attiré seulement 271.000 français dans les salles, sa suite en revanche a cumulé 113 millions au box-office international, et convaincu 582.000 français de faire le déplacement. Ce joli succès pourra être attribué à un timing parfait entre les deux films, mêlé à un sentiment d’attente indéniable de la part du public. Et ce public, Ruben Fleischer et ses scénaristes Matt Rheese et Paul Wernick le chouchoutent, le caressent dans le sens du poil en lui offrant pile ce qu’il est venu voir, quitte à donner par moments l’impression de manquer d’audace et de surprises.
Test Blu-ray : Patrick
Patrick mérite clairement d’être redécouvert. L’intérêt du film vient en partie de la gageure d’un scénario basé sur un personnage qui demeure immobile et muet durant tout le récit, allongé sur son lit d’hôpital...
Test Blu-ray : Le train sifflera trois fois
Si sa nature de chef d’œuvre a pu être contestée à l’époque de sa sortie par une critique profondément teintée d’idéologie et de « politique des auteurs », le temps a largement contribué à rendre ses lettres de noblesse au film de Fred Zinneman. Aujourd’hui quasi-unanimement considéré comme un grand film, profond et nuancé, Le train sifflera trois fois réussit le tour de force de proposer un sous-texte ouvertement politique (le parallèle avec le Maccarthysme), sans pour autant que ce deuxième niveau de lecture s’avère – comme trop souvent malheureusement – essentiel afin d’apprécier l’œuvre à sa juste valeur. Il semble en effet que l’on puisse passer tout à fait à côté de l’aspect « chasse aux sorcières » du récit et juste apprécier le film pour ce qu’il est : l’histoire tendue – l’utilisation du « temps réel » y est assurément pour quelque-chose – d’un homme las se décidant à affronter son destin, arrivant sous la forme d’un groupe de truands par le train de midi. Cherchant en vain à recruter un groupe d’hommes afin de l’épauler, le personnage de Kane campé par Gary Cooper permettra au film de dresser une belle parabole sur le comportement humain, et plus précisément sur le courage d’un seul s’opposant à l’immonde lâcheté de tous les autres.
Test Blu-ray : Le flic de Beverly Hills – L’intégrale
Si elle était disponible au format Blu-ray en France ainsi que d’autres pays d’Europe depuis 2012, la trilogie du Flic de Beverly Hills restait à ce jour inédite aux États-Unis dans sa totalité : en effet, seul le premier film de la saga, signé par Martin Brest en 1984, était disponible en Haute-Définition sur le territoire américain. Histoire de fêter dignement l’arrivée de la totalité de la franchise aux USA, les trois films ont donc bénéficié de tout nouveaux transferts, remasterisés en 4K pour l’occasion. De quoi assurément foutre votre ancienne édition à la poubelle, ou vous en servir pour caler un meuble, n’est-ce pas ? Cette ressortie est également l’occasion de redécouvrir la saga, plus de 35 ans après la sortie du premier épisode, et éventuellement de revoir votre jugement sur celle-ci. On ne peut également s'empêcher de penser que Paramount a pu lancer cette restauration comme une façon de tâter le terrain concernant l'hypothétique mise en chantier d'un quatrième épisode de la saga – véritable arlésienne dans le sens où Le flic de Beverly Hills 4 est régulièrement annoncé en développement puis repoussé depuis une quinzaine d'années... On ne désespère pas de le voir un jour débarquer sur grand écran, même si après l'excellent Dolemite is my name en 2019, on commence à se dire qu'il y a de fortes chances que le film voie le jour directement sur Netflix.